J'ai été avec Antoine tout le long de ce cauchemar, on ne s'est pas quitté. Heureusement, sinon, j'aurais rapidement pété un plomb.
Quand Deva nous a rejoint, ma tête me brûlait de plus en plus, j'avais du mal à analyser les informations. D'habitude, je suis plutôt adroit, je me casse jamais la gueule, mais l'arrière de mon crâne semblait bien amoché. Je ne me suis pas tout de suite inquiété, mais j'aurais peut-être dû, car aujourd'hui, je suis aveugle d'un œil.
Le petit livret avec les aventures de Gwendolinne Mitchell était authentique, nous découvrirons ensemble, petit à petit, les horreurs qu'elle avait vécu avant de mourir. En lisant ce truc, je me suis dis qu'on ne s'était pas si bien sorti.Je pensais qu'on allait nous laisser tranquille dans notre cage pour nous tuer calmement après, comme le montrait les traces autour de nous. Mais on a eu pire, comme choix de mort. Vous commencez à nous connaître, on n'a pas énormément de chance.
Notre cage a été ballotée brièvement, quelque minutes après qu'on ai tous commencé à sombrer dans ténèbres, Deva et Robert hurlant et pleurant « MAMANNNNN » et moi même en train d'insulter notre prison en allemand.
On a retiré le drap qui nous empêchait de voir la lumière, et nous nous sommes retrouvés....
Au beau milieu de la salle de lecture où il ne faut pas parler. Tout les livre avait été dégagé, il ne restait plus rien à part des ombres dessinées sur le mur, qui représentaient des choses très bizarres et des taches de sang qui bouillonnait encore de vie.
Depuis notre cage, puisque la porte de la pièce silence était grande ouverte, on apercevait nos canapés rose fuchsia favoris, ce qui me rassura quelque secondes, puis me fit faire remonter mon repas du midi dans la bouche.
Des morceaux de viande était déposés dessus en brochette, comme si les gens pouvais se servir, comme si cette charpie était de délicieux Apéricube.Sauf que cette viande n'était pas n'importe laquelle.
Des yeux, un nez, et des lèvres sanglantes était transpercé par une simple brochette, des yeux bleus clairs, les mêmes que ceux de Gabrielle.Nous n'étions pas seuls dans la salle, le remplaçant singe se tenait assis sur son « trône » (une vulgaire chaise de prof dont tout le monde rêvait de s'asseoir dessus) et nous regardait avec dédain. Ses petits yeux marrons en croissant de Lune était rempli de caca d'œil et son crâne luisant était décoré d'une couronne de barbelé.
-Restez sages.
La voix était de nouveau si puissante que je ne parvenais pas à la contredire. Je me terrais simplement encore plus profond, près des deux autre pot de colle collé. En effet, ces deux là semblait être réellement collé ensemble, ils ne respiraient que pour l'autre. Dégueu.
Je me réjouissais de retrouver Babylone, avec qui j'aurais au moins pu discuter d'un plan d'évasion sans déranger sa vie amoureuse, (la preuve elle n'en a jamais eu).Nous sommes restés ainsi pendant longtemps, avant que la porte qui donnait sur le cadavre de Gabrielle en brochette surprise se referme sur cette image qui me traumatisera à vie. Des gens était entré, la salle était bruyante, et j'apercevais même Mme. Gregig qui grignotait le côté de la narine de Gabrielle en souriant.
-Taisez vous, je vous prie.
Silence. Il avait beau ressembler à un primate, le singe semblait avoir une autorité plutôt efficace.
Plus personne n'a bougé, c'est comme si ils étaient tous devenu des statues. Même moi, je peinait à effectuer un mouvement, c'était horrible, comme la dernière fois.
-Nous allons commencer.
Il y a eu un blanc. Puis, tout le monde s'est assis par terre, au pied de l'autre remplaçant puant.
-Qu'allons nous faire, cette année ?
-Un festin.
La cage s'est ébranlée. Tout le monde avait paniqué. Le festin.... Est ce que c'était nous ?
-Ooooh... intéressant.... Mais.... On en devrait pas plutôt fai....
La malheureuse prof qui venait de parler juste à côté de Mme. Gregig se fit décapitée proprement au niveau des yeux, salissant toute la pièce de chair et de sang. Le singe venait de lui trancher le visage en deux avec une hache qui avait apparu dans sa main, comme par magie.
-Bordel de merde, ça craint....
Je n'aurais jamais imaginé que Deva puisse être aussi calme fasse à cette situation.
Robert était à l'opposé de son comportement, il tremblais, gémissait, et répétait le mot : « maman » en murmurant.
Personnellement, j'essayais de trouver une manière pour nous casser loin d'ici, mais il n'y avais aucune faille.-Bien. Ouvrez la cage.
Deux enseignante qui sentait le fromage et la viande humaine se dirigèrent vers nous, en s'humectant les lèvres ensanglantées.
Elles sortirent d'abord Deva, qui protestait en sanglotant, et l'attachèrent avec des cordes tressées comme un saucisson. Ce fut ensuite mon tour, le corde me hachurait la peau, et la peur me tiraillait le ventre. Puis, Robert se retrouva lui aussi collé à nous, comme une vulgaire saucisse dans une boucherie.
L'haleine monstrueuse des prof me brûlait la gorge, ces deux là avait sûrement mangé une des brochette... de Gabrielle.
-Bien. A présent, je vais commencer à goûter ma part. Écartez vous.
Le singe paraissait énervé, même s'il restait calme. Il nous scrutait les trois, et haussait les sourcils quand il s'arrêtait sur Deva.
-La fille est pour moi. Je vous laisse les autres.
De longues dents pointues avaient comme poussées dans la bouche des gens autour de nous, ils salivaient bruyamment en nous observant comme de bon biscuits sucrés.
-Vous.... Vous êtes des vampire ?
L'autre n'eu pas le temps de répondre, la porte s'ouvrît en un craquement, montrant une.... Non, deux silhouettes dans la lumière.
Babylone ?
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La médiathèque
Mistero / ThrillerTout à commencé avec de simples lettres gravées dans un livre.... Babylone, Robert, Tess, Deva et Baptiste, six meilleurs amis passant leur temps dans la médiathèque de leur collège se retrouvent confrontés à une drôle de réalité.... Des étranges le...