Mais quel boulet, je viens de me rendre compte que j'ai oublié de poster le chapitre d'il y a 2 semaines et celui de la semaine dernière ! Si vous revoyez ce genre d'oubli, n'hésitez pas à me prévenir. Bref, voici donc le chapitre de la semaine dernière, et je posterai le chapitre de la semaine dernière demain. Sur ce, bonne lecture !
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Je décide d'aller prendre l'air. J'en ai plus qu'assez d'être assis à cette table pour réviser des cours que je connais déjà. En plus, tout le monde semble à bout ici. Entre ceux qui s'écroulent de fatigue à cause de l'Occlumancie qui leur a demandé beaucoup d'efforts, les autres qui fixent tous Malefoy et moi à tour de rôle pour comprendre ce qu'il s'est passé, et justement Malefoy qui ignore royalement tout ce qu'il se passe autour de lui, l'atmosphère de la salle commune de Cœurdeloup me rend dingue. Alors c'est sur cette pensée que je descends les escaliers de la tour d'Astronomie.
L'air frais de ce début d'automne me fait du bien et je marche calmement dans les jardins de Poudlard. Malgré la fraîcheur nouvelle, le temps est magnifique et le soleil bien présent dans le ciel, alors nombreux sont les élèves qui ont eu la même idée que moi. Finalement, ce n'était peut-être pas une si bonne idée de sortir seul à une heure pareille.
Si j'avais jusque là réussi à passer le début de l'année sans être trop dérangé par d'autres élèves grâce à la présence de mes meilleurs amis, d'élèves ayant participé à la Résistance et des trois Serpentard qui effraient tout le monde car ils sont considérés comme des Mangemorts, le fait de me retrouver seul me rend abordable. À peine ai-je fait cinq-cent mettre dans l'une des allées du jardin que je me fais aborder par un jeune élève, sûrement en première année.
- Excusez-moi, est-ce que vous pourriez me signer un autographe s'il-vous-plaît ? demande-t-il.
Incapable de refuser, je signe le parchemin qu'il me tend. Grossière erreur, je me retrouve assailli par une horde d'élèves voulant des autographes, des photos ou simplement discuter.
Comment dit-on déjà ?
Ah oui, "trop bon, trop con".Maintenant, je comprends cette expression. La nuit commence à tomber tout doucement, plongeant les extérieurs de Poudlard dans une pénombre étrange, mais quelques élèves me tiennent toujours la grappe pour discuter et je ne sais pas comment m'en sortir.
- Dégagez, prononce froidement une voix traînante dans mon dos.
Je vois tout le monde s'enfuir sans demander son reste à peine ces mots prononcés, ils avaient déjà écarquillé les yeux de terreur bien avant. Je lève les yeux au ciel et me retourne en soupirant, ne pouvant empêcher un sourire de se glisser sur le coin de mes lèvres.
- Tu aurais pu être plus délicat Malefoy, toi qui est d'habitude si raffiné.
- Un simple merci m'aurait suffit, raille-t-il, preuve qu'il n'a pas aimé la plaisanterie. Aller viens, je suis venu te chercher pour aller manger. Les autres nous attendent dans la Grande Salle.
Nous nous dirigeons vers la dite-salle et nous asseyons à notre table. En passant, j'aperçois mes quelques élèves qui restaient autour de moi tout à l'heure, avec leurs visages plus ou moins effrayés. Le repas se passe sans encombre - même si je ne mange toujours pas grand chose - et dans un silence de plomb, tous semblant être épuisés par cette journée.
Je remarque encore une fois que Malefoy n'a quasiment rien mangé. Je commence à me dire qu'il faut que je change cela, avant de me rappeler que je devrais peut-être commencer moi-même par faire de véritables repas complets avant de m'occuper de ceux des autres.
De retour dans les quartiers de notre maison, nous nous préparons tous chacun notre tour à aller nous coucher. Ceux qui attendent dans les canapés ou les fauteuils, tous aussi confortables les uns que les autres, somnolent, et ce n'est que le bruit des portes qui claquent qui les maintien éveillés.
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DRARRY(2) - Cœur de loup [EN PAUSE]
FanfictionAssis sur une chaise dans la cuisine du Terrier, la veille de la rentrée, j'avais pensé à beaucoup de choses. Les morts, les blessés, les traumatismes. Les familles endeuillées, dont celle chez qui j'occupais un siège. Et surtout, la chance - ou la...