Chapitre 6 : la goutte d'eau qui fait déborder le vase

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Je fixe mes pieds. J'ai eu mes 10 heures de sommeil mais j'ai l'impression d'être extrêmement fatiguée... Je suit le cours d'Histoire avec une vague attention... Inès me nargue encore plus vu que Georgina est partie.

Je vais chercher mes affaires dans mon casier. Sur la porte du casier je vois écrit au marqueur le mot suivant : SALOPE

Pas la peine de se demander qui l'a fait. Inès et ses amies rigolent juste à coté... Je sèche le cours de physique et m'enferme dans les toilettes. Pourquoi elle fait ça sérieux ? Elle a rien d'autre à faire dans sa vie ? J'essaie de me calmer et respire lentement. 

- Tout vas bien aller... Calme toi... Murmurai-je à moi même.

J'attend la sonnerie pour aller au self.

Je m'installe sur une table où il n'y à personne. Je ne prend pas grand chose... Tout sa m'a coupé l'appétit. Je remarque que il y a un miroir sur le mur d'a côté. Inès marche vers ses amies. Je prie pour qu'elle ne me voie pas mais elle se retourne et s'approche de moi :

- Alors ? T'a reçu le petit message qu'on t'a mit sur ton casier ?

Ses amies gloussent. L'une d'elle renverse mon plateau. 

- Bah alors ? T'a perdu ta langue ? Qu'elle est attardée celle là...

Cette fois ci ses amies explosent de rire. Elle me met une pichenette. 

C'est le geste de trop.

Je me lève, la prend par les cheveux, et fracasse son crâne sur le miroir. Elle s'effondre sur le sol et couine bruyamment. Elle a des débris de verres sur le visage et son sang couvre tout son visage. Ses amies crient mais ne font absolument rien. Tant mieux. Je vais pouvoir le refaire.

Je prend sa tête et l'explose sur le miroir cassé de toute mes forces une seconde fois. Cette fois ci ses dents tombent sur le sol. Elle hurle. Son visage est complètement défigurée, on dirait que toute la laideur du monde s'est réfugié dedans. Je tourne les talons. Pas question de rester ici une seconde de plus. Ses amies décident enfin à bouger et elles appellent les pompiers. Moi je m'en fous. Je part d'ici.

Je sais pas où je peux aller mais je part. Ja rentre à la maison. Même si je m'y sens même plus comme chez moi... Le chemin est assez long alors je prend du temps. Arrivée je vois ma soeur sur son téléphone.

- Maman veux que tu passe la serpillère dans la cuisine... Dit-elle simplement en me voyant.

Je ne lui répond pas. Je monte rapidement à l'étage seulement pour prendre des affaires et les fourrer dans un sac. Je descend l'escalier. Émilie ne remarque pas que je me pars. Je part je ne sais où... Mais rien ne peux être pire qu'ici !

Enfin j'espère.

Je vais en direction de l'arrêt de bus. j'attend au moins une heure dans le froid. Je réalise trop tard que je me suis trompée d'horaire. Quelle débile...il est tard... Je pars de l'arrêt de bus. Je me balade dans des rues mal éclairés pour un peu de calme.

Soudain je sens une main autour de ma taille. Elle m'attire vers la personne derrière moi. Je me débat mais rapidement on me couvre la bouche d'un mouchoir. J'essaie de lutter mais je m'endors petit à petit.

Just a stalkerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant