Chapitre 4 : Détention provisoire

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POV : Lucine Mc Leward :

Ouch...

Mon corps était lourd.

J'avais les yeux clos, j'avais du mal à les ouvrir complètement.

Ma gorge me brûlait comme si j'avais respiré des cendres et pourtant, Il faisait si froid, un silence de mort régnait.

Mais où suis-je ?

Alors que j'ouvris peu à peu mes yeux, je découvris mon nouvel environnement.

J'étais dans une pièce glaciale aux murs de pierre

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J'étais dans une pièce glaciale aux murs de pierre. Je tournai un instant dans le peu d'espace que j'avais et réalisai qu'il n'y avait ni porte, ni fenêtre. Une goutte d'eau glacée me tomba dessus et je levai la tête. Au dessus de moi, j'apercevais tout en haut, une grille où je pouvais voir la lumière de la nuit, la lune projetait toute sa lueur.

Mais comment étais-je arrivée là ?

J'essayai de me rappeler de ce que je me souvenais. Le visage de la chose. Mi-femme, mi-homme avec la tête d'un cadavre fraîchement tué dans les mains. Je me souvins du parc infernal où les chemins avaient perdu leur sens. Je me souvins du sang, beaucoup de sang, d'une course effrénée et puis... Plus rien.

Alors que je regardai l'état pitoyable de mes vêtements, je laissai s'échapper quelques larmes.

Je me mis à hurler. Espérant qu'on vienne à mon secours. N'importe qui, il fallait absolument que je sorte d'ici. Personne ne savait que j'étais allé au parc ce jour-là. I

"Au secours ! "AIDEZ-MOI !"

Mon cri résonna mais rien. Le silence complet.

Désespérée, une colère insensée s'empara de moi. Mon corps parla de lui même. Je fus pris d'une furie et tapa dans les murs et dans tout ce qu'il y avait autour de moi. Ma cellule sombre était poussièreuse, sale et des bestioles grouillaient autour de moi. 

AAAAAH hurlai-je.

Soudain, j'aperçus une échelle en métal fixée au mur. Je ne l'avais même pas remarquée. Une lueur d'espoir me traversa. Je tendis la main vers la première barre de celle-ci mais j'étais trop petite pour l'atteindre. Je sautai une, puis deux, puis trois fois.

AAAH me remis je à hurler de rage.

Mes doigts touchèrent un instant la barre mais glissèrent aussitôt.

Je continuai comme ça pendant au moins une bonne heure.

Je fini par désespérer, assoiffée, je me tassai dans un coin de la pièce, recroquevillée et je me mis à pleurer. Je n'avais plus qu'à attendre la mort. Epuisée, je m'allongea en boule tel un animal et pensa.

Quand est-ce que ce mauvais rêve allait il cesser ?

Allais je finir par mourir ici, disparaître comme tout ses gens ?

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