Ceci est le dernier chapitre. Après celui là, il n'y aura plus de place. Lisez le en détail, je vous souhaite une bonne lecture.
MAIS ET LE MIEN ????
Bon, vous allez sûrement avoir l'occasion de remarquer les superbes remarques de Babylone tout le long de ce chapitre, la pauvre, elle n'a pas eu le dernier pour elle.
C'EST TA FAUTE AUSSI, TU METS TROP D'ESPACE ENTRE LES MOTSOn pourrait croire, après le récit fou de mes amis, que Robert et moi avons été épargné, je peux vous jurer que non.
Nous entendions tout. Les cris, les pleurs, la panique. Petra Vetra.
Tout.Au bout d'une demi-heure de hurlements et de bruits sourds qui faisaient tout trembler, il y a eut le silence. Le silence de mort.
L'angoisse montait en moi. C'était insupportable.
Les mains réconfortantes de Robert s'attardaient à la tache de retirer les saletés dans mes cheveux. Bon, c'était agréable, mais si nous n'avions pas vécu tout ça, je l'aurai tué en deux secondes.
Ce n'était pas le moment de faire des chichis.
À côté de moi, le petit rectangle noir et humide semblait me hurler de l'ouvrir. Le livre de Gwen. Je savais avec quoi il était rempli, mais ça n'empêchait pas de me stresser.
-Robert ?
-Mmmh ?
-Non.... Rien.Il eu à nouveau un silence, ou nous n'entendions rien à par nos propres souffles chauds.
-Je... je crois qu'on devrait détruire ce truc.
-Pourquoi ?
Il stoppa sa tâche.
-Tu veux détruire le dernier souvenir de Gwen Mitchell ?
-Ben... ça ne m'inspire pas confiance. Et franchement, elle n'a pas l'air d'y tenir personnellement, à ce cahier.
Mon ami sembla se vexer.
-Tu lui a demandé ? Ou bien tu la connais assez pour lire ses sentiments ?
-Mais... je disais juste...
-On en a pas le droit. Alors stop. Détruire ce truc n'assouvivra pas notre angoisse.
-Très bien !!!
Je me retournais, frappant sa main pour l'éloigner de ma tignasse.
-Deva...
-Non. C'est bon, t'as raison.Je ne comprenais pas pourquoi nous nous prenions la tête. Ce bouquin avait fait des ravages, il est à moitié responsable de la mort de Louis, voir entièrement. J'avais envie de me déchaîner sur quelque chose. Mais apparemment, il n'était pas d'accord.
Soudain, un bruit plus fin que les autre parvint à nos oreille.
On aurait dis une planche, ou un bout de bois qu'on casserait en deux.Nous nous levions regardant par la sortie, si haute, si loin de nous, où nous voyions uniquement un bout de plafond.
-C'était quoi ?
-On aurai dis un coup de feu.
-Un coup de feu ?
-Oui... ou un coup de poing... très violent.
-Violent... TU INSINUES QUE LES AUTRES PUISSENT S'ÊTRE BLESSÉS ?
-Non... mais c'est possible... ils pourraient même être morts....
-TU DIS QU'IL SONT MORT ??? ALORS D'APRÈS TOI, IL N'Y A PLUS D'ESPOIR ???!!
-Non... c'est pas ce que je voulais dire... enfin...
-ESPÈCE DE FOU !!! ILS NE SONT PAS MORTS, JE TE DIS !!!
J'attrapais le carnet, et le plaçais entre mes deux mains.
-Qu'est ce que tu...
-PUISQUE TU Y TIENT TANT À TA CHÈRE GWEN, JE M'EN VAIS L'A COUPER EN DEUX !!
-ATTEND.... ON NE SAIS RIEN DE CE TRUC, ÇA POURRAIT ÊTRE DANGE....Un sorte de poussière est apparut dans mes main, sur mes doigts, partout.
Le livret tombait en miettes, dans une traînée de fumée.
-T'as fait quoi ???
-Je... RIEN !!! ÇA A FAIT ÇA TOUT SEUL !!!
-Mais....
BAH BRAVO !! ON VOUS AVAIT CONFIÉ UNE SEULE TÂCHE, GARDER CE TRUC !!! VOUS VOUS ÊTES BIEN FOUTU DE NOUS, PAS VRAI ? EXACTEMENT COMME QUAND TU M'A DIS QUE J'ALLAIT FINIR LE LIVRE MOI !!
Je sens que ce (nouveau) marqueur finira dans le nez de Babylone....Autour de nous, les murs s'effondraient, en poussière à leur tour. Tout devenait une sorte de sable fin, sauf nous. Heureusement.
-COURS !!!
En effet, des tonnes et des tonnes de sable nous tombait dessus, on allait finir enterré vivant.
Je gardait les restes du carnet (enfin, des miettes, plutôt ) en mains, et m'enfuyait, suivant Robert, qui courait plus vite que moi.
-ATTENTION !!!'
Pas le temps de réagir.
Robert tourna sa tête vers moi, le regard interrogateur.Fin.
Un tas de poussière tomba sur mon ami en un grand boum. Plus rien, juste une montagne de poussière dont on ne voyait pas le sommet.
Je me jetais sur le tas de sable, creusant avec mes mains, le plus rapidement possible, pour essayer de le dégager.
-ROBERT !!!
Rien.
Des mouvements répétitifs et de la poussière qui s'incrustait sous mes ongles, dans mes yeux, dans ma gorge, dans mes poumons. La douleur était insoutenable, c'était impossible de respirer normalement.Je hurlais au secours, m'arrachant les cordes vocales une par une. Autour de moi, les murs s'affaissaient, j'allais bientôt mourir étouffée en dessous.
Quand le sang finit par perler au bout de mon nez, je ralentissais de fatigue. J'avais mal partout, et ce ramassis de poussière semblait infini.
Je me laissai tomber mollement, abandonnant. Quoi que je fasse, on allait tous finir par mourir. Pourquoi continuer ?
C'est toujours quand la flamme d'espoir se rallume qu'on sombre dans l'obscurité à nouveau. Nous croyions que nous allions nous en sortir. Que nous pourrions rentrer chez nous inconscients, et revenir ici pendant la pause...
Non. Plus rien n'allait plus jamais être pareil. Je le savais, mais le nier était plus simple.Soudain...
La lumière.
Une lumière chaude, réconfortante, la lumière que nous avions toujours connu. La lumière du soleil ? Non, pas assez réconfortante. Une lampe de poche ? Non, beaucoup trop froide....
Mais...
La lumière de la médiathèque.Je voyais flou, je ne comprenais rien.
Des bras réconfortants s'enroulèrent autour de mon coprs, et me tirèrent et de cet enfer.J'entendais vaguement des sons danser autour de moi.
-Derrière !!! Y'a le gosse qui est coincé dessous....
-Passez moi les bandages, on en a besoin pour celle-là.
-Remontez les, puis sortez d'ici.Finis ?
C'était fini ?
D'après les commentaires de mes amis, Petra Vetra se serait « évaporée » avec un doigt glissant sur sa bouche, comme pour nos dire de nous taire.
-Rien n'est encore finit.Si. Elle avait perdu. Et nous n'allions pas nous taire. Tant pis si vous ne nous croyez pas, monsieur l'agent. Tant pis si vous nous prenez pour des fous furieux.
Jamais nous ne nous tairons.
Quelques mystères n'ont pas été percés, laisser moi vous en parler.
Le petit objet que Max a jeté au visage de notre bibliothécaire, c'était en fait un cadenas, qu'il avait réussi à déverrouiller. Je lui a demandé comment il avait pu deviner le code, et sa réponse avait été :
-6. Le nombre dans les livres, tu te rappelle ? C'était juste le code des cadenas. C'était pour que PV s'en rappelle.D'après nos information, les montagnes de sables faisait en réalité « partie » de Petra Vetra, comme la médiathèque en entier, et quand celle-ci s'est enfuie, la médiathèque a péris. C'est ce qui nous a empêché de retrouvé la dépouille de Louis, il ne restait plus rien.
Ah, et le clown, c'était Monsieur Prat, un prof de latin random.
Le feu, c'était une sorte de force mystique que personne ne contrôlait, pas même PV. Voilà pourquoi elle en avait peur.
Le cahier de Gwen a disparut, et elle avec, enfin, c'est ce qu'on pense.
Ceci est le dernier chapitre de ce livre.
À la mémoire de Gwen Mitchell, De Gabrielle Bart, De Louis Perrier, et de toute notre future vie heureuse.
Plus rien ne sera jamais comme avant.
Deva Jackson

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La médiathèque
Mystery / ThrillerTout à commencé avec de simples lettres gravées dans un livre.... Babylone, Robert, Tess, Deva et Baptiste, six meilleurs amis passant leur temps dans la médiathèque de leur collège se retrouvent confrontés à une drôle de réalité.... Des étranges le...