Chapitre 3

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Éros

Assis sur un divan non loin du trône de mon père, je regarde ma sorcière accompagnée de la sirène. Ce crétin de Sebastian regarde Irene en se moquant d'elle jusqu'à ce qu'il croise le regard d'Armana, il se calme et détourne les yeux. Il a vraiment peur d'elle depuis notre enfance et c'est très marrant à regarder. Je vois Irene et son amie chuchoter après que cette dernière ai fait peur à Sebastian.

- Votre majesté j'ai pu me procurer du vin fermenté par les elfes ! Me dit une Fae tout enthousiaste de me l'offrir.

- Viens assieds-toi près de moi. Je lui montre sa place et elle s'exécute.

Ma tête est maintenant posé sur ses jambes tandis qu'une autre se ramène de l'autre côté du divan. Je l'es regarde toutes les deux et nous nous servons à boire.

- Celui là est très fort ! Me confie la deuxième Fae les joues toutes rouges.

- Effectivement, ce soir est une bonne excuse pour boire ! Comme tout le temps par ailleurs. Dis-je à mon tour la tête qui commence à tournée.

Je reporte mon regard sur ma sorcière, elle est maintenant seule... Je vais pouvoir m'amuser avec elle histoire de lui faire un peu plus montée les nerfs. Elle marche, un pas devant l'autre. Si elle n'était pas celle que je haïssais j'avouerai la trouver magnifique. Ses pas sont élégants, on peut dire qu'Astra lui a donné une bonne éducation. Cette sorcière... Oui c'est le cas de le dire. M'enfin mon cerveau doit être entrain de me jouer des tours à cause du vin. Je me ré concentre et fit pousses des ronces de la terre qui s'agrippent ensuite les chevilles de ma sorcière. Sans attendre elle se tourne vers moi. Elle est si prévisible.

Je constate agréablement qu'elle fulmine de l'intérieur à l'idée de ne pas pouvoir contrer ma magie. Souvent à ma merci et si inoffensive elle se laisse donc faire quelques temps avant de pouvoir me renvoyer la balle. Notre relation marche ainsi. Sa magie n'oserait jamais s'élever contre la mienne, même avec toute la volonté de sa maîtresse... J'en suis sa source. Cela me ferait presque de la peine pour elle, presque oui. Je ris intérieurement pendant qu'elle m'offre des regards meurtriers. Je bascule la tête en arrière et ordonne à la Fae de me verser du vin dans la bouche et de finir avec de la poudre de champignons hallucinants.
Irene s'offusque mais n'a pas abandonné une seule fois mon regards, sa persistance ne me décevra jamais. C'est bien une chose que j'admire chez elle, bien qu'elle soit ennuyante, elle sait tenir tête.

Ses lèvres s'élargissent dans un sourire, son regard me dit qu'elle a déjà trouver comment me le faire payer. Je déteste ça, arrête de sourire idiote et plains toi. Bats toi avec moi ! Son sourire persiste. Je me relève et arrête de faire grimper mes ronces à ses pieds elle n'attend même pas une seule seconde avant de s'enfuir pour retrouvé sa meilleure amie. Son existence me rends instable.

Lorsque je vois toute la cour face au trône où mon père est assit je me lève et vis Irene et la sirène à côté de Sebastian et Grivor je me place aussi à leurs côtés attendant que la parole soit prise. Mince, je n'arrive même plus à marcher correctement, j'aurais dû au moins me retenir sur les doses pour ce soir.

- Très cher peuple. Ce soir est une soirée importante. J'ai une grande nouvelle à vous annoncer. Une nouvelle loi va être instaurer à Esgor, ainsi donc je laisse vos oreilles attentives à la sorcière royal. S'exprime le roi d'un ton assez autoritaire.

Astra monte à ses côtés, je l'a regarde. Mais elle ne le fait pas. Je suis bête et pathétique elle doit sûrement ne pas savoir que je la déteste autant que sa disciple. Sa voix s'entend dans toute la salle, c'est agaçant de l'entendre.

L'éternité d'une rose : TOME 1 « Le monde des mortels » Où les histoires vivent. Découvrez maintenant