Un mafieux pas comme les autres

2.9K 90 2
                                    

Après avoir repris mes esprits 

J'ai pris un peu d'argent et je me suis dirigé vers la pharmacie la plus proche. 

Ouverte 24h sur 24.

Le pharmacien n'ose pas poser de questions. Il me donne ce que je veux.

Je sors de la pharmacie.

Étrange .. Pourquoi il était si terrifié?

Peut-être le fait que j'ai acheté tout le nécessaire pour soigner une plaie au beau milieu de la nuit?

Soudain, je trébuche et tombe. 

- stai bene ? ( tu vas bien )

Je tourne la tête, et j'aperçois un homme , complètement vêtu en noir en train de fumer.

Je hoche la tête et je me lève pour taper le sprint de ma vie, mais je n'arrive pas.

Je sens l'homme s'approcher de moi.

- c'est sûrement une entorse.

Je n'ai pas le temps de regarder dans ses yeux que je sens que je vole dans les airs.

Valencia : Chiedimi ! ( pose-moi !)

?- t'es vraiment difficile toi.

Je bouge dans tous les sens pour descendre. 

Finalement, il me pose.

Et j'essaye une nouvelle fois de courir.

? - je ne frappe pas les femmes.

Je m'arrête. 

Pourquoi je m'arrête ? Je le crois ? Il dit ça pour que je tombe dans son piège ! Je dois courir !

Mais je reste figée. 

?- je sais que je ressemble à une menace, mais mon chef nous interdit de faire quoi que ce soit aux femmes.

Je le regarde. 

?- ton nom.

-Valencia

?- Matteo.

Il me porte et je lui explique la situation de ma sœur.

Matteo : et comment elle est blessée ?

Valencia : aucune idée. 

Matteo : et elle s'appelle comment ?

Soudain, son téléphone sonne. Nous arrivons juste devant la porte de la maison et nous entrons.

Matteo : Si signore... ( oui chef ) 

Notato. ( c'est noté)

Il range son téléphone et nous entrons chez ma sœur.

Je le sens devient tendu derrière moi.

Valencia : un problème ?

Matteo : La célèbre prostituée Bianca ?

Je grimace, elle s'est fait une réputation, ce n'est pas possible...

Je lui change la serviette froide sur son front. 

Et Matteo s'occupe de sa plaie maligne.

Matteo : j'ai besoin d'un scalpel. Quelqu'un lui a tiré dessus. J'dois enlever la balle et coudre tout ça. 

Valencia : mais je n'ai pas acheté ça moi...

Il me dit d'attendre et il sort puis 10 min, il revient avec le matériel nécessaire. 

Il reste 2 h à travailler sur la plaie. Dans ce temps, sa fièvre est tombée. 

Valencia : merci beaucoup. 

Matteo : pas de quoi. 

Il s'apprêtait à partir. 

Valencia : voulez-vous boire quelque chose ? Où manger ?

Matteo : peu d'eau ferait l'affaire, mais autre non. Il est 4h du matin je dois y aller.

Je hoche la tête et lui donne un verre d'eau.

Matteo quitte la maison et je pars dormir dans ma chambre. 

𝕃𝕖 𝕡𝕒𝕣𝕣𝕒𝕚𝕟 | Original Où les histoires vivent. Découvrez maintenant