Harry :
La première chose que j'ai vu en me réveillant, le lendemain, c'est Louis. Mon Louis. Mon petit ami. J'ai tellement été heureux, que je lui ai sauté dessus pour le réveillé. Il a dû me prendre pour un fou, mais je le suis. J'ai été préparé le petit déjeuner, et on est resté allongé dans son lit, toute la journée, a s'embrasser, a s'enlacer, a se câliner, à se parler.
- J'ai une question à te poser, commence Louis
- Hm ?
- Tu m'aimes bien ?
- Est-ce que tu es un imbécile ? réplique ai-je
- Quoi ? Non mais je voulais dire Louis Tomlinson, la star.
- Parce que vous êtes deux personnes différentes ?
- Harry merde, tu sais ce que je veux dire.
- Eh bah non, désolé Louis, je ne comprends pas.
- Est-ce que tu m'aimais bien ? Avant qu'on se connaisse ? En tant qu'artiste ?
- Genre si j'écoutais ta musique et si j'étais fan de toi ?
- Oui.
- Tu veux la vérité ?
- Ça veut dire non ça ?
- Pas du tout, pouffe ai-je. Tu m'as aidé à m'accepter, en fait. Vraiment. J'ai compris grâce à tes chansons qu'on ne pouvait pas plaire à tout le monde, et que ce n'était pas grave tant qu'on se plaisait à nous même. Donc ouais, je t'aimais bien, j'écoutais beaucoup tes chansons.
- Laquelle est ta préférée ?
- Who you are. Et Take me to church aussi. J'ai hm... J'ai un tatouage en rapport avec cette chanson.
- Vraiment ? demande-t-il en souriant. Montre le moi !
Je soupire et lève mon t-shirt. Il regarde ma clavicule avant de caresser les mots tatouer dessus, et de les embrasser timidement :
- Il est magnifique. Pourquoi cette phrase ?
- Parce que c'est la vérité. « Je suis né malade, mais j'aime ça. Ordonne-moi d'aller mieux. »* Personne ne peut m'empêcher d'être gay, personne ne peut me dire d'aller mieux, personne ne peut me juger parce que je suis comme ça, et c'est toute l'ironie de cette phrase. Les homophobes pensent qu'on est malade, comme les personnes croyantes et ils veulent nous faire aller mieux, mais ce n'est pas une maladie. Donc ouais, j'aime cette phrase.
- Heureux de l'avoir écrite, alors.
- Pourquoi tu l'as écrite d'ailleurs ?
- Au lycée, ce n'était pas vraiment une période heureuse. Je voulais devenir chanteur et en plus, j'étais gay. Mon dieu, personne ne me supportais, et je ne sais toujours pas pourquoi. Quand j'ai dit à ma mère que j'étais gay, et ma dis mot pour mot « j'espère que tu iras mieux ». Et plus tard, j'ai écrit ça.
- Je peux te poser une question moi aussi ?
- Oui ?
- La plus part de tes chansons, tu les as écrites pour Bryan ?
- Oui.
- Ok.
- Mais c'est du passé. Avec Bryan. J'aime les chansons que j'ai écrites par rapporte à lui. Mais je ne ressens plus rien pour lui. IL fera toujours partis de ma vie, parce que justement il y a ses chansons, mais c'est finis moi et lui, et je ne retournerais jamais avec lui. Ne pense pas à ça d'accord ? Il est du passé, et je suis là avec toi maintenant.
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The lover's shack.
Fiksi Penggemar« C’est la plus délicieuse sensation au monde que de se dire qu’on a encore toute la vie devant nous. De réaliser qu’on peut encore changer de route, essayer, expérimenter, tester, qu’on a le droit de faire les plus grosses erreurs du monde et qu’on...