À mon réveil, la première chose que j'aperçois est le dos nu de Colen. Il me semble perdu dans ses pensées, assis au bord du lit. La brise matinale ne semble pas le déranger, il reste indifférent et immobile. Je me lève gentiment pour me placer derrière lui, mes baisers sur son cou semblent lui plaire. Ses mains serrent les miennes, signe de son affection et douleur.
Colen : Je suis désolé.
Je m'arrête et je le regarde droit dans les yeux. Ce dernier me regarde à son tour, souriant à moitié.
Moi : Non. Je ne veux pas ça.
Colen : Nathan...
Je l'embrasse puis une fois qu'on se lâche, je garde mon front collé au sien.
Moi : Ne t'excuse pas. Je suis ton mari, on s'est promis de tout se dire.
Il ferme ses yeux et frotte gentiment son visage au mien.
Colen : Je ne veux juste pas mettre tout ce lourd passé sur toi. Tu mérites mieux...
Je l'interromps - je positionne mes mains autour de son visage forçant ce dernier à me regarder.
Moi : Non. Ne dis pas ça. Je t'aime et je veux qu'on se partage tout.
Il m'embrasse et se met sur moi. Le poids de son corps m'est familier, je veux qu'il continue, qu'il me mange. Mes jambes s'ouvrent et il se met parfaitement entre. Je pouvais voir son dos, son séant nu et je sentais son entrejambe contre moi. Je souffle : Embrasse-moi...
Ses baisers descendent au fur et à mesure qu'on s'endurcit. Ce chemin qu'il connaît si bien semble nouveau pour lui, il a changé et je pouvais le sentir. Ses gestes sont devenus plus animaliers, plus durs, plus intenses qu'auparavant. Ma respiration s'accélère en sentant sa langue mouillée sur mon bassin. On se regarde, ses yeux brûlent de désir.
Colen : Je vais te dévorer.
Le lion se saisit de mon engin et je me rends poussant un dernier cri : Colen... Il n'entend plus rien, passionné dans sa démarche, il me dévore.
Moi : Je te veux à l'intérieur de moi...
Il ne répond pas.
Moi : Colen... ?
Je recule en le repoussant gentiment. Ce dernier semble confus - je m'approche et je lui fais un câlin, sa tête se pose sur mon épaule : Shhh... tout va bien... Une fois que nos corps se séparent, il se lève.
Colen : J'ai faim ! Tu veux des pancakes ?
Il se force à paraître normal et je le vois. Cependant je fais semblant de pas le voir : Hmm... Oui, fais-en trois pour moi. Le lion part me laissant inquiet sur le lit. Que dois-je faire pour le retrouver ? Où est-il ?
Je pars me doucher pendant qu'il cuisine, mes larmes se confondent avec l'eau froide de la douche. Une fois mon masque de joie mis en place, je descends le rejoindre.
La table de cuisine est joliment apprêtée et les pancakes semblent délicieux : Que fais-tu ? Viens manger. Je m'assois devant lui, ce dernier boit son café.
Moi : Par rapport à lui...
Il me regarde.
Colen : Rayan. Tu peux dire son prénom, tu sais ?
J'apporte un bout de pancake à ma bouche, son goût sucré me réconforte.
Moi : Oui...
Je fais une pause.
Moi : Est-ce que tu sais où il se trouve ?
Ses pupilles se dilatent, il est inconfortable mais essaye de le cacher derrière un léger sourire.
Colen : Cela fait déjà un long moment et je pense que c'est mieux que je n'entre pas en contact avec lui.
Je pose ma fourchette.
Moi : Je pense que tu le veux.
Sa mâchoire se contracte, il boit.
Colen : Que veux tu dire par là ? Je t'aime, tu le sais.
Je finis mon plat et je reformule : Je voulais dire que tant que t'auras pas fait face à ce passé... on ne pourra pas avancer, tu le sais.
Colen : Même si je le voulais, Rayan ne voudra pas. Je l'ai abandonné après tout.
Je me lève et je m'assois sur ses jambes.
Moi : Au moins tu seras soulagé d'avoir essayé.
Il baisse son regard.
Moi : Essaye.
Il me repousse afin de se lever : Je dois taffer... on en reparle plus tard. Je retiens son bras avant qu'il parte : Promets-le-moi. Son regard se pose sur le mien, il soupire légèrement avant de sourire : Je le promets.
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MON DADDY 5 (2 SUR 2) (boy X boy)
RomanceAprès l'ouverture de Colen sur son passé douloureux avec Rayan, Nathan tente de persuader Colen de guérir ses démons. Rien n'est sûr quand on ouvre une plaie. Encore moins quand les démons réapparaissent. «Promets-le-moi. Son regard se pose sur le m...