Seventeen 2.0

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Louis :

- Nom et prénom ?

- Tomlinson, Louis

- Oh bah ça alors, dit-elle en relevant la tête de ses fiches, ma fille ne me parle que de vous. Vous pourriez me signer un autographe pour elle ?

- Bien sur, comment s'appelle t'elle ? demande ai-je alors qu'Harry soupirais à mes côtés

- Cyndi.

- Et voilà, dis-je en lui rendant son papier

- Merci beaucoup pour elle.

- Bon, on ne vient pas pour une visite de courtoisie, interviens Harry

- Oh oui, pardon. Que puis-je pour vous ?

- Il doit passer une radio pour son épaule, répond Harry à ma place et froidement

- Le service de radiologie et au bout du couloir, à gauche. A cette heure-ci, il ne doit pas avoir grand monde, ça devrait aller vite, répond-elle poliment

- Merci, grogne-t-il avant de me tirer par le bras vers le service en question

Je rigole silencieusement en suivant Harry. Sa jalousie est mignonne. On arrive au service en question, et un radiologue nous prend en charge. On est dans la salle de radiologie, et Harry a pu venir avec moi :

- Vous pouvez retirer votre t-shirt, monsieur Tomlinson, s'il vous plait ?

- Appelez-moi Louis, s'il vous plait, répondis-je en enlevant mon t-shirt

- Bien sûr, Louis. Alors on va procéder a plusieurs prises, et je regarderais ce que vous avez, cela prendra quelques minutes, par contre

- On attendra, alors.

Après plusieurs clichés pris, on retourne dans la salle d'attente avec Harry. Je sais qu'il est jaloux du type des radios, mais il est trop mignon en étant jaloux.

- Harry ?

- Quoi ?

- Qu'est-ce que tu as ?

- Rien.

- Arrête d'être jaloux, comme ça.

- Non mais je peux te laisser avec ce type, si tu veux.

- Je t'aime tellement.

- C'est ça.

Et c'est plus fort que moi, je rigole a gorge déployé dans la salle d'attende. Il me frappe gentiment d'un coup de coude dans le ventre, pour me faire taire. Je l'embrasse délicatement, et pose ma tête sur son épaule, en attendant le verdict. Qui arrive, une vingtaine de minute plus tard.

- Vous n'avez rien de grave, Louis. Vous pouvez rentrer chez vous. Je vous ai prescrit une crème anti-inflammatoire et des médicaments antidouleur. Quelques massages, et du repos pour votre bras et tout ira bien pour vous.

- Merci beaucoup, docteur.

- C'est mon métier. Passez une bonne soirée messieurs.

- Merci encore.

Puis Harry a repris le volant pour nous ramener à la maison, enfin.

- Tu veux que je te ramène à ton appartement ?

- Non. Conduis-moi à River Street, s'il te plait. Au 86.

- Oh euh, oui d'accord.

Je crois qu'Harry a peur que j'aille voir quelqu'un ou quelques choses comme ça. Je souris intérieurement et le laisse conduire jusqu'à l'adresse. On arrive devant une maison. Pas immense, mais pas toute petite non plus. Juste une maison, dans un quartier calme, avec quatre chambres, deux salles de bain, un jardin et tout ce qu'il faut. Bon certes c'est super grand, mais j'aurais pu faire beaucoup plus grand. Je sors de la voiture mais Harry ne me suis pas :

- Viens, dis-je en lui ouvrant la porte

- On est ou, Lou ?

- Eh bien, j'ai réfléchis. Tu avais raison, je ne pouvais pas continuer à vivre ou j'avais vécu avec Bryan. Alors j'ai vendu l'appartement et je nous ai acheté cette maison. Je sais, c'est tôt pour que tu emménage avec moi et tout ça, mais tu n'es pas obligé de venir tout de suite. Tu peux venir dès que tu le souhaite, tu emménage quand tu te sens près. Mais c'est chez nous, chez toi, chez moi. C'est notre petit cocon à nous. Pour nous. Pour qu'on soit tranquille quand je rentre de voyage, pour que tu te sentes bien, pour qu'on soit bien.

- Je veux bien.

- Tu veux bien quoi, amour ?

- Tout. Te suivre en tournée, emménager ici, tout. Je m'en fou qu'on ne soit pas dans les normes, j'ai envie de vivre dangereusement avec toi. Et si je tombe, eh bien, je tombe. J'ai envie de prendre le risque, parce que je ne l'ai jamais pris. En plus je pourrais me payer l'avion et...

- Tu payeras rien du tout, Haz.

- Si, j'insiste.

- Non. Tu n'as pas les moyens et...

- Si, justement. J'ai appelé l'avocat de ma mère, qui as son testament, et je toucherais mon héritage dans un ou deux mois. Et ma mère était vraiment très riche. Même moi, je n'en revenais pas quand il m'a annoncé la somme. Ce n'est pas non plus exorbitant mais je peux payer pour moi, au moins.

- Mon ange, c'est fantastique ! Mais je refuse que tu payes pour me suivre, d'accord ? Je peux couvrir nos frais, à nous deux.

- Louis...

- Tu sais que ce n'est pas négociable n'est-ce pas ?

- Oui, grogne-t-il.

- Bien, alors suis-moi, je vais te faire visiter.

- Tu as ramené toute tes affaires ?

- Oui, avec l'aide de Zayn, Niall et Liam.

Il m'embrasse tendrement, et je l'emmène à l'intérieur de la maison. Il découvre chaque pièce une part une, en étant à chaque fois émerveillé. On dirait un enfant le jour de Noël, et c'est fascinant de voir ses fossettes se creusaient, à chaque fois qu'il sourit. Je pourrais le regarder sourire toute ma vie. Peut-être que c'est trop tôt, tout ça. Nous, peut être que ça va trop vite. Mais la vie va vite, alors autant en profité. Et rien ne me dis que je serais plus avec lui dans 10ans. Ok, rien ne me dis que je serais toujours avec lui, non plus. Mais c'est 1 chance sur 2, et j'ai envie d'avoir confiance en lui, en moi, en nous et en l'avenir.

On se retrouve dans le salon après avoir visiter toute les pièces, et on s'étale sur le canapé, Harry blottis contre moi. Je lui embrasse le front et il relève les yeux vers moi. Il m'embrasse en me chuchotant un merci, et je l'embrasse en lui disant que c'est rien. Je l'embrasse encore et encore, puis je lui murmure une seule phrase, qui déclenche le reste de notre nuit :

- J'ai envie d'inauguré la chambre avec toi, murmurais je dans le baiser.

The lover's shack.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant