Chapitre 22 : Discussion

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Pardon, pardon, pardon, je suis nulle ! Je n'ai pas publié la semaine dernière, ni hier ! Je me suis totalement laissée dépassée par mes cours et l'organisation de mon stage, résultat je n'ai pas pris le temps d'écrire...
Promis, j'essaie d'écrire le prochain chapitre rapidement et je le poste dès qu'il est terminé.
Si vois voyez des fautes, prévenez-moi, car je n'ai pas pris le temps de relire du coup.
Commentez votre avis et votez si ça vous plaît, et bonne lecture !

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Je me réveille le cœur battant la chamade. Toujours dans le canapé dans lequel je suis presque avachi, la tête de Malefoy repose maintenant sur mes genoux. Le feu brûle encore dans la cheminée et la petite horloge en bois sombre posée sur une petite table dans un recoin de la pièce m'informe qu'il n'est même pas encore sept heures.

J'ai revu dans mes cauchemars les souvenirs de Malefoy. Je ne ressentais plus ses sensations ni ses émotions et je sais que les images de ce souvenir qui ne m'appartient pas s'estomperont un peu avec le temps, mais l'instant c'est encore là. C'est encore bien là, ancré dans mon esprit avec trop de précision, et ça me détruit de savoir que le blond revit probablement ça toutes les nuits dans son sommeil.

Je regarde son visage endormi. Sa respiration est lente. Il a l'air calme, apaisé, et ça me fait sourire. Il ne semble perturbé par aucun mauvais rêve, c'est une bonne chose, il a besoin de repos. Je passe une main dans ses cheveux pour remettre une mèche rebelle en place, pensif. S'il arrivait à se montrer aux autres comme il arrive à le faire depuis le début de l'année avec moi, il serait probablement plus apprécié, pas seulement jugé sur son nom et ses actes passés.

J'entends un bruit léger dans le dortoir dont la lourde porte s'ouvre lentement, sûrement pour ne pas réveiller tout le monde. Sans grand étonnement, j'aperçois Hermione qui descends les quelques marches. J'avais oublié qu'elle a la facheuse habitude de se lever tôt pour profiter du calme. Elle me regarde, d'une expression étrange, mélange de surprise et d'amusement.

Je ne veux pas revivre la même scène que l'autre jour. Après cela, Malefoy et moi ne nous sommes parlé pendant des jours. Alors je fais signe à mon amie de ne rien dire, un doigt posé sur mes lèvres, mimant un s'il-te-plaît silencieux du bout de celles-ci. Elle fronce un instant les sourcils, avant d'hocher la tête et de me sourire. Je sais qu'elle ne dira rien.

J'attends une quinzaine de minutes qu'Hermione sorte de la salle d'eau et reparte dans le dortoir avant d'essayer de réveiller Malefoy. Inutile qu'il sache que le brune nous a vu, je ne veux pas de nouveau scandale. Ce serait trop dur de devoir reconstruire à nouveau cette confiance étrange qui s'établie doucement entre nous.

- Malefoy, je chuchote en me penchant au-dessus de son visage. Malefoy, c'est l'heure de se réveiller. Tu t'es endormi sur le canapé hier soir.

- Apparemment, je ne suis pas le seul Potter, marmonne le blond d'une voix encore endormie.

Il remue, se redresse, s'étire. Cette fois-ci, il ne fait aucune remarque sur notre position, aucun scandale. Je le vois fixer le feu quelques minutes, dans un silence un peu pesant. Il ose un regard vers moi et je souris doucement.

- Merci Potter, murmure-t-il. D'avoir été là hier soir. Je crois que ça m'a fait du bien d'en parler finalement.

- Chaque fois que tu auras besoin d'en parler, de ça lu de n'importe quoi d'autre, n'hésite pas à venir me voir. Je serai là pour t'écouter.

- Tu me promets que tu n'en parleras pas aux autres ? demande le blond, une lueur d'inquiétude dans le regard.

- Pourquoi je ferai ça ? J'aurai trop peur de détruire cette confiance qu'on construit. Tu sais, je crois qu'on pourrait être amis finalement, Malefoy.

- Tu le penses vraiment ?

- Pourquoi pas ? Regarde, on arrive à rester dans la même pièce sans s'entretuer, à avoir des conversations sérieuses. Et Parkinson a raison quand elle dit que nos piques ne sont même plus des insultes, juste un jeu stupide, des gamineries.

- Ce ne sont pas des gamineries, Potter.

- Comme tu veux, je dis en levant les yeux au ciel. Bon, je vais me préparer.

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- Harry, je peux te parler ? me demande Hermione alors qu'on vient de terminer le petit-déjeuner.

J'hoche la tête et nous nous dirigeons vers l'extérieur. Le froid mord la morceaux de ma peau mis à nus. L'hiver arrive. On continue de marcher ainsi plusieurs minutes pendant lesquelles Hermione ne prononce pas un mot.

- Ça se passe bien avec Ginny ? me demande-t-elle finalement.

J'acquiesce doucement, hésitant un peu. Oui, ça se passe bien avec Ginny. Mais si Hermione pose la question, c'est qu'elle a remarqué quelque chose d'anormal. Qu'est-ce qui ne va pas ? C'est vrai qu'on ne s'est pas beaucoup vu ces derniers temps, mais ça ne veut rien dire. Si ?

- Harry, arrête de réfléchir autant. Si tu penses que ça se passe bien, c'est que c'est le cas. C'est juste que vous ne passez plus beaucoup de temps ensemble depuis plusieurs mois, depuis la chasse aux Horcruxes.

- C'est vrai, mais c'est juste qu'on a pas eu beaucoup de temps pour nous, avec les guerre, les célébrations et les funérailles, tout ça, je réponds. On a passé du temps tous les deux en début d'année, et on s'est promis de recommencer.

- D'accord Harry, tant mieux pour vous dans ce cas, c'est une bonne chose. Mais n'oublie pas que si tu as le moindre problème, tu peux toujours venir me voir et me parler, complète la brune.

Je lui souris et on continue de marcher dans un silence apaisant pendant quelques mètres. Elle a beau me dire de ne pas réfléchir, je sais d'avance que je ne penserai plus qu'à ça jusqu'à ce que je comprenne ce qu'elle a derrière la tête.

- Sinon, que se passe-t-il avec Malefoy ? reprend Hermione. Vous vous êtes beaucoup rapprochés, vous ne vous insultez plus et vous êtes presque agréables avec l'autre. J'ai aussi remarqué que vous vous êtes mis à surveiller mutuellement ce que mange l'autre à chaque repas. C'est une bonne chose, mais je dois dire que c'est plutôt surprenant. Oh! Sans compter le fait que ça fait deux fois que je vous retrouve endormis dans les bras l'un de l'autre sur le canapé de la salle commune.

- Tu as lu les journaux, je réponds simplement en soupirant. Tu sais ce qui lui est arrivé.

- Non, je sais ce que le Ministère a voulu laisser paraître.

- Il a connu des choses horribles là-bas. Mais je ne veux pas en parler, ce n'est pas à moi de le faire.

- Ça veut dire qu'il t'en a parlé, dit-elle en souriant. C'est une bonne chose que vous vous souteniez l'un l'autre, vous n'êtes pas si différents finalement. Vous êtes amis alors ?

- J'y travaille. Il fuit toute interaction avec les autres. Il fuit même Zabini et Parkinson qui semblaient important être de vrais amis. Tu sais que c'est même elle qui est venue me voir mourir que je parle à Malefoy ! je m'exclame en riant.

- Impossible !

Hermione prend un air choquée et ne rions aux éclats. Je me sens bien. Je me rends compte qu'elle m'avait vraiment manquée cet été. Nous nous redirigeons tranquillement vers Poudlard riant de nos mésaventures au cours de nos années passées - en dehors de l'année dernière, évidemment.

Les heures passent doucement et l'heure du déjeuner arrive. Je mange un peu et m'assure que Malefoy fait de même. Une fois le repas terminé, nous cherchons une activité à faire tous ensemble, qui nous permettrait de nous rapprocher dans la bonne humeur.

- Et si on allait à la patinoire ? propose Susan. C'est un truc moldu, et puisque McGonagall veut qu'on face des activités ensemble et qu'on apprenne des choses sur la culture moldue.

Finalement, tout le monde fini acquiescer à cette idée et McGonagall nous autorise à quitter le château pour l'après-midi. À cette annonce, je vois Parkinson et Zabini fixer Malefoy avec un sourire en coin, et je jurerai avoir aperçu un éclair d'excitation traverser ses yeux gris avant qu'il ne retrouve son masque de glace habituel.

À suivre...

DRARRY(2) - Cœur de loup [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant