Chapitre 15 : Bouquet

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POV Jacque Bottram :

Cette fugue à Aberdeen nous fit du bien.

Je découvris enfin la vraie Zurie. Celle qui était une femme pleine de vie, d'élégance et d'allégresse, surtout quand il s'agissait d'aller se balader dans les champs en dehors de la ville. On a partagé plein de moments très doux lors de ces quelques jours.

Alors qu'elle courrait comme une petite fille dans le champ, je la suivais du regard en marchand en faisant attention. Elle rigolait, elle semblait libérer d'un immense poids. Elle cria mon nom après avoir trouvé quelque chose, j'accourus la rejoindre et elle me tendit un pissenlit. Elle semblait sous le choc, elle m'expliqua que là où elle vivait, les fleurs en poussaient pas.

Comprenant qu'elle aimait bien les fleurs, je me mis en quête de faire un petit bouquet. Alors qu'elle s'éloignait déjà vers un arbre fruitier, j'en ramassai quelques-unes. Lorsqu'elle revint, je le cachais derrière mon dos pour éviter qu'elle découvre ma surprise.

- Qu'est-ce que tu caches ? Me demanda-t-elle avec un petit sourire malicieux.

- Rien du tout, fis-je en rigolant.

Elle me poussa dans l'herbe et je trahis mon cadeau. 

Quand elle aperçu le bouquet, elle fut très étonnée puis elle s'exclama :

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Quand elle aperçu le bouquet, elle fut très étonnée puis elle s'exclama :

- Oh ! C'est magnifique ! Jacque, tu es un vrai prince !

Elle s'écroula dans l'herbe près de moi et on resta un instant à regarder le ciel en pensant. Les fleurs lui plaisaient beaucoup, je le voyais bien. M'avoir qualifier de prince m'avais rendu tout penaud, tout enjoleur à l'idée qu'une femme comme elle me qualifie de telle sorte. 

Alors que nous étions allongés, une question me vint à l'esprit :

- Je ne t'ai jamais demandé Zurie, mais tu as quel âge ?

Zurie fut très embarrassée tout à coup.

- Enfin Jacque, on ne pose pas ce genre de question à une dame, encore plus à un vampire.

Elle rigola.

- Pourquoi ça ?

- Parce que nous sommes immortelles, me dit-elle.

J'éclatai de rire à mon tour.

- Oui bien sûr et moi, je suis une poule !

Zurie était très sérieuse et ne rigola pas.

- Jacque, c'est la vérité.

- C'est impossible, il n'y a donc aucun moyen que tu meurs ?

- Si, mais c'est rituel, très précis. Je ne peux pas mourir de faim, de vieillesse ou autre.

- Donc, tu es sur Terre depuis longtemps, je suppose ?

- Disons que j'ai quelques siècles.

Je fus bouche bée. À la fois, je n'y croyais pas et à la fois, j'y croyais puisque je devais croire aux illusions, à la magie noire et tout le bazar.

- Ah oui donc tu es beaucoup plus âgée que moi.

- Oui, en effet, j'ai connu des époque qu'aucun humain vivant actuellement n'a jamais connu et je peux te dire que toutes les convictions que tu as sont complètement infimes par rapport au temps qui passe.

Son discours philosophique était beau et un peu effrayant à la fois, j'avais envie de parler avec elle, qu'elle me raconte toute son expérience et les voyage mais aussi tout les gens qu'elle a rencontré. Ce n'étais pas le moment, je ne voulais pas quelle pense que je la considère comme un sujet d'observation même si son vécu était fascinant.

Je tournai la tête un instant et aperçu son doux reflet se dessiner dans les plantes.

Mon Dieu ce qu'elle est belle...


- Zurie, quelle est la suite de tout ça, que va-t-il se passer ? Il faut que je retourne à Wester Ord, comprendre ce qu'il se passe avec mon père.

- Oui, moi aussi, j'ai quelque chose à accomplir la question, c'est, est-ce que tu veux m'aider ?

- Je te l'ai promis Zurie.

Elle m'offrit un sourire merveilleux.

- Pour cela, il va nous falloir du renfort, mais si je n'aime pas déranger et que je souhaitai accomplir cette quête seule, il faut que j'accepte que ce n'est pas possible, me dit-elle.

Elle se leva et regarda le ciel puis courut près d'un grand chêne où volait des corbeaux.

Elle se leva et regarda le ciel puis courut près d'un grand chêne où volait des corbeaux

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Je l'aperçus de loin parler toute seule puis je vis un corbeau se poser près d'elle. Cette scène de loin était absolument divine. Je sortis mon calepin et dessinai. J'avais, au fil du temps compris que Zurie n'était pas représentable car elle était un vampire, alors je créai une allégorie d'elle par un bouquet de fleurs noir au papier rosée comme le ciel à cet instant.

Elle revint en courant.

- J'ai prévenu quelques amis.

Elle se pencha sur mon dessin et comprit rapidement que c'était elle. Elle sourit de nouveau et se mit sur la pointe des pieds. Elle posa ses lèvres sur le coin de mes lèvres et me fit un baiser. Je rougis instantanément et laissai m'échapper un sourire débile.

Savait-elle seulement l'effet que ça faisait sur mon organisme ?

- Jacque, on va assassiner Albus, quand ça sera fait, je t'emmènerai dans mon monde et on fera tout pour retrouver ta maman, c'est ma promesse à moi.

Elle me tendit son petit doigt et je répondis à ça demande.

- Parole du petit doigt ! Avons-nous fait en cœur. 

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