Chapitre 20 : Azkaban

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⚠️ Le chapitre suivant contient des éléments pouvant choquer un public plus sensible. Si vous ne supportez pas de lire une description d'actes de violence quels qu'ils soient, je vous invite vivement à ne pas lire ce chapitre et à attendre celui de la semaine prochaine. Les sous-entendus seront suffisants pour que vous compreniez tout de même. ⚠️

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Je suis assis sur un vieux matelas miteux posé à même le sol. Ma cellule est étroite, sale et humide. Je crois que je dois déjà m'estimer heureux d'avoir ce qui se rapproche le plus de toilettes et ce matelas troué.

J'ai faim. Ça fait deux jours que je suis là, et rien ne s'est toujours produit. Ils semblent vouloir m'affamer avant de me torturer.

Ou alors ont-ils oublié que j'étais là ?

Je me gratte le bras gauche - un mauvais réflexe - et j'observe les vêtements qu'ils m'ont donné pour me couvrir. En réalité, je devrais plutôt parler de haillons qu'ils m'ont enfilé de force.

J'entends la porte de ma cellule s'ouvrir en grinçant lourdement, puis claquer lorsqu'elle se referme. Je relève la tête, inquiet. Un homme, grand et fort, se tient debout face à moi, dans l'uniforme particulier de ces Aurors qui gardent la prison.

Si c'était pour un repas, il se serait contenté de le poser devant les grilles et de me laisser me débrouiller pour attraper quelque nourriture à travers les barreaux, comme les deux premières fois. Je ne vois aucun gobelet d'eau non plus. Alors il est aisé de deviner ses mauvaises intentions.

Mon inquiétude devient très vite angoisse lorsque je le vois lancer plusieurs sorts avec sa baguette. Il vient de nous isoler.

Totalement.

Plus aucun son ne sortira de cette petite pièce et personne ne pourra voir ce qu'il s'y passe.

Il s'approche de moi, un sourire carnassier peint sur son visage et une lueur malveillante brillant dans son regard. Il saisit violement mon visage et penche sans ménagement ma tête vers la gauche pour voir mon cou.

- "MP 80 12130", dit-il tout en me relâchant.

Ma tête cogne contre la pierre froide. Une vive douleur se répand en moi et j'en ai les larmes au yeux. Ma gorge se noue un peu plus à chaque instant. Je le vois déboucler sa ceinture et je commence à comprendre.

Il veut me faire subir ce que je considère comme la pire des tortures.

Je ne ressens plus ni inquiétude ni même angoisse, simplement une vague de panique intense et de terreur profonde qui me submerge. Je ne suis même plus apte à réfléchir, je recule simplement, collant mon dos au mur froid, et je me répands en supplications, murmurant, les yeux écarquillés.

- Tu mérites de payer, Mangemort ! me dit-il en me crachant littéralement au visage. De la vermine dans ton espèce ne devrait pas survivre tranquillement, je vais te faire passer l'envie de recommencer. Physiquement, tu es acceptable, me dit-il en me dévisagent de la tête aux pieds. Mieux que ce que j'ai pu voir jusque là.

Sa ceinture est défaite, son pantalon est ouvert. Il tombe au sol dans un bruissement, bientôt rejoint par son sous-vêtement. Son sexe, droit, gorgé de sang, se dresse face à mon visage.

DRARRY(2) - Cœur de loup [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant