Just a stalker

Chapitre 10 : La fuite

Il s'approche de moi et je me remémore la scène du couteau avec la cicatrice. Par réflexe je recule et remarque que la porte en haut des escaliers est ouverte. La sortie vers la liberté...

Avant qu'il n'ai pu faire quoi que ce soit je monte les escaliers, fonce à travers la pièce, et franchis la porte. C'était tellement facile que ça semble faux. Je cours aussi vite que je peux. Je descend vers la ville, c'est le soir. Je reprend mon souffle et vais ensuite vers le premier bar que je vois. J'aurais bien besoin d'un remontant.

- Bonjour... Marmonnai-je à l'adresse du barman.

- Qu'est ce qu'il vous faudrait miss ?

Pensive, je regarde une rue dehors. Je vois qu'un mec se fait tabasser. Des gens passent mais ne font rien. Voir même ils filment la scène. Je perd officiellement fois en l'humanité.

-  Une bière s'il vous plaît...

- Ha désolée, ça va pas être possible miss. Je vois bien que vous êtes mineure... dit le barman.

Je soupire, dépitée. Je tourne la tête et regarde les autres clients. Ils ne parlent que de choses centré sur eux... La porte de la liberté du parle... Je sors du bar. L'hypocrisie humaine m'étouffe.

Je vais vers des rues où il y a les moins de gens possible. Après tout je suis portée disparue... Ce serait bien de ne pas attirer l'attention. Je m'adosse à un mur et regarde tranquillement le ciel. Les étoiles commencent à apparaître.

Je ne sais pas pourquoi je me donne tant de mal à faire plaisir au gens si je ne reçois rien en retour, ça n'a pas de sens.

 J'entend des pas dans l'allée d'a côté. Je n'y fait pas attention sauf que ce sont ceux de Jeff. Je prend peur mais je ne bouge pas. Il s'avance doucement vers moi.

Je vois qu'il a du sang sur son sweet. Il a tué quelqu'un. Ça ne m'étonne plus à force

- Je savais bien que ce que tu venais de faire aller t'effrayer. Tu cours vite mais je te retrouverais toujours je te l'ai dit.

- T'est vraiment fou... 

- Tu n'accepte toujours pas cette part de toi ? Il s'approche de moi et mon coeur bat plus vite.

Il me prend par le poignet. J'essaie d'enlever son emprise mais sa poigne est trop forte. Fatiguée de lutter je m'arrête. Ce qui semble le surprendre. Je soupire :

- Je suppose que t'est heureux maintenant que tu m'a corrompue ?

- " Corrompue" tu dis ? Je n'ai fait que ressortir ta vraie nature. Dit-il en riant.

- Si tu le dis...

Je tourne ma tête vers la rue. Je n'essaie même pas de m'échapper. Il a raison. Ce monde ne m'a apporté que tu dégoût alors je ne vois pas pourquoi je reviendrai ici. Tout à coup je sens une piqure dans mon cou. Je chancelle et ma tête tourne. Il vient de me piquer avec une seringue. Je m'endors petit à petit...