Chapitre IX

32 11 2
                                    

*James en média*

Pdv James

15 : 50

Cette fille n'est clairement pas le genre d'Ayden. C'est le genre de filles avec qui on tombe facilement sous le charme à cause de leur pureté et de leur personnalité naïve.

Et Ayden + gentille fille = souffrance.

Je crois donc que cette fille n'est qu'un jeu pour lui. Si c'est le cas, et bien-sûr que c'est le cas, je dois l'en empêcher. Elle a l'air innocente, elle ne mérite pas d'avoir le cœur brisé gratuitement à cause de lui.

Je sors de ma voiture quand je reçois un message de Maddyson.

>Oui merci

Je suis rassuré qu'elle soit bien arrivée. La pauvre, elle sait déjà qu'Ayden est un gros forceur.

D'habitude je me fiche complètement des plans culs et des conquêtes d'Ayden, mais cette fois-ci je me sens stupidement impliqué.

Peut-être parceque j'en ai assez ?
En avoir assez de regarder Ayden faire du mal à une autre fille sans rien faire. Cette fois-ci il m'est donné d'agir et d'empêcher qu'il mette une autre fille en dépression.

Je suis devant sa porte d'entrée, j'attends depuis 15 minutes qu'il vienne m'ouvrir.

— Serieux bro ? Dis-je une fois qu'il ouvre enfin la porte. Y'a quoi à me faire attendre comme ça ?

Je le pousse puis j'entre.

— Te gêne surtout pas hein !

— Bref peu importe. Y'a qui chez toi, pourquoi tu as mis tant de temps à ouvrir ?

— Disons que je prenais juste mon temps. Renvoie-t-il en haussant les épaules.

J'inspecte la maison. Je suis sûr qu'il a ramené une de ses bimbos chez lui.

— Ouais c'est ça. Si je t'ai interrompu à tes p'tites affaires, je peux toujours te laisser tranquille tu sais.

— Mdr. Pourquoi faut-il toujours que tu aies des arrières pensées. C'est possible que je sois seul chez moi non ? Et puis j'étais juste en train de prendre une douche.

Je regarde ses cheveux mouillés puis je rigole. C'est vrai que je vois tellement des filles aller et venir de chez lui que j'en ai pris l'habitude.

— Ouais c'est ça rigole bien espèce de con. Bon dis-moi, t'es venu pourquoi ?

— Viens on va se mettre. Je vais dans son salon.

— Depuis quand t'es aussi à l'aise chez les gens comme ça ?

— C'est pas comme si tu ne l'es pas chez moi. Rétorquais-je.

Il parle alors que lui il entre toujours dans ma chambre sans frapper.

— Bah moi je fais ce que j'veux.

On se met chacun sur un divan.

— Bah moi aussi.

— Anyway, dis-moi ce que tu fous là, j'ai un rencard à préparer et tu me déranges.

— Wow, tu perds pas ton temps avec elle dit donc !

Il me regarde un instant puis se met à rire comme l'idiot qu'il est.

— Haha ! Si tu parles de la fille avec l'énorme front, je peux t'assurer que ça n'arrivera jamais ! Je m'ennuyais seulement c'est tout.

Les Chroniques De MaddysonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant