Louis :
Quand je me suis réveillé le lendemain matin, je pensais plus à mon colocataire. En même temps, il est monté dans sa chambre hier soir et il n'en a pas ressorti. Alors je me suis levé, vers 10heure du matin. Je me suis rendu dans la cuisine et je me suis fait un thé, avec quelques tranches de bacon et quelques pancakes. Des bruits de pas m'ont fait sursauter, sur ma chaise haute, et Harry est entré dans la cuisine. Il n'a pas dit un mot, a pris du thé, et s'est assis sur un des fauteuils du salon. Il n'a pas allumé la télé, et c'est contenté de boire son thé tranquillement. Puis il est retourné dans sa chambre. Sans un mot. J'ai soupiré, et je suis allé prendre un bon bain bien chaud. J'ai allumé mon Ipod, et j'ai laissé la voix de mes artistes préférés me bercer, tandis que je me détendais dans mon bain. J'en suis ressortis une petite heure plus tard, et j'ai enfilais un pull en laine ainsi qu'un jeans. Il fait encore froid, ici en Angleterre. Encore plus dans les bois.
Le reste de la journée c'est passé calmement, je n'ai pas vu Harry de la journée. Je crois qu'il ne tient pas à me parler. Je crois qu'il ne m'aime pas trop. Pourtant, je lui ai rien fait. Je devrais peut être partir et le laisser seul, ici. Mais je suis trop bien ici, et même si ça fait seulement un jour, je me sens libre. J'ai décidé de regarder un DVD, l'après-midi. J'ai choisi Coup de foudre à Notting Hill, dans l'armoire disposé dans le salon. J'ai lancé le DVD et me suis installé sur un fauteuil, sous une couette bien moelleuse, une tasse de thé dans les mains. J'ai entendu Harry sortir de sa chambre. Il est arrivé, quelques minutes après, et c'est installé sur l'autre fauteuil, et on a regardé le film ensemble. Sans vraiment parler.
Le dîner passé, Harry s'est renfermé dans sa chambre. J'ai soupiré, et j'ai rejoint la mienne. J'ai pris mon carnet à chanson, ou rien n'y est plus inscrit depuis plusieurs mois. La dernière chanson que j'ai écrit c'est Sex, et elle a déjà plus de 6mois. Mais depuis Bryan, rien ne va. Aucun mot ne s'assemble correctement sur le papier. Je souffle de frustration et essaye de me concentrer sur ce que je ressens, et rien. Tout ce que je ressens c'est de la colère envers Bryan, et de la déception. De la frustration. J'ai besoin d'écrire, de coucher sur le papier ce que je ressens, mais je n'ai pas d'inspiration. J'étais tellement attaché à lui, que j'écrivais ce que je ressentais pour lui. Et je n'aurais pas dû. Parce que maintenant que tout est fini, je n'ai pas envie d'écrire des chansons sur lui. J'ai plus envie de perdre mon temps pour lui. Et je ne sais plus sur quoi écrire. Puis, mon esprit se dirige vers Harry. Je ne sais pas pourquoi. Ce type ne m'aime pas alors que je lui ai adressé la parole, pas plus d'une heure dans toute ma vie. Et je crois que moi non plus, je l'aime pas. Il est tellement... Antipathique. Il ne dégage rien. Aucune sympathie. Il est juste froid. Pas du tout mon style. Je veux dire, ok il est beau avec ses yeux magnifiques et ses cheveux bouclés qui lui donne un air d'ange. Mais il est trop maigre, et trop grand. Il est surement plus jeune que moi. Alors non, il n'est pas du tout mon style. Jamais je ne me serais retourné sur lui dans la rue. Je me serais retourné sur quelqu'un comme Zayn. Mais pas pour Harry. Plus je pense à Harry, plus tout dans mon cerveau se mélange. Et j'écris une phrase. Une seule. I swear I lived. Puis après, plus rien. La page blanche. Aucun mot de viens, aucun sentiment. Je souffle encore une fois, et décide d'abandonné pour ce soir. Et j'y songe toute la nuit, mais je pense aussi à tout abandonner. Ma carrière, en tout cas.
La semaine c'est fini dans la même ambiance. Aucune interaction entre moi et Harry. On regarde un film différent chaque après-midi, et il retourne dans sa chambre. Et moi je reste dans le salon, essayant de faire rimer deux mots. Sans aucun succès. Et la phrase du début de semaine, est la seule qui se trouve sur ma page. Je commence vraiment à désespérer. Il doit être 18heure, et je suis toujours assis sur ce même fauteuil. Sauf que j'ai froid. Vraiment, vraiment froid. Alors j'ai décidé d'allumer la cheminée. Enfin, essayer d'allumer la cheminée. Parce que pour le moment, c'est pas gagné. J'entends Harry sortir de sa chambre, surement parce qu'il a faim. J'y prête aucune attention, et continue de placer du bois dans la cheminée, et l'arrose d'allume feu, et essaye d'allumer une allumette. Sans succès. J'entends Harry soufflait, signe qu'il est derrière moi. Il me pousse légérement, pour se placer devant la cheminée. Il l'allume en même pas deux secondes, et repart dans sa chambre, sans que je n'aie le temps de le remercier. Je souffle. J'ai l'impression de faire que ça en ce moment. Je prends mon téléphone, tout en rapprochant le fauteuil de la cheminée. J'envoie un message à Niall pour le rassurer. Il est en Australie, avec Zayn.
Comme tous les soirs, je mange seul. Harry n'est même pas descendu prendre quelques choses. Je m'inquiète pour lui. Même si lui s'en fou complétement de moi. Je lui prépare un plateau, que je lui amène avant d'aller dormir. Je toque à sa porte et j'entre sans attendre de réponse. Il est assis sur son lit, dans le noir, une lumière de chevet pour illuminer son livre. Il relève la tête et me regarde, interrogateur. Je pause le plateau sur son lit :
- Merci pour le feu, dis-je en me dirigeant vers la porte. Mange, s'il te plait. Bonne nuit, Harry.
Il ne dit rien et me regarde sortir. Je retourne dans ma chambre, et je m'écroule sur mon lit. Je prends mon ordinateur, et fais un tour sur Twitter pour voir ce qu'il se passe. Tout le monde se demande ou je suis, mon manager a dit que j'avais besoin de repos, mes fans s'inquiètent, et Niall et Zayn s'éclate. Je souris en voyant leur photo. Je décide de follow quelques fans, histoire de dire que je suis pas mort, et éteint tout pour plonger dans le pays des rêves.
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The lover's shack.
Fanfiction« C’est la plus délicieuse sensation au monde que de se dire qu’on a encore toute la vie devant nous. De réaliser qu’on peut encore changer de route, essayer, expérimenter, tester, qu’on a le droit de faire les plus grosses erreurs du monde et qu’on...