𝗢𝘀- 𝗟𝗲𝗼𝗽𝗶𝗸𝗮

𝐀 𝐬𝐭𝐨𝐫𝐦𝐲 𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭

Après avoir fait un détour à la boutique dans l'angle de la rue, Kurapika pressa légèrement le pas sous un ciel gris et orageux. Il avait hâte de retrouver sa maison, qui n'était non pas faite de brique, mais de chaire, de cheveux de jais coiffé en pique, et d'un jolie nez, décoré d'une petite paire de lunette ronde.

Enfin, il arriva devant une porte principal des plus banales, cette porte qu'il aimait tant voir, lorsqu'il s'agissait d'entrer, afin de regagner la partie manquante de son âme.

Les escaliers lui paraissaient toujours être infini, et durer une éternité. C'était comme la dernière épreuve avant d'arriver au but d'une vie.

Puis la porte qui se dressait fièrement, semblant attendre impatiemment qu'on l'ouvre, rayonnait de milles éclats, aux yeux de Kurapika.

Et contre toutes attentes, il pénétra dans l'appartement;

Son regard se posa sur Léolio, endormi les bras croisé sur son bureau, au beau milieu de son jolie bazar;

Ses lunettes de vues glissaient le bout de son nez, et se soulevaient lentement au rythme de la respiration du brun. Autour de lui, était éparpillés de nombreux livres sur l'anatomie, ouverts aux pages montrant différents schémas détaillés.
Un crâne en plastique posé là dans une direction opposé, brillait sous la lampe de bureau encore allumée.
Des crayons et des fluos chevauchaient les ouvrages par ci par là.
Sur le mur au dessus, était accroché toutes sortes de fiches, de schémas, de croquis.
C'était beau et harmonieux, ce désordre imparfaitement parfait.
Tout cela, créant la scène parfaite, d'un étudiant en médecine considérablement épuisé.

Kurapika sourit tendrement, et s'avança à pas de velours.
Il retira avec précotion les lunettes du brun, et posa délicatement un plaide sur ses épaules.

Il ôta la tasse de café posée près du coude de Léorio, qui laissa place à un élégant croquis, posé discrètement là sur une feuille jaunis.
Dessus était dessiné un jeune garçon, aux grands yeux, souriant faiblement, ses cheveux d'or , semblait-il, retombant joliment sur son visage.

Kurapika: C'est...

Il termina sa phrase dans son esprit, les lèvres étirées vers les extrémité de son visage, en un sourire indescriptible. "C'est moi.."

Un violent éclair fit sursauter Kurapika, et Léolio par la même occasion. L'orage grondait maintenant au loin, et la pluie avait désormais commencé à tomber gracieusement, prenant son envole de son petit nuage, avant de s'écraser avec élégance sur le pavé.

Le brun se redressa doucement, l'esprit embrumé; Il s'étira en grognant légèrement, avant de frotter ses yeux;

Léorio: Ohhh, Kura, pardon, j'ai du m'assoupir... Tu aurais dû me réveiller!

Kurapika: C'est bon, je viens d'arriver.

Léorio posa son regard sur le dessin exposé à la vu du blond, et rougis légèrement en le dissimulant sous un livre.

Léolio: Hum, tu veux boire quelque chose?

Kurapika: Laisse moi m'en occuper, tu es épuisé.

Léolio: Mais non, j'insistes! Et puis tu es mon invités, je-

Kurapika coupa le brun dans son élan avec un doux baiser, plaquant fermement ses lèvres sur celle de Léolio, étant maintenant certain qu'il se taise.

Kurapika: Laisse donc les autres prendre un peu soin de toi, pour une fois.

Comme ensorcelé, Léolio finit par obéir, et attendit le Kuruta sur son lit, installé près d'une fenêtre.
Le volet était encore ouvert, et on pouvait apercevoir la pluie tomber sous le ciel noir étoilé.
Les réverbères étaient presque tous éteint, et une atmosphère paisible régnait maintenant, renforcée par la lueur des quelques bougies allumées là, sur l'appuie de fenêtre, éclairant directement le visage de Léolio.
Seuls les rares éclaires coupaient ce calme réconfortant.

Kurapika arriva finalement, un petit plateau dans les mains, où était posées deux tasses de chocolat chaud bien fumant, accompagnées de quelques gâteaux qui était du genre à réchauffer les cœurs.

Léolio: Ce sont mes préféré!!

Kurapika: Je suis passé en chercher avant de venir ici. Dit-il dans un sourire, aussi doux que sa personne

Le blondinet s'installa dans les draps défait de son amoureux, et y savoura un instant l'odeur délicieuse de Léorio, imbibée dans ces coussins.

Alors, il posa sa tête sur l'épaule du brun, et ainsi, ils savourèrent leurs chocolats sans trop rien dire, écoutant simplement la douce pluie tomber à travers la fenêtre.

Maintenant allongés, les yeux rivés vers le plafond, Kurapika sentait et entendait la douce respiration posée de son amant.

Kurapika: J'aime beaucoup l'orage...

Léolio: Hmmm...

Léolio somnolait déjà, et n'écoutait plus qu'à moitié;
Kurapika détendit alors son visage en observant celui qu'il aimait sombrer dans un agréable sommeil. A la lueur des bougies, il se faufila dans les bras de son aimé, passant une jambe au dessus de celle de Léolio, et se mit à serrer légèrement sa taille.
Dans son étreinte, il murmura, avant de se laisser aper par le sommeil à son tour;

Kurapika: Tu sais, l'orage et la pluie sont deux mélange grandiose et puissant. Mais rien ne parviendra à égaler la lueur ardente de passion d'une bougie. Tant que tu existeras, la flamme brulera...