La médiathèque

Babylone

Basé de faits réels

Ce petit livret retrace mes aventures, et celle de mes amis, bien évidemment. Je peux vous assurez, cependant, que c'est bel et bien moi, la grande Babylone, l'héroïne de ce bouquin. Nous l'avons écrit ensemble, avec le gang de la médiathèque, et on s'est promis de ne rien divulguer comme infos au journaux, avant qu'ils puissent lire ce cahier. Mais je tiens à préciser deux ou trois trucs. Bien que tout les autres aient insisté pour écrire une partie de leur vie, vous aller suivre MES PÉRIPÉTIES. Et personne ne peut s'y opposer.

-Regarde, la prof parle en anglais à tout le monde, et personne comprend, c'est hilarant !!!
Franchement, si ça, c'est pas le dialogue du siècle...
C'est comme ça que j'ai rencontré ma meilleure amie Tess, une grande perche au cheveux blonds. On se gueule tout le temps dessus, on se cherche, on rigole, on parle... des meilleures amies banales.
Mais là, arrive LE nouveau personnage. Je vous présente, mesdames et messieurs...
La grande Deva Jackson !!!!
Une meilleure amie, une petite (j'accentue ce mot mais ne le dites à personne pitié) ado d'un âge mental de 0,5 ans, certe, mais surtout une sacrée psychopathe.
Je ne me rappelle pas exactement quel était notre premier dialogue, mais Deva est définitivement une tarée, au sens propre du therme. Le pire, c'est qu'elle cache très bien son jeu.
-Mon rêve, c'est de brûler ce collège.
D'accord...... pas de problème.
Autant dire que le rêve de certaines filles, c'est d'être plus jolie, de sortir avec un garçon.... Mais ici, c'était plutôt d'assassiner les gros rats de notre bahut, les profs, et tout ce qui va avec, puis brûler ce bel endroit maudit.

Quelle belle amitié, me diriez vous !!

Il y a bien évidemment, toujours une faille dans le système. Un endroit que nous refusions de détruire, un endroit merveilleux.
La médiathèque.
Pour des intellotes comme nous trois, la médiathèque est un endroit parfait. On peut lire, parler, réviser, rire....et je crois que c'est tout. Mais bon, vous ne nous connaissez pas encore totalement bien.
C'est là-bas qu'on a commencé à remarquer un groupe de garçons, qui se trouvaient dans notre classe, mais puisque notre but ultime était de tuer tout le monde, je pense qu'on en avait un peu rien à faire.
On a parlé, on s'est amusé, et hop. On a passé toute nos pause ensemble, à lire, à réviser et à éclater de rire comme dit précédemment.

Je voudrais bien vous les présenter, mais en réalité, je m'en fiche complètement. Et puis, de toute façon, je suis sûre qu'il le feront d'eux même, ces gros égoïstes.
Enfin bref, une tonne de délires complètement pas logiques accompagnaient cette belle amitié naissante.
Le gummy bear, par exemple. Un vieux bonbon en gelée de je ne sais quel animal qui traîne juste sous les bacs à livre. Chaque jour, il nous accompagne dans nos péripéties. Vous verrez plus tard pourquoi je lui donne autant d'importance.

Et puis, autant vous le dire tout de suite, si vous avez lu le résumé, l'histoire ne s'arrête pas là.
Un nouvel antagoniste, tout frais tout beau, près à vous dévorer tout cru.

La médiathécaire ultime, notre ennemie mortel....
Petra vetra.

Son vrai nom est Patricia Detraz, une vieille qui à la cinquantaine, qui porte une écharpe en tout temps qui nous crache dessus quand on emprunte un livre, avec cette délicieuse phrase qu'est :
-Donne ta carrrrrrrrrrrrrrrrte !!!
(Oui, nous avons besoin d'une carte pour emprunter un pauvre manga dont il manque déjà la moitié des pages).
Mais pourquoi changer le nom de cette pauvre femme, me diriez vous. Enfaite, tout à commencé à cause de Tess, qui s'amusait dans un coin à faire.... Je sais pas quoi, c'est Tess, vous comprenez, pendant que Deva débattait avec les garcon sur le nouveau match de hockey et que je jouais à chat avec d'autre gars. Et franchement, j'étais d'une rapidité....
Tess a découvert une petite étiquette qui devait indiquer le fait que c'était un endroit électrifié.
Il y était dessiné une petite maison, dans laquelle ce trouvaient ces pauvres petits initials:
P.V.
Ça voulait sûrement dire un truc du genre « panneau vortex » ou je sais pas quoi, rien de spécial.
Elle a hurlé Petra Vetra, car elle n'a absolument pas de cerveau, et c'est resté.
La vieille s'appellerait désormais Petra Vetra.

Mais de drôles de choses se produisaient, de plus en plus courantes.
La première que nous avons découvert se trouvait gravée sur un livre.