Capucine

Talenteuse

PDV Capucine.

Le travail en groupe d'habitude ça ne me dérange pas trop sauf si je suis avec quelqu'un qui attend que je fasse le travail à sa place. Mais là, c'est encore pire, car elle a choisi les groupes et surtout, je suis avec Aaron.

Quand j'ai entendu son nom avec le mien dans un premier temps, j'étais contente puis Lola ma rappelé de faire attention et de ne pas tomber dans ses bras. Donc toute mon enthousiasme est retombée.

À la fin de cours, je veux vite partir de cet amphi pour partir à la patinoire me vider l'esprit. Mais Aaron vient vers moi.

- On se retrouve à la bibliothèque ?

Me demande-t-il.

Mon cur bat extrêmement vite, je ne sais pas pourquoi. Parce qu'il me parle ? Non, mon cur ne battait jamais autant.

- Oui, vers 14 heures, car là, je vais aller patiner.

Il hoche la tête. Ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai pratiquement pas cours, je fais du 8 heures, 11 heures.

Je lui tourne le dos et repars sauf qu'il me prend par le poignet.

- Je... Je peux venir ?

Il a hésité à me le dire. Bien sûr faible que je suis, je vais accepter. Lola me voit sûrement parler avec lui qu'elle intervient.

- Allez viens Capu.

Elle me prend par le bras et me force à la suivre.

- On a dit qu'on ne tombait plus dans ses bras.

Je regarde Aaron et lui fais un signe de tête pour dire qu'il peut venir en espérant qu'il le comprenne.

Lola ne va pas m'empêcher longtemps surtout que ce n'est pas mon cerveau qui réfléchit, mais mon cur quand je suis avec lui.

- Lola, je vais aller à la patinoire.

Je l'informe pour qu'elle me lâche et que je parte.

- Et après, je vais rejoindre Aaron à la bibliothèque.

Elle ne dit rien, car je n'ai pas trop le choix de faire le travail avec lui.

Je passe vite fait à l'appartement pour prendre mes affaires puis je sors. Devant, je vois une voiture qui attend quelqu'un je passe devant, mais à ce moment la voiture klaxonne, je sursaute et me retourne, je vois que le conducteur est Aaron.

- Monte, je nous emmène ?

Je ne dis pas non, car j'ai un peu la flemme de marché.

Dans la voiture, personne ne parle.

- Tu continues toujours les compétitions ?

Me demande-t-il, je ne peux pas avouer que non mais je ne veux pas mentir. Il va m'en vouloir.

- Ç'a fait un moment que j'en ai plus fait.

Sa tête se tourne vers moi choquée.

- Quoi ? Pourquoi tu as arrêté ?

- Regarde la route s'il te plaît.

En voyant qui ne regardait plus la route. Ce qui fait dès que je lui demande.

- Mes patins se sont cassés lors d'une chute.

Il rigole.

- Tu en as racheté d'autres non ?

Je hoche la tête, mais il n'a pas compris. Il n'a pas compris que c'étaient les patins qu'il m'avait offerts.

- Pour te dire la vérité, l'université cherche des patineuses pour faire les compétitions. Et j'avais pensé à toi vu que tu es talentueuse.