DRARRY(2) - Cœur de loup [EN PAUSE]

Chapitre 24 : Dans tes bras

Me revoilà encore après 6 mois d'absence ! J'ai retrouvé un peu d'inspiration, donc je publierai peut-être d'autres chapitres dans les semaines à venir.

Et après ça, je serai en stage, ce qui signifie : pas de devoirs ou de contrôles, donc davantage de temps pour écrire !

Pour information, l'image d'illustration a été généré par une IA à partir de ma description.

En tout cas, j'espère que vous êtes toujours là et que le chapitre vous plaira. Promis, les choses ne vont pas tarder à avancer 😉

Bonne lecture !

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Il fait nuit noire dans le dortoir quand je me réveille brusquement, le cœur battant et les larmes aux yeux. Je ne me rappelle pas de tout mon cauchemar, mais la dernière image reste ancrée dans ma mémoire. Un éclair vert, le corps de Sirius qui s'écroule sans vie et le rire fou de Bellatrix Lestrange qui résonne encore et encore dans ma tête.

- Encore un cauchemar, Potter ? me demande une voix à ma gauche.

J'entrouvre le rideau de velours qui entoure mon lit, nous séparant et étouffant sa voix. Malefoy est assis sur le bord de son lit, les pieds dans le vide et les rideaux grands ouverts. Il me regarde quelques instants avant de fixer à nouveau ses yeux sur le sol.

- Toi aussi, apparemment.

Il soupire, signe que j'ai visé juste. Son regard croise de nouveau le miens un bref instant et j'en profite pour lui faire signe de me rejoindre d'un geste de la tête. Sans broncher, il se lève en silence et ferme les rideaux de son lit derrière lui avant de venir s'assoir à mes côtés.

- Tu ne crois pas qu'on devrait demander des potions de Sommeil sans rêves à Madame Pomfresh ? je demande.

- Non, me réponds un peu brusquement le blond.

- Pourquoi ? Tu aimes tant que ça te retrouver dans mes bras le soir ? je dis en rigolant légèrement.

- Parce que je n'y ai pas le droit, me répond-t-il simplement alors que je le regarde avec incompréhension. Tu comprendras en temps voulu. Tu n'as pas besoin de tout savoir, Potter. Mais si tu veux vraiment le savoir, tu n'as qu'à utiliser ton cerveau. Ce n'est pas si difficile, tu verras, on s'y fait rapidement.

Je sais qu'il utilise son sarcasme habituel pour faire comme si tout allait bien, mais je ne veux pas le forcer à parler ce soir. Je préfère jouer la carte de la plaisanterie en lui donnant un petit coup d'épaule accompagné d'un "ehh" plaintif. Il se retourne vers moi et nous nous mettons à rire bêtement dès que nos regards se croisent.

Il y a quelques années, même quelques mois encore, ce genre d'échanges avec Malefoy m'aurait paru impossible. Pourtant, aujourd'hui, aussi étrange que cela puisse paraître, c'est presque devenu notre quotidien. Et j'apprécie ces moments, de plus en plus. Des moments hors du temps, où on peut partager nos doutes et nos peurs à quelqu'un qui les comprend, sans appréhension d'un jugement quelconque.

- Alors comme ça, le grand Drago Malefoy sait faire du patinage artistique ? je demande après plusieurs minutes de silence.

Je le vois sourire légèrement et ses joues rougissantes trahissent sa gêne à l'idée qu'une partie de notre maison ait appris ça.

- J'ai appris quand j'étais enfant, murmure-t-il.

- Je croyais que c'était un truc de Moldu. Tes parents t'ont laissé en faire ?

- Non, pas vraiment, dit-il en riant un peu.

Je vois dans son regard qu'il semble réfléchir à quelque chose, comme plongé dans ses souvenirs.