Chapitre 18 : Rallumer les étoiles

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Chapitre publié dans les temps cette semaine ! Par contre, je n'ai plus que deux chapitres d'avance, il va falloir que je me remette à écrire...
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Bonne lecture !

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- Je n'ai pas envie de rentrer, je dis alors que nous sommes presque rendu au sommet de la tour d'Astronomie. Les autres vont encore être en train de faire la fête.

- Attendons un peu alors. Tu connais quoi des étoiles ? demande Malefoy.

Je hausse les épaules. En réalité, je n'y connais pas grand chose, hormis ce que Sinistra nous a appris en cours d'Astronomie, et comme je n'écoutais pas ses cours, je ne peux pas vraiment dire de quoi ils parlaient.

- Je pourrais t'expliquer deux-trois trucs. Si la passion de ma mère était les fleurs, la mienne serait plutôt les étoiles. On ne voit pas bien le ciel ce soir, et on risquerait d'être surpris dans les couloirs après le couvre-feu, mais je connais un endroit qui pourrait nous offrir la reproduction parfaite d'un ciel étoilé. Ça te dit ?

Je hoche la tête. De toute façon, que pourrais-je faire de mieux ? Le blond nous entraîne à travers les couloirs jusqu'au septième étage et je finis par comprendre où il nous amène. La Salle sur Demande. Le lieu qui nous offre ce que l'on souhaite.

Il passe trois fois devant la tapisserie de Barnabas le Follet et la porte se matérialise sous nos yeux. Lorsqu'on entre dans la pièce, celle-ci est immense, constituée d'un faux plafond identique à celui de la Grande Salle et les murs semblent subirent le même enchantement pour nous donner l'illusion de nous trouver au milieu d'un champ. Le sol est recouvert de pelouse, et j'ai tellement envie de mettre mes pieds dedans que j'enlève chaussures et chaussettes. L'herbe est verte et douce, c'est agréable, apaisant. J'incite Malefoy à faire de même.

- Un gentleman garde ses chaussures en toutes circonstances lorsqu'il est en public, me répond-t-il en levant le menton.

- On est pas en public, Malefoy.

Il ignore ma remarque et s'avance dans la pièce. Je le vois s'assoir à même le sol, il étend ses jambes devant lui puis s'allonge. Je le rejoins rapidement.

- Eh alors ? je dis en riant. Un gentleman n'enlève ses chaussures sous aucun prétexte, mais il peux s'affaler à même le sol ?

- Je ne suis pas affalé, je suis allongé, c'est différent. Et puis, comment veux-tu observer les étoiles sinon ?

Je ris à sa mauvaise foi, qui peut m'insupporter autant qu'elle m'amuse. Un long moment s'écoule dans le silence, où nous observons juste le ciel qui nous apaise.

- Je croyais que l'astronomie était la passion de Zabini ? C'est lui qui nous donne les cours après tout.

- Il a juste fréquenté ma famille trop souvent lorsqu'il était enfant, me répond Malefoy en levant les yeux au ciel, un petit sourire en coin comme s'il se rappelait un souvenir agréable. Dans la famille de ma mère, tous les enfants sont nommés d'après la mythologie ou les constellations, ç'a mené à une passion sur au moins l'un des deux domaines chez beaucoup d'entre nous. Tiens, regarde, dit-il en pointant vers des étoiles, voici la constellation du dragon, celle d'où je tire mon nom. Ici, il y Andromède, comme l'une de mes tantes, la mère de Tonks. Et voici, Bellatrix, l'étoile la plus brillante de la constellation d'Orion, continu-t-il en marquant une pause. Voilà le Grand Chien, son étoile le plus brillante, qu'on voit juste là, s'appelle Sirius, je sais que tu étais proche de lui.

- C'était mon parrain, je lâche sans réfléchir alors qu'il semble à peine choqué de cette révélation. Bellatrix, elle l'a tué sous mes yeux. Il était juste là, à côté de moi, pas plus loin que là où tu te tiens. Son propre cousin...

DRARRY(2) - Cœur de loup [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant