Le Fil rouge du Destin ~Aime moi autant que je te déteste~

Chapitre 6

Pdv: Tonomoé

Ce matin, le réveil fut plus que difficile. J'avais passé la nuit à pleurer et à regarder des films d'amour à l'eau de rose, je voulais boire de l'alcool avec mais je ne pouvais pas me permettre d'être bourré alors que Hikaru était avec moi. Regarder toutes ces romances m'a au moins vacciné de l'amour et des clichés pour au moins un long, très long, moment.

Enfin j'espère...

Je n'ai pas cessé de jeter des coups d'œil à mon téléphone espérant silencieusement le moindre signe d'Akashi, un message ou même une photo de lui entrain de baiser je-ne-sais-qui m'aurait suffit, mais rien. Pas de message, pas d'appel, pas de photo, rien. Le vide de cette nuit sera à jamais une leçon pour moi, je pense, une leçon que j'aurai dû apprendre bien plus tôt. Je partis dans ma salle de bain et défis mes cheveux que j'avais attaché en une natte. J'étais parti pour ne pas dormir de la nuit donc autant faire quelque chose non? Je brossais mes cheveux et pris le temps de les admirer devant le miroir. Je n'avais pas l'habitude de faire cette coiffure alors que je trouvais que ça m'allait très bien.

Je ressemble à une fille...

Loup intérieur: C'est que maintenant que tu t'en rends compte?

Oui...

Loup intérieur: Ça te déplait?

Je ne sais pas...je pense que oui...

Après tout, mes cheveux n'étaient que le fruit de mon amour pour Akashi mais le temps à passé et il n'a pas changé.

Je suis juste l'imbécile qui a gardé ses sentiments. Ils ne valent plus rien à présent.

Je saisis une paire de ciseaux et dans un excès d'adrénaline, je me coupais les cheveux d'un geste vif et net. Ma respiration était courte quand je me rendis compte de la folie que je venais de faire, la tignasse qui se trouvait dans ma main semblait me brûler et je la jetai sur le sol dans un cris étouffé. Je trébucha et tomba en arrière dans la baignoire avant de me cogner au lavabo et que l'eau froide s'allume sur moi. Je geignis de douleur et essaya avec difficulté d'éteindre l'eau à moitié sonné par ma chute. La réalisation de tous les évènements me fit me sentir minable et pleurer de plus belle. Cette nuit-là je suis resté dans la baignoire et je ne suis pas sortie dedans avant d'entendre Hikaru pleurer pour son biberon du matin.

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Hanabi: Tonomoé c'est pas vrai?!?

Hanabi était revenue ce matin avec des croissants, en guise d'excuse pour hier soir, mais elle n'arrivait pas à quitter le pallier de la porte suite à la vue de ma tête, ma nouvelle tête.

Tonomoé: Bonjour Hanabi.

Hanabi: C'est par rapport à ce que j'ai dit hier soir?!? Je t'ai vraiment blessé tant que ça?! Je suis tellement désolée Tonomoé je-!

Elle commençait à pleurer et je la pris simplement dans mes bras, n'étant pas d'humeur à m'étaler en conversation.

Tonomoé: Rentre juste prendre un café avec moi, il faut que j'aille chez le coiffeur plus tard de toute façon.

Elle me suivit à l'intérieur de l'appartement et s'assit à table tandis que je nous servais du café. Elle ne détournait pas une seule fois son regard, elle avait les sourcils froncés comme si elle essayait de chercher la moindre faille sur mon visage qui montrerait une quelconque émotion, sur ce que j'ai fait. Mais je ne sais pas, je n'avais pas la réalisation complète de la chose que je m'étais faite, de cette mutilation envers moi-même. Je bus une gorgée de mon café et accorde enfin mon regard sur Hanabi.

Hanabi: Tonomoé...

Tonomoé: Hanabi, c'est bon.

Hanabi: Comment tu peux dire ça Tonomoé?! C'est pas bon du tout!

Tonomoé: Et pourtant je te dis moi que c'est bon.

Hanabi: Mais tu aimes Akashi!

Tonomoé: C'est vrai, j'aimais Akashi. Ce que tu as dit, hier soir, m'a juste ouvert les yeux, il est temps que j'avance.

Hanabi: Et tu as vraiment commencé par cet extrême directement?! Tonomoé mais t'es complètement fou!

Tonomoé: C'est la première chose qui me rattache à lui presque plus fortement que notre fil tu sais...certe quand je l'ai fait je n'ai pas vraiment réfléchi mais maintenant, c'est fait Hanabi.

Hanabi: Oh mon- je crois que c'est trop pour moi.

Elle se leva de table et sorti sur mon balcon fumer une cigarette. Elle revenue cinq minutes plus tard les yeux complètement rouges. Elle a pleuré.

Hanabi: Tu veux que je t'accompagne chez le coiffeur?

Tonomoé: Oui, s'il te plaît.

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Nous venions de ressortir du salon de coiffure et pour la première fois depuis très longtemps, je sentis le vent caresser ma nuque. Toucher mon cou et ne rien sentir était un sentiment étrange, j'ai pleuré et Hanabi m'a serré dans ses bras. Nous sommes rentrés chez moi et j'ai passé mon après-midi à me regarder dans le miroir en me demandant quelle était ma raison pour avoir des cheveux à présent. J'ai pris mon téléphone et voir que je n'avais reçu aucune notification de la part d'Akashi me fit comprendre que c'était définitivement la fin, Akashi s'était sûrement définitivement lassé de moi et s'est probablement trouvé un oméga.

Comme ce jour-là j'imagine.

Hanabi: Tu ferais mieux d'aller dormir un peu Tonomoé.

Tonomoé: Non, ça sert à rien je ne suis pas vraiment fati-!

Hanabi: Tonomoé. Tes cernes atteignent littéralement ta bouche, vas dormir.

Tonomoé: Haa, ok...

Je partis dans ma chambre et m'allongea dans mon lit.

Il ne faut pas que j'oublie de déposer Hikaru ce soir...

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(En image on retrouve Hanabi)

Maintenant on va revenir à la chronologie normale et retrouver la fameuse scènes de «rencontre» après la nouvelle coupe mais cette fois ci du point de vue de Tonomoé. Autant j'ai aimé écrire le point de vue de Akashi, autant celui de Tonomoé à mon cœur!!♡(｡- ω -)♡(｡- ω -)♡(｡- ω -)
Le chapitre 7 est mon préféré j'espère que vous allez l'apprécier (*/▽＼*)(*/▽＼*)

(っ˘з(˘⌣˘ ) ♡ YEEESS!!!