Bien, éloigne toi donc d'ici,
De cette frêle Agnelle que je suis.
Elle est lasse et en assez eu pour ce soir
Les mots se sont tissés, tels des fils soyeux,
Dans l'éclat des vers, où l'émotion se noie.
Dans la clarté de cette nuit étoilées
Mes mots se sont envolées
Laissant sur leur passage qu'amertume
Tel un papillon libre ma plume devient posthume,
Les pages se noircissent d'une envie folle
D'essayée de réveiller cette bestiole,
Mais parfois, en secret, l'ombre se faufile,
Et mon cœur s'éprend d'une mélancolie subtile.
Alors, je m'éloigne de ce monde, de ce loup
Tapis dans l'ombre, assoiffée du sang de l'Agnelle,
Refréner cette ardeur jaillissante pour ce loup
Maîtresse de son destin, je resterais la frêle Agnelle
© « Anicia. »
27/07/2023

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Recueil de texte
KurzgeschichtenSeulement quelques tâches d'encre projeter sur une feuille blanche. (2014 à nos jours)