Deva

12 4 0
                                    

Mon témoignage sera bref, mais je n'omettrais aucun détails.

Au début, je ne voyais rien des activités de mes amis, pusique l'autre pot de colle me gâchait la vue. Je parle bel et bien de Robert, cet abruti fini. Il me serrait dans ses bras à n'importe quelle occasions... je n'ai même pas eu le temps de le punir correctement.
Enfin bref, après l'épisode de l'ascenseur, le calvaire avait commencé. Les événements s'enchaînaient à la suite, je ne comprenait rien. On nous a changé de cages plusieurs fois, moi la première car je faisait n'importe quoi, d'après Max. Il m'a engueulé d'avoir pété un plomb, ce qui m'a énervé, j'en convient. Je n'aurais peut-être pas du lui tordre la cheville aussi fort.... Et vu que l'ascenseur a été condamné....ça risque d'être galaire dans les escaliers avec des béquilles....

Enfin bref, tout ça pour préciser que j'ai compté, il y avait plusieurs cellules dans cet endroit, 8 pour moi toute seule. A croire qu'ils en faisaient apparaître comme ça.

-Chhhht.... Quelqu'un approche....
Aux bout de la huitième fois, je suppose qui n'avais plus de prison pour moi sans barreau tordus. Quel bande d'amateurs, oser me kidnapper....
Je me suis donc retrouvée avec tout mon groupe d'amis, sauf Babylone, qui semblait introuvable. Cette pensée me terrifiait plus je ne l'aurais cru, savoir Babylone en danger me rendait folle.
Je mourrais d'envie de savoir ce qu'on foutait ici et qui était ces gens. Pourquoi Mme. Gregig était elle habillée en infirmière ?

Pour finir, quand j'ai tenté de tout cassé dans la cage avec Tess et Baptiste, (que je n'avais pas vu, sinon je me serait tue) mais M. Droin s'est ramené et ma frappée de toutes ses force avec une.... Batte de base ball ? J'ai reçu 2 coup, avant qu'une main protective stoppe mon agresseur en action. Une vieille main ridée, entourer de bracelet rouge et noir, une main....
Ensanglantée?
Cette main appartenait à une prof un peu plus haute placée que le prof de maths, mais elle n'a fait que de piéger à nouveau.
On m'a déposée dans une autre cage, ou je n'ai pas bougé pendant un long moment. C'est alors que j'ai ouvert les yeux.
Robert et Max se tenait devant moi, leurs yeux tournants dans le vide.
Notre petit groupe était brisé, il ne restait que ça.
Deux personne dont j'étais sûre que leur cœur battait. Deux blessés, en plus, je savais qu'ils ne serviraient à rien. J'ai sombré dans l'évanouissement pendant un bon quart d'heure, et les dernières paroles que j'ai entendues sortaient de la bouche de Robert :
-Ouf... heureusement qu'on a Musclor dans notre équipe !
C'était rassurant de savoir que je me trouvais dans un groupe de bras cassé.

Quand je me suis réveillée, un tissu noir couvrait notre prison, ce qui nous empêchait de voir clair. Cette fois, les autres fous avaient pris la peine de construire une cage avec des barreaux assez serrés pour nous empêcher d'y passer nos mains. J'aurais presque été fière de leur initiative SI ILS NE NOUS AVAIENT PAS KIDNAPPÉS.

-Les gars, vous savez ou sont les autres ?
-Non. J'ai vu personne, à par Baptiste et vous, tout à l'heure.
-La dernière fois que j'ai vu Tess, c'était dans l'infirmerie maudite. Après, plus rien.
L'idée que ma meilleure amie soit morte me terrorisait tellement, que je respirait de plus en plus fort, sans réussir à gérer mon stress.
-Baptiste !!! Ou il est !!!?
-On l'a perdu dès qu'on a changé de cage.
J'ai commencé à perdre le fil de la conversation, je voyait trouble... je crois que mon prof de maths ne s'était vraiment pas retenu. En même temps, le nombre de fois où je l'ai corrigé sur ses erreurs de calculs.... que de bons souvenirs.
-Faut qu'on retrouve les autres et qu'on se barre d'ici.
-Je confirme.
-Bon, ou on va ? Faudrais essayer de briser cette cage, d'abord....
-J'ai plus de force pour ça.
-T'es chiante.
-Tu me cherche !?
-Eh, ich trouver eine Auslfug !!!
-Robert, si t'essaye de faire genre que tu parles allemand, je te frappe jusqu'à ce que tu meurs....
-Rhoooo..... matez plutôt ça !!
Sous nos pied, bien que je l'ai déjà remarqué, il n'y avait pas de barreaux. C'était le vide complet, on touchait le sol froid et métallique de la médiathèque. Autour de nous, il y avait des morceaux de viande, des os, et du sang chaud, ce qui me répugnait de plus en plus, vu l'odeur.
-Regardez...
Robert tenait un petit objet dans sa main, un espèce de carnet.
Un livre ?
Il était gravé deux ou trois insulte dessus, mais nous nous précipitons de l'ouvrir. Malheureusement, on a pas encore retrouvé ce livret pour vous le faire lire, monsieur l'agent, mais je peut vous jurer que ce qui s'y trouve est exactement ce que je vais vous raconter ici.
15 décembre, dernière jour avant les vacances
Heureusement qu'on a ce truc. Avec Flora, on arrive à se calmer en écrivant. Ça fait 3 heure qu'on est coincée dans cette cage. Je meur de froid et de faim. Personne ne vient, on va sûrement crever ici.
Gwen

-Gwen ?
-La fille du directeur disparue ? Gwen Mitchell ?
-Je.... Je sais pas.
-Elle serait morte ici ?
-Bomne question, mais c'est ce qui risque de nous arriver si on reste plantés la !!! On se casse, vite !!!
-Par ou ?

Robert avait perdu la raison, il frappait sur le cadenas qui nous retenait en hurlant de nous laisser sortir. Maximilian restait figé devant le livre en jurant en allemand, et je tentais désespérément de calmer l'autre fou avant que M. Droin et sa batte de baseball se mêle à notre petite « fête ».
Mais rien. On comptait bien nous laisser crever tout seuls.

La médiathèque Où les histoires vivent. Découvrez maintenant