L'inventrice masquée - Trafalgar Law

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Peu de temps après, le chirurgien de la mort avait suivit la petite Ria, 7 ans jusqu'à sa maison.
Il était partit seul pour ne pas effrayer le village et être plus discret, se demandant comment il c'était retrouvé embarquer dans cette histoire.

"Ria, c'est toi ?" Dit une voix féminine à l'étage de la maison.

"Maman, j'ai trouvé un médecin  !"

Sa mère descendit en courant, se demandant qui sa fille avait encore été dérangée.
Elle se sentit prise de vertiges face à l'homme recouvert de tatouages, un sabre à sa taille et au visage sombre.

"Qu-qui êtes vous ?" Demanda la femme en mettant sa fille derrière elle.

"Le meilleur médecin de grand line."

"Sortez de chez moi !"

"Maman... il n'est pas si méchant qu'il en a l'air...  il peut aider Miko, il faut lui faire confiance."

"Si j'avais voulu vous tuer ce serait déjà fait, je dois vous avouer que je suis vraiment pas d'humeur à perdre mon temps, donc soit je soigne votre gosse soit je me casse maintenant."

La femme serra son poing face aux propos du pirate mais avait-elle vraiment le choix ? La fièvre de son petit garçon de 4 ans ne baissait pas, cela faisait des jours qu'il ne mangeait plus et ne réagissait aucunement aux traitements du médecin du village.

"D'accord... s'il vous plaît aidez nous." Fini-t-elle par dire presque en regrettant déjà.

Law suivit les deux filles jusqu'à l'étage où un jeune garçon dans un état pitoyable dormait.

Il s'installa accroupi à côté du petit lit et commença à l'ausculter.

"A-attention !" Dit la mère paniquée.

"Laissez moi faire, si on ne s'en occupe pas rapidement, il mourra."

Elle se mit à pleurer discrètement pour ne pas perdre la face devant sa fille.

Au bout de 20 minutes Law se releva.

"Je vais préparer le traitement qu'il faut, je reviens dès que j'ai tous les ingrédients." Il se leva et partit sans un regard pour la mère.

Le lendemain matin, la fièvre était enfin tombé,  quand Law était repassé voir son petit patient.
Il avait été remercié encore et encore par la mère en pleure de voir son enfant enfin aller mieux.

Law c'était sentit enfin un peu heureux au fond de lui, même si l'image de sa compagne ne lui quittait pas l'esprit.

Elle avait froid et mal, enchaînée à un mur dans une pièce vide.
Son état c'était enfin  amélioré pouvant laisser place aux séances de tortures pour son plus grand malheur.

Elle tenait bon depuis 1 semaine, elle n'avait rien dit, rien fait à part subire.

Alors qu'elle tentait de dormir comme elle pouvait, une présence se fit sentir dans la petite salle où elle logeait.

"Tu ne vas donc rien  dire ?"

Elle releva la tête pour croiser le regard du fameux Sengoku, le visage attristé.

"Waw... rien que ça... " dit-elle difficilement en souriant en coin.

"Lyanne Kento, pourquoi ne parles-tu pas ? Tout serait plus facile pour tout le monde."

"J'ai... pas... envie. "

"Tu sais, je suis au courant pour ta relation qui semblerait ambiguë avec ton capitaine, des rumeurs comme quoi tu restes seule sur des explorations avec lui, que tu lui tiens la main parfois dans des rues écartés... ce serait dommage qu'il lui arrive quelque chose alors qu'il n'a plus rien pour se protéger."

Elle releva sa tête d'un coup, essayant d'être certaine de ce qu'elle entendait.

"Oh... il semblerait que j'ai vu juste." Continua le chef de la marine.

"Il est plus fort que ce que tu ne penses... il sait se défendre."

"Je n'en doute pas mais est-il capable de se battre contre un amiral et des pacifistas ?"

Elle déglutit difficilement, comprenant la situation dans laquelle sa famille allait être mise.

"Je te laisse une semaine pour me donner ta réponse, après ça, je lance cette attaque contre eux."

Il sortit, la laissant seule dans ce cauchemar interminable,  elle rêvait de mourir, quitter ce monde pour protéger ses amis et le reste des innocents de ses armes.
Mais même mourir lui était impossible ici.

Le petit garçon était enfin complètement guéris.
Law dormait mal depuis 1 semaine, faisant cauchemar sur cauchemar chaque nuit.
Il tentait de se reposer comme il pouvait, assit sur la plage.
Une présence enfantine ne le lâchait plus depuis deux jours.

Ria semblait être sa fan, le suivant dès qu'elle pouvait même si il râlait à chaque fois que sa petite tête blonde se montrait.

Elle respectait malgré tout, la plupart du temps  le silence dont il avait besoin, son visage et ses cernes ne mentaient pas même pour une enfant si jeune et innocente, il était malheureux.

"C'est qui Lyanne ?"
Dit-elle doucement en regardant les petites vagues s'écraser devant eux.

"Pardon ?" Dit-il en tournant son regard sur elle, surpris.
"Comment connais-tu ce nom ?"

"J'ai entendu Bepo en parler avec un autre monsieur l'autre fois, ils avaient l'air triste."

Law resta un moment silencieux ramenant ses jambes près de son torse.

"C'est à cause d'elle que tu es triste ?"

Law eu un léger sourire à la franchise de la petite Ria.
"Oui..."

"C'est ton amoureuse ?" Dit-elle avec des étoiles pleins les yeux.

"C'était... elle n'est plus de ce monde."
Son regard vide se retira sur l'eau infini face à lui.

"Oh... "
Elle se mordit l'intérieur de la joue, comprenant qu'elle avait mit un pied dans le jardin secret du pirate.
"Elle était comment ?"

"Hm... comment dire... elle était plutôt grande pour une femme, elle avait des cheveux aussi rouges que des rubis, un vrai trésor. Ses yeux bleus me faisaient souvent penser aux mers turquoises des îles estivales, ça me réchauffait mon cœur."
Il posa son dos sur le sable pour fixer le ciel, les bras croisés sous sa tête.
"Elle était forte même si elle disait toujours le contraire, très intelligente aussi, c'est ce qui lui a valu de perdre la vie.
J'étais toujours impressionné de son courage qu'elle a gardé jusqu'au dernier moment, tu sais elle nous a tous sauvé ..."

"Elle devait être très belle ta madame ! Elle te manque encore beaucoup ?"

"Horriblement... son rire surtout...sa voix et ses mains douces... "
Law sentit son cœur se serrer et son estomac lui donner la nausée.

La petite main de l'enfant essuya la larme qui coulait sur la joue de Law, lui même surprit de laisser aller ses sentiments devant cette enfant.
Il n'y avait peut être pas que du mauvais chez cette mioche.

"Elle doit veiller sur toi et tes copains maintenant !" Dit-elle d'un grand sourire.

"J'espère." Répondit-il avec un sourire à son tour.
Pourtant au fond de lui, une douleur au ventre provoqué par une boule de stress ne le quittait pas depuis plusieurs jours, comme si la peur de quelqu'un le rongeait à son tour.