Une année sous contrat

Chapitre 28

Lindsay se retint à ses épaules alors qu'il l'avait soulevé par les fesses.

-        Je... Il faut que vous dise que.. Je n'ai jamais fait ça. Dit-elle rouge de honte !

Il fronça des sourcils, puis une expression se figea sur son visage.

Lindsay se mordilla la lèvre en attente d'une réaction, et alors qu'elle s'attendait à ce qu'il soit en colère ou bien qu'il la rejette, il avait juste souri et approcha de son visage.

-        Quand tu dis jamais, c'est vraiment jamais ? Chuchota-t-il.

Lindsay s'approcha à son tour.

-        Jamais. Confirma-t-elle.

-        Jamais, jamais ? Insista-t-il.

Lindsay se redressa et comprit qu'il la taquinait.

-        Oh je n'en reviens pas ! Vous...

Il la fit taire en posant un doigt sur sa bouche.

Doucement petite fille. Dit-il sur un ton taquin.

Son sang palpitait dans ses veines. Il avait déboutonné les premiers boutons de son chemisier.

-        Nous allons y allez doucement, mais si tu ne veux pas continuer je te comprends. Je veux aussi que tu me tutoies maintenant comprit ?

-        Compris.

Il ouvrit la porte et la déposa sur le rebord du lit.

Il se mit à genoux et la dévisagea flambant de désir.

-        Je n'en reviens pas Lindsay, tu es tellement désirable. Murmura-t-il sérieusement.

Déconnectée, Lindsay se laissa envelopper par ses yeux gris. Ils n'avaient pas du tout viré au noir, nota-t-elle silencieusement. De ses deux mains, il se mit à caresser ses cuisses en les observant comme des objets rares. Elle pouvait nerveusement sentir la chaleur de ses mains.

-        Tu es nerveuse je peux le sentir.

Bien sûr qu'elle était nerveuse ! Elle n'arrivait toujours pas à croire ce qui se passait. Son cœur se connecta aux sensations de ses touchés et se mit à battre contre ses tempes.

-        Calme-toi et allonge-toi. Ordonna-t-il.

Elle se mit à respirer rapidement puis son souffle se coupa, quand il glissa ses mains sous sa jupe pour retirer ses collants. Lindsay crut un instant que le plafond tournait. Il se mit alors au-dessus d'elle et ouvrit les derniers boutons de son chemisier, d'une douceur incroyable, il lui retira en fixant sa poitrine encore enfermée dans un dernier rempart.

-        Si ça peut te rassurer, je ne suis pas dans une mauvaise période.

C'est à peine s'il l'écoutait trop occuper à l'admirer.

-        Regarde-moi ! avança-t-il en la voyant trop timide.

Lindsay obéit alors que sa main se glissa dans son dos, pour dégrafer son soutien-gorge. Il baissa immédiatement le regard et poussa une expiration suave puis les toucha. Elle frissonna à ce contact, il coupa son halètement avec un baiser sauvage, Lindsay ne savait plus où elle était tellement c'était intense. Il caressait ses seins tout en donnant des baisers sur sa mâchoire, son cou, puis étendit ses douces pressions sur son ventre.

-        Tu es magnifique ta peau est douce.

Il se redressa le regard brûlant, Lindsay remua les lèvres sans pousser un son, hypnotisée.

Il retira sa jupe sans la quitter des yeux. Ça y est, elle était nue devant lui, complètement nue et elle le vit manquer un souffle.

Il se leva en la contemplant de loin d'un regard sauvage, il se déshabilla, et c'était à son tour d'oublier de respirer devant ce corps musclé, et quand il libéra son érection Lindsay réprima un cri de stupéfaction, elle rougit devant cette masse qui s'approchait d'elle si lentement qu'elle en avait le vertige.

-        Si vous continuez de faire ça monsieur MOORE je vais tomber folle.

Il revint au-dessus d'elle avec un air faussement furieux.

-        Tu viens de me vouvoyer ! Dit-il d'une voix rauque.

Oups ! Lindsay sourit les lèvres scellées, il empoigna sa fesse et reprit son excursion en embrassant sa hanche.

Elle se mit à trembler par ses baisers qui descendaient encore et encore jusqu'à toucher le point le plus sensible de son intimité.

Lindsay gémit et serra les dents.

C'était carrément de la torture, une douce torture qui visiblement plaisait à l'homme. Elle souleva les jambes et il les rabaissa aussitôt, la bouche ouverte elle haleta sous l'immensité de la sensation qui embrasait son corps. Enfin, il se redressa pour se mettre entre ses jambes.

En poussa une plainte sous ses yeux réclamant son corps.

Bon sang qu'il était beau !

Elle posa ses mains sur ses épaules et lui envoya d'un simple regard son impatience.

Il captura ses lèvres alors qu'elle sentit près de son entrée son sexe dressé.

Lindsay entremêla sa langue au rythme de ce dernier, et comprit par ce baiser qu'il essayait de la détourner de ce qui aller suivre.

Une pression arqua son corps entièrement, et c'est avec un cri étouffé par sa bouche contre la sienne qu'elle vaincu la douleur qui s'estompa. De ses mains, il encercla son visage en la regardant inquiet, il ne bougeait plus, il haletait seulement.

-        Tu te sens bien ? Parvient-il à dire.

-        Oui je vais bien. Affirma Lindsay en se tenant à ses épaules.

Il caressa son visage, déposa un baiser des plus pure et doux contre ses lèvres, et prit appui sur ses mains de chaque côté de sa tête. Lindsay le sentit bouger enfin en elle, et de légers picotements la gêna un bref instant avant de sentir le plaisir prendre place. Elle enfonça ses yeux clairs dans les siens et se mordilla la lèvre. Il s'arrêta quelques secondes pour l'admirer et reprit puis s'arrêta.

Lindsay noua ses jambes autour de lui et il prit son intimité tout entière.

Le rythme devenait soutenu et plus rapide, il baissa son corps sur le sien et ce sont des sons de plus en plus rauques qui se laissaient entendre dans son cou. Elle ferma les yeux emportés par des myriades de sensations.

Noah trembla, exposé à un plaisir indescriptible, il passa son bras sous son dos pour la surélevé légèrement il serra la mâchoire et fixa ses prunelles qui brillaient. Elle était si belle ainsi qu'il rêvait qu'elle explose là maintenant.

Son sexe étroit serrait le sien si fort qu'il crispa les yeux en gémissant son prénom.

Il ne s'arrêta pas de la regarder, pour visualiser chaque seconde. Il était doux et respectueux de la femme sous lui qui hésitait à montrer son plaisir en des gémissements presque inaudibles, Noah décida de garder ce rythme pour cette première fois. Elle plia ses jambes et réclama un baiser qu'il s'empressa de lui offrir, et c'est sur cette magnifique image qu'il l'entendit gémir réellement d'une douce voix mélodieuse alors qu'il explosait à son tour.

Il se laissa aller totalement en elle en agrippant ses fesses. Conscient d'être trop lourd, il bascula sur le côté pour qu'elle puisse reprendre son souffle et d'une dernière force il ramena les draps contre eux pour les protéger du froid.

La respiration encore saccadée, Noah jeta un œil à la fenêtre pour découvrir que la nuit tombait tout juste, mais la jeune femme ne l'avait pas attendu pour s'endormir encore tremblante de plaisir sur son torse.