𝐄𝐚𝐭 𝐦𝐞 [𝐃𝐨𝐣𝐚𝐞]

𝟏𝟑 𝓓𝓻𝒆𝓲

JaeHyun faisait sa ronde en courant, mais il s'est soudainement arrêté. DoYoung était là aussi, cela faisait une semaine qu'elle ne lui avait pas parlé, ou plutôt, qu'il n'avait même pas essayé de l'approcher. Il s'était arrêté pour le regarder, pour l'observer. Il n'était pas fou, ni même stupide, il avait vu que DoYoung perdait drastiquement du poids. Il pouvait le voir sous ses yeux. Il l'avait observé dès le premier instant et s'était immédiatement rendu compte que quelque chose n'allait pas pendant que le garçon courait, cependant, il s'est effondré au sol. JaeHyun ne comprit pas tout de suite la situation, trop pris par le choc.

«  Doyoung m'entends-tu ? il avait d'abord essayé de savoir ses battements de coeurs était régulier , et une fois qu'il s'en est assuré, il s'est senti un peu mieux. Un des élèves avait rapidement appelé les urgences.

DoYoung s'était évanoui  soudainement. Il avait l'air bien il y a un instant.

Lorsque les secours  arrivèrent, JaeHyun  monta avec lui. Il ne pouvait certainement pas rester là à attendre d'entendre quelque chose. On lui avait demandé des détails sur l'incident, des informations sur le garçon et ses parents. Quand ces derniers sont arrivés à l'hôpital, Jaehyun ne s'est pas approché d'eux, au contraire. Il voulait écouter. Les deux parlaient à un médecin.

« Qu'est-il arrivé à doyoung ? demanda la mère.

"Il s'est évanoui alors qu'il suivait un cours d'éducation physique. L'analyse montre que le garçon manque de vitamines importantes. Il semble sous-alimenté". Lorsque Jaehyun a entendu ces mots, il  comprit qu'il n'était pas le seul à l'avoir remarqué.

"Sous-alimenté? DoYoung mange, je le sais avec certitude", mais Jaehyun savait que la femme ne savait absolument rien.

"Les tests sanguins parlent d'eux-mêmes. Le garçon mange mal, ou mange peu. Quoi qu'il en soit, je vais prescrire ces suppléments" écrivit-il quelque chose sur une feuille qu'il leur tendit à tous les deux.

Jaehyun attendit que ses parents lui rendent visite et partent avant d'entrer dans la pièce. Il a essayé de ne pas faire de bruit et d'être délicat. Mais cela n'a pas suffit, l'homme frêle était déjà réveillé et confus.

"Je t'ai fait venir ici. Tu t'es évanoui,"

" merci," acquiesça-t-il.

"Comment vas tu?"

"Mieux," répondit-il sèchement, espérant qu'il partirait rapidement.

"Le médecin a dit que  t'as prescris, n'est-ce pas?"

« Vous êtes un observateur, n'est-ce pas ?

"Seulement quand quelqu'un m'intéresse" acquiesça-t-il, fixant le garçon qui était allongé sur le lit.

Doyoung sentit une agréable sensation de chaleur l'envahir, mais il la réprima rapidement. Il n'avait pas le droit, il n'était pas légitime de ressentir ça.

Il s'est trompé.

Il n'était pas obligé. Il n'aurait  pas dû l'aider.