Après être restée deux jours chez lui je commence à comprendre comment il fonctionne. Hier par exemple il a ramené un type au hasard et l'a torturé sous mes yeux. Encore ce matin j'ai eu droit a un baiser fiévreux sortit de nul part comme ça. Et bizarrement... Quelque part ça ne me déplait pas...
Il a dit que la prochaine fois il ramènera les potes à Inès.
C'est ce qu'il fait aujourd'hui. Je vois trois corps tomber violemment de l'escalier. Melissa, Élodie et Eugènie. Les amies à Inès. Elles sont complètement sonnés. et bâillonnées.
- Cadeau. dit-il simplement.
- C'est trop généreux de ta part.
J'attend qu'il vienne les torturer et que je détourne le regard pendant qu'il fait son affaire mais il ne bouge pas. Il dit seulement :
- Tu sais... Ce que j'aime chez toi c'est que tu n'a pas peur de la mort. Pas peur de moi. Dit il en commençant à attacher les autres. Tu t'adapte dans les situations... Tu me fait rire parfois... La dernière fois quand je t'ai dit que tu serais capable de tuer quelqu'un je ne blaguais pas. J'ai vu ton regard quand tu a frappé Inès.
- Où veut-tu en venir ?
- J'aimerais que tu les tues toi même.
Il me fixe et j'essais de parler mais aucun son ne sors de ma bouche. Pile à ce moment là les filles se réveillent et commencent à paniquer et à pleurnicher. Je n'y fait même pas attention. Il me passe son couteau il m'incite à me lever en me prenant la main et me pousse vers elles.
- Je suis pas capable de le faire.
- Je savais que t'allais dire un truc comme ça...
Il s'approche de moi et se penche.
- Pourquoi ? Tu pense qu'elles ne le méritent pas ? Elles t'ont pourri la vie.
- Je peux pas tuer quelqu'un comme ça.
En vérité j'essayais de me persuader moi-même parce que je commençais à douter de mes propres propos... Je continue de me parler à moi même :
- Je peux pas faire ça, c'est pas moi...
Il me murmure près de l'oreille :
- Si je le sais et elles ne méritent que ça. Qu'est ce que ce monde t'a donné ? Rien. Que du dégoût.
J'ai l'impression de n'écouter que lui... J'adresse un regard indifférent à Melissa, Élodie et Eugènie. Leurs plaintes me semblent ridicule. Jeff continue de me murmurer à l'oreille :
- Pourquoi tu épargnerais les gens comme elles ?
Je m'avance lentement.
Avec un geste rapide j'attrape la jambe d'Élodie et la transperce du couteau. Je sens ses tendons se déchirer et sa voie déclenche un cri strident à travers toute la pièce. D'un geste rapide je défonce son crâne contre le sol et une flaque de sang se dessine sur le parquet. J'attrape Mélissa par les cheveux, la ramène à mon niveaux et fait traverser le couteau dans sa poitrine.
Je la lâche et elle tombe en émettant un bruit sourd. Eugènie est recroquevillée sur le mur et n'arrête pas de geindre. C'est chiant.
- Ferme la. Soupirai-je.
Une fois derrière elle, je met le couteau dans mes deux mains et attrape sa tête pour la ramener vers moi avec le couteau. Je sers ma poigne et elle commence à étouffer elle se débat mais à moins en moins de force. Elle laisse tomber ses bras le long de son corps sans vie.
Pendant que je fixe le résultat de ma rage accumulée. Jeff affiche un regard satisfait à la vue des cadavres, comme si c'était une oeuvre d'art. Il arbore aussi un sourire dément. Il me dit d'une voie douce et un peu perverse :
- Comment tu te sens ?
- Je... J'ai l'impression d'avoir un poids en moins sur le coeur...
VOUS LISEZ
Just a stalker
Mystery / Thriller16ans, pas d'amis, harcelée, famille indifférente, c'est ça la vie d'Alice. C'est pas ouf hein ? Mais ce qu'elle ne sais pas c'est qu'un tueur atteint de schizophrénie meurtrière la suis depuis ses 14 ans. Et il a décidé de revenir cette année. ( C'...