Le Fil rouge du Destin ~Aime moi autant que je te déteste~

Chapitre 5

Pdv: Hanabi

Hanabi: Tu m'as fait tellement peur! Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas appelé directement?

Senji: Je voulais te faire une surprise, désolé.

J'étais, à l'heure actuelle, à l'hôpital avec un alpha maladroit qui a réussi à se brûler avec de l'eau bouillante et à se casser le bras tout cela en se faisant, enfin, en «essayant» de me faire mon plat préféré.

Hanabi: C'est pas grave??? J'ai juste vraiment paniqué...

Senji: Tu à l'air ailleurs, il c'est passé quelque chose chez Tonomoé?

Il commence à me connaître un peu trop bien...

Je soupirai et repoussai la main qu'il avait tendu vers moi pour me caresser le visage.

Senji: Hanabi...

Hanabi: C'est juste que...je lui ai dis des choses que je regrette et c'est la première fois que lui et moi on se dispute comme ça, j'en avais vraiment marre qu'il ramène toujours le fait que tu sois un alpha bla-bla-bla. Il fait toujours ça mais je ne peux pas lui en vouloir parce que les seuls alphas qu'il ait connus étaient de gros cons. Je voulais juste qu'il pense autrement de toi qu'uniquement par ta caste et plus pour ta personne...mais j'ai dépassé les bornes en ramenant son âme sœur dedans.

Senji: Attends son âme sœur...tu veux dire Akashi?

Hanabi: Comment tu le sais?

Senji: Je ne sais pas, ça «ce voit» je crois? Ils ont quelque chose pour eux, tu sais, une alchimie.

Hanabi: Les âmes soeurs hein...

Senji: Ouais.

Je ne connais pas mon âme sœur, il y a même de forte chance que je ne la rencontre jamais de ma vie, cette alchimie dont parle Senji je la comprends, elle se voit avec Noroi et Kohei, Akashi et Tonomoé. Ils se complètent, c'est beau.

La destinée est vraiment fascinante...

Senji: Tu fais une tête bizarre, viens.

Hanabi: Senji, non on est à l'hôpital.

Senji: Et alors? Il n'y a que toi et moi dans la chambre.

Hanabi: Le médecin ne va pas tarder à revenir!

Senji: C'est pas grave. Je veux t'avoir contre moi.

Senji m'attirait vers lui avec son bras valide. J'abandonnai toute résistance et le rejoignis dans le lit d'hôpital, Senji me serra contre lui et embrassa le haut de ma tête. Je n'avais pas l'habitude de me laisser aller comme ça, ni de me faire cajoler, comme «çà». Je suis une grande sœur, je donne des câlins, du réconfort, je ne les reçois plus depuis longtemps. Et pourtant, Senji s'occupe de moi avec tellement de soin que j'ai l'impression de revenir à l'état de bébé. Cette sensation semble lointaine et nouvelle à la fois.

Hanabi: Tu penses qu'il me déteste?

Senji: Je ne sais pas ce que tu lui a dit mais vous êtes amis depuis tellement de temps, je suppose que tu a dû t'excuser après ce que tu as dit.

Hanabi: Oui. Tu penses qu'il à compris que j'ai dit ça sur le coup de l'énervement?

Senji: J'aimerai peut-être déjà savoir ce que tu lui a dit, pour que je puisse voir si c'est grave ou pas.

Hanabi: Je lui ai dit que je trouvais qu'il était simplement frustré parce que Noroi et moi étions dans des relations sérieuses et que lui aussi aurait pû l'être s'il n'arrêtait pas de repousser son âme sœur.