Chapitre 19

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Je me réveille en panique sur mon lit à baldaquin, les objets que je fouillais sur le sol sont autour du grand lit.

A côté de moi, un mot de Clément.

Je le lis, un sourire aux lèvres, si quelqu'un me voyait il me prendrait pour une idiote. Je suis contente qu'il aille mieux, il m'a fait une peur monstre.

J'aimerai revoir Charline, quand je me réveillerai la prochaine fois, j'aimerai lui parler.

Je ne m'attarde pas trop sur ça et décide de sortir.

A peine j'ouvre la porte que Clément est devant, prêt a ouvrir la porte.

Je me retrouve donc nez contre son torse, et il me surplombe de toute sa hauteur. Il doit bien faire une tête et demie de plus que moi.

- Salut. Dit-il chaleureusement.

- Salut, je réponds, gênée.

- J'allais toquer...

- Je m'en doutais.

Un silence pesant s'installa pendant que je me reculais. Il entra dans la chambre et ferma la porte derrière lui avant de me prendre dans ses bras.

Quelques larmes coulèrent sur mes joues, pendant que ma tête était collée contre son torse chaud. Ça me fait du bien, cette sensation de protection.

- J'ai cru que tu allais mourir. Dis-je entre deux sanglots.

- Je sais.

- Tu m'as fait tellement peur !

- Je sais.

- Tu m'as manqué...

- Je sais. Je suis là maintenant. C'est fini. Dit il en chuchotant contre mon oreille.

Je renifle et m'écarte doucement de lui.

- Il faut qu'on s'échappe.

- Oui, j'ai repéré ou sont les écuries après que tu te sois endormie, et je sais où est l'armurerie.

Sa réponse me fit esquisser un sourire, et le soleil commença à se coucher alors que je venais de me réveiller, mais j'eu un énorme coup de fatigue et je m'assis sur le bord du lit, pas pour lui donner des idées ou quoi mais parce que je me sentie exténuée.

Il se rapproche de moi et s'assoit à mes côtés.

- Je me sens épuisée... dis-je doucement.

- Dors, je surveille la porte.

- Ça sert à rien, personne n'entrera.

Il sourit et s'allonge à mes côtés, mais tout de même assez loin pour éviter de me toucher.

Je m'endors comme une masse sous la couette, au chaud et à l'abris de tous les dangers.

_____

En me réveillant, le soleil m'éblouis, et je vous la silhouette de Clement à l'autre bout du lit.

Je me redresse doucement et le regarde dormir. Il est magnifique avec ses boucles brunes sur le devant de son visage qui lui recouvrent un peu les yeux et ses yeux marrons.

Sous sa chemise, on distingue ses muscles détendus, ses bras sont découverts et quelques boutons sont défaits.

- T'as fini de me mater ? S'exclame-t-il d'une voix pâteuse.

- Pffff, n'importe quoi ! Dis-je, gênée.

Après un silence pesant, j'ose demander :

- Tu aimerais qu'on se voit en vrai ?

Il ouvre subitement les yeux et le dévisage tout en remontant à la même hauteur que moi.

- Pardon ?

- Est-ce que tu aimerais qu'on se voit dans la vraie vie ?

- Sincèrement ? Non.

- Pourquoi ?

- Tu te rends pas compte dans quel état je suis, entubé, sous oxygène en permanence.

- Je suis sure que ça n'affecte pas ce corps d'athlète. Dis-je en riant.

Il reste de marbre.

- Je suis en sous alimentation car j'ai refusé de manger pendant de longues périodes, j'ai mal partout et constamment, et j'ai des tuyaux partout. C'est pas beau à voir. Vraiment. Dit-il sans émotion.

- Et alors ? Moi aussi je suis entubée, emplâtrée, et tout le reste avec...

Il plaque sa main sur ma bouche et nous cache dans le placard. Quelqu'un entre au pas de course dans la chambre, et il a l'air plutôt énervé.

- OU SONT-ILS ??! hurle-t-il.

Il renverse les objets sur le bureau, défait les draps, et sort en hurlant e t'en évitant les gardes en paniques à l'entrée de la pièce.

Rêve [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant