La porte en bois massif gémit légèrement lorsque je la pousse, laissant entrer un souffle d'air humide. Le vestibule dallé de pierre est éclairé par la lueur vacillante des chandeliers en cristal. Leurs pampilles scintillent comme des diamants sur les motifs complexes du parquet, deux complices de notre désir. On s'avance mouillant tout sur le passage. Mes pas sont étouffés par le vieux tapis épais, petit à petit, je sens que je franchis une frontière intime. Je m'avance vers la fenêtre, tirant les rideaux en dentelle. La pluie continue de tomber, rythmant mes pensées. Colen est là, à mes côtés, ses mains sur mon bassin. La chaleur de son contact réveille des sens autrefois éteints.
Mon salon s'étend devant nous, une pièce où le temps semble s'être figé. Les murs sont habillés de tapisseries aux couleurs douces et harmonieuses, des scènes pittoresques et des allégories d'éros. Les meubles en bois sculpté portent les marques du temps, leurs courbes gracieuses témoignant d'une époque lointaine où la subtilité et retenue étaient des vertus. Des fauteuils à dossier droit encadrent la cheminée en marbre blanc, où, des flammes dansent encore fortement. Par son odeur, son bruit, sa chaleur, sa lumière, nous sommes guidés, comme hypnotisés vers le canapé recouvert de velours bleu.
Un grand miroir doré trône au-dessus de la cheminée, reflétant la lumière du grand lustre. J'y croise mon propre regard, empreint de désir et d'anticipation. Nos ombres dansent sur les murs, comme des porcelaines délicates. La bibliothèque, dans un coin du salon, abrite des ouvrages reliés de cuir, des manuscrits anciens, témoins des vices et prières des poètes. Les étagères sont remplies de vases en cristal et de statuettes en bronze, leur regard fixe ces porcelaines délicates dansant comme le feu.
Nos atours se décollent comme la pluie tombant au sol. Mon regard se fixe sur celui de Colen, une lueur des flammes teint ses doux yeux. Sa bouche s'entrouvre en parcourant mon corps de ses yeux : Nathan...
Je me couche sur le canapé. Colen ne tarde pas à me couvrir, peau contre peau, une chaleur s'empare de mon corps. Ma tête se penche naturellement en arrière. Daddy s'empare de mon cou, tout en douceur, il l'embrasse, inspire et expire. Sa langue effleure ma pomme d'Adam me faisant frémir. Il remonte jusqu'à mes lèvres, nos regards se croisent faisant crépiter mon âme.
Nos lèvres collées se nourrissent. Une saveur mêlant mélancolie et désir intense. Les oreilles de Colen rougissent se confondant avec la lumière des flammes.
Moi : Continue...
Je murmure pendant que Colen parcourt mon corps avec le dos d'une de ses mains, l'autre étant occupée à bloquer les miennes au-dessus de ma tête. Il lit mon visage comme s'il voulait retenir chaque trait, chaque détail. Arrivant à mon ventre, mon regard s'intensifie et mes joues brûlent. Daddy me caresse : C'est ça, regarde-moi droit dans les yeux. Je sens l'effet que ça procure en lui ; son entrejambe mouille ma hanche.
Il remonte sa main et l'apporte à sa bouche, l'humidifiant. Le même parcours l'emmène à mon entrejambe, cette fois-ci, son geste est plus rapide et intense. Je soupire, je frémis et mes pieds se penchent à leur tour : Fais-moi confiance. Sa voix douce, prévient du changement de mélodie. Colen remonte légèrement et m'introduit en lui. Il soupire et une joie démente s'empare de son regard. Son bassin danse sur moi, ses deux mains encadrent ma figure : Colen...
Mes mains guident son bassin et je sens son entrejambe, de plus en plus humide, effleurer mon ventre. Sa danse ne s'arrête pas, au contraire, elle s'accélère et s'aggrave comme mon pouls. De nos bouchent s'échappent d'autres mélodies avec des intervalles essoufflés : Nathan, je peux plus me contenir...
Le Nectar se jette sur mon ventre, rhytmé par mon ambroisie qui découle.
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MON DADDY 5 (2 SUR 2) (boy X boy)
RomanceAprès l'ouverture de Colen sur son passé douloureux avec Rayan, Nathan tente de persuader Colen de guérir ses démons. Rien n'est sûr quand on ouvre une plaie. Encore moins quand les démons réapparaissent. «Promets-le-moi. Son regard se pose sur le m...