Envolée étoilée [Sanemi X Reader]

Chapitre 10 : Astres réunis

Après plusieurs jours de convalescence, T/p se réveillait doucement, ses muscles lui faisait toujours aussi mal, mais elle était dans un meilleur état qu'après le combat. Elle était dans sa chambre d'enfant, la mère de T/p et Sanemi avait insistés pour que les furtifs ne la trimballent pas jusqu'au domaine des papillons car la route était trop longue et qu'il serait plus prudent qu'elle trouve des soins et du repos sur place.

Il semblait que c'était la fin de la journée, soleil entamé doucement sa descente. A ses côtés, sa petite sœur observait le ciel, en se retournant vers elle, elle vit ses yeux grands ouverts et son regard posé sur elle

« T/p ! oh merci dieu ! » elle se jeta dans les bras de sa sœur, lui faisant émaner un gémissement de douleur. « Je suis tellement heureuse de voir que tu es réveillé, comment tu te sens ? tu as sans doute faim, je reviens ! je vais t'apporter une soupe miso maman en a fait une, et je sais que tu as toujours aimé les siennes ! »

« Tu as tellement grandi Ayame...Tu es si belle, tu ressembles de plus en plus à maman. Je suis tellement heureuse de te voir. Comment ça va depuis tout ce temps ? »

« T/p...depuis que tu es parti, tout avait changé, papa, maman, l'ambiance de l'izakaya. J'étais devenue une enfant unique, je n'ai jamais vécu sans toi, alors...c'était dur, j'en venais même à regretter toutes nos disputes...Mais maintenant que tu es là, je prie pour que tu restes avec nous. Je ne veux plus que tu t'en ailles j'ai besoin de toi ! » les yeux de la jeune fille commençaient à s'embuer, mais elle se reprit immédiatement « Enfin bon ! La soupe risque de refroidir, je vais en profiter pour prévenir maman de ton réveil, elle était tellement inquiète ! »

La jeune fille pleine d'espoir se précipita hors de la pièce. Le soir tombait doucement, enveloppant la chambre d'une atmosphère apaisante. Les rayons du soleil déclinant peignaient les murs de teintes chaleureuses, tandis que la brise printanière caressait doucement les rideaux, apportant avec elle le parfum délicat des fleurs en éclosion.

T/P se releva avec précaution, s'étirant pour détendre ses muscles endoloris. Chaque mouvement était empreint de douleur, mais elle savait que la guérison était en cours, elle se revêtit de ses vêtements fraichement recousus et lavés. C'est alors que la porte claqua brusquement, résonnant dans la pièce. Son père entra, son visage empreint de colère et de frustration. La détente de l'atmosphère se rompit brutalement.

« Tu es restée suffisamment longtemps ici ! Maintenant que tu es réveillée, va-t'en ! Tu as déjà causé assez de dégâts comme ça ! », s'écria-t-il d'une voix chargée d'animosité.

Sa mère et sa sœur tentèrent de calmer le père, essayant de lui faire entendre raison, mais l'orage dans son regard semblait indiquer qu'il n'était pas prêt à écouter. T/P sentit son cœur se serrer, la douleur physique se mêlant à cette nouvelle blessure émotionnelle. Elle était enfin revenue, espérant trouver le réconfort et l'amour au sein de sa famille, mais elle était confrontée à l'hostilité de son père.

Pourtant, elle refusa de se laisser abattre. Sa détermination à reconstruire les liens familiaux ne fléchit pas face à cette adversité inattendue. Elle se redressa, fixant son père d'un regard déterminé.

« Bonjour, moi aussi je suis ravie de te voir. Papa »

« Ne m'appel comme ça ! tu n'es qu'une inconnue pour moi ! alors dégage ! sors de MA maison ! »

« On t'a sauvé toi et TA maison, et tu arrives encore à haïr les pourfendeurs ? à me haïr ? On vous a sauvé ! »

« Vous n'avez rien fait du tout ! vous avez détruit des habitations ! Le fils du marchand est mort déchiqueter et l'hôte du yashiki est mort sous des débris car tu as été incapable d'intervenir ! Vous n'êtes que des bons à rien qui causent du désordre ! Tu n'as rien à faire ici, retourne d'où tu viens ! »