La dette

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Je me réveille en sursaut. 

Bianca était penchée sur moi, furieuse.

Je me redresse, avec un mal de tête atroce.

Bianca : tu n'as pas ramené un docteur, j'espère ?!

Valencia : non.

Bianca : et qui a fait le taff hein ?! QUI ?! 

Valencia : je ne sais pas qui... Un certain... Matteo.

Bianca semble péter un câble.

Bianca : ET À QUEL PRIX ?!

Valencia : rien.

Bianca : TU PENSES QUE JE VAIS CROIRE ÇA ?! UN MAFIEUX M'A SOIGNÉ ! ET PAS N'IMPORTE LEQUEL ! LE BRAS DROIT DE LEANDRO COSTA ! LE CHEF DE LA MAFIA SICILIENNE ?!

Valencia : O-oui?

Bianca : s'il n'a pas couché avec toi donc il a pris de l'argent.

Valencia : Bianca, il n'a rien pris. 

Bianca s'assoit sur le lit a côté de moi.

Soudain, elle me prend par les épaules. 

Valencia : eh! T'as pas mal ?! Lache moi!

Bianca : Valencia. T'as touché a l'argent dans le sac ?!

Bianca était sur le point de m'assassiner.

Valencia : che cazzo hai?! è come se mi avessi riportato abbastanza soldi per comprare il pronto soccorso! ( Putain t'as quoi ?! Ce n'est pas comme si tu me ramenais suffisamment d'argent pour que j'achète les premiers soins moi !)

Bianca me lâche et court vers sa chambre, prend le sac d'argent et revient. 

Elle le vide sur le lit et commence à compter. 

Une demi-heure plus tard. Et pour la première fois , elle fond en larmes.

Je ne l'ai encore jamais vu comme ça. 

Bianca : il y avait  150 mille euros Valencia ! Le chef les veut pile 150 ! Et là y'en a que 97 mille euros.

Valencia : oula je n'ai rien dépenser moi ! Je n'ai pris que 300 euros moi !

Bianca : ce putain de Matteo nous a volées !
T'ES CONNE DE FAIRE ENTRER EN INCONNU DANS LA MAISON ?!

Valencia : arrête de crier sur moi ! J'ai une entorse à la cheville et il m'a aidé. 

Bianca : VALENCIA TU NE PENSE PAS SAVOIR LA GRAVITÉ DE LA SITUATION ! C'EST UNE DETTE QUE JE VOULAIS PAYER À UN GRAND CHEF !

Valencia : putain depuis quand tu as des dettes Bianca ?! Depuis quand t'es populaire en tant que prostituée ?! Tu m'as dit que tu travaillais dans un petit café ! Tu m'as menti, Bianca ! Tu me laisses jamais sortir de la maison et tu me donnes à peine de l'argent pour manger ! Putain ! T'as 10 mille euros cachés dans ton armoire spécialement pour tes besoins personnels ! Et oui avant que tu me cries dessus,  j'ai fouillé ! T'as environ 80 sacs de drogue de méthamphétamine cachés partout ! J'en ai assez Bianca ! 
Je me barre d'ici ! Et avant que tu me sors une de tes phrases, je vais prendre 1 mille euro avec moi pour acheter un téléphone et me trouver un endroit pour vivre et trouver un travail ! 

Je commence à ranger ma valise.

Bianca : tu n'es pas ma sœur. 

Je la regarde, mes yeux brouillés de larmes.

Bianca : t'as toujours été la petite adorée de grand-mère. 
Tu me l'as volé !

Bianca saute sur moi et je la pousse rapidement en l'affaiblissement en appuyant sur sa plaie.

Elle crie de douleur.

Soudain, la porte sonne.

𝕃𝕖 𝕡𝕒𝕣𝕣𝕒𝕚𝕟 | Original Où les histoires vivent. Découvrez maintenant