Just a stalker

Chapitre 7 : Le sous sol

Je me réveille lentement. Je suis dans un sous sol. 

Mais il à l'air en quelque sorte "aménagée" je suis sur un matelas et ma main est attaché à une chaine incrustée dans le mur. Je panique. Dans quoi je me suis encore fourrée ? Au bout d'un moment qui me paraît une éternité la porte en au de l'escalier s'ouvre. une silhouette apparaît. Je la reconnais. C'est Jeff. 

Mais il a enlevé son masque. Laissant apparaître un sourire découpé, ensanglanté. 

- Bien dormi ? Demanda-t-il d'un ton calme.

J'écarquilla les yeux. En vérité oui j'ai bien dormi. Mais la question n'est pas là. Cet homme me rappelais de plus en plus quelqu'un... Mais qui ? Je baissa le menton et bafouilla la première chose qui me passa par la tête :

- Je t'ai déjà vu quelque part, et ça bien avant le restaurant...

Il avait l'air de me dévorer des yeux avec une intense curiosité.

- Mon nom complet c'est Jeffrey Woods. Sa te dit peux être quelque chose maintenant ?

Oui voilà ! Évidemment, je me souvenais de tout maintenant !

- Le garçon de l'hôpital !

- J'ai le droit à pas mal de surnom on dirait.

- Qu'est ce que je fous ici ?

Il ne répondit pas tout de suite alors je mit son silence à profit pour examiner le sous sol. J'ai eu un haut le coeur quand j'ai vu un cadavre à six mètres de moi.

- C'est toi le tueur dont les infos parlent... Murmurai-je.

Je ne savais pas trop à quoi mon expression ressemblait à ce moment mais il se radoucit aussitôt :

- Précisément, mais ne t'inquiète pas, j'aurais pas à te violenter si tu te tien tranquille.

- Qu'est ce que je fous ici ? Répétai-je, ma voie commençait à trembler.

Il s'avança et se mît accroupi. Je fixait ses yeux de marbre. Avec une voie calme, mais effrayante il me dit :

- Quand tu est partie. Je me suis fait la promesse de te retrouver. 

Et avec un sans-gêne déconcertant, il caressa pensivement mes cheveux. Je n'osais pas bouger. Un sourire espiègle se dessinait sur ses lèvres. Sa me faisait froid dans le dos.

- T'est comme moi dans un sens.

Cette phrase me débloqua tellement elle me surpris. Je répondit :

- Il y a méprise. Moi je ne tue pas les gens de sang froid.

- T'en avais pourtant salement envie quand tu a tabassé Inès.

Je marqua un temps d'arrêt. Il n'avais pas tort sur ce point. Mais il connaissais même le prénom de mes harceleuses ? 

- Depuis combien de temps tu m'observe ?

- Je sais plus... Deux mois peut être ? Mais j'ai pas arrêtée de penser à toi pendant deux ans. Si tu t'inquiète pour les autres filles ne te fait pas de soucis : je m'en occuperai.

En fait c'est ce que je craignais. Connaissant son tempérament "m'en occuper" signifiait sûrement "Toutes les tuer" mais bon, je ne m'en plaint pas. De toute façon j'était tellement décontenancé que je n'arrivais plus à lâcher un seul mot.

- Je m'occuperai bien de toi c'est promis. Dit-il d'une voie onctueuse. De toute façon tu en a déjà trop vu... 

Il se tourna alors vers le cadavre, le pris par les cheveux pour le porter, et l'emmena à l'étage. Me laissant seule...

Ce n'est pas le même type que j'ai vu il y a deux ans. C'est pas possible.