Chapitre 14

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Salam al3ykhoum 💕






J'ai couru vers Abdel en espérant qu'il ne le prenne pas mal.

Je l'ai vu au loin, j'ai arrêté de courir, j'avais peur de sa réaction, mais surtout peur qu'il le raconte à mon frère.

Abdel : DÉPÊCHE

J'avais tellement honte, mais je pouvais en prendre qu'à moi-même.

Je l'ai rejoint, il m'a attrapé le bras, fait marcher jusqu'à la sortie.

Moi : tu me fais mal.

Abdel : qu'est-ce que je n'en ai à foutre w'Allah.

Moi : pourquoi tu me parles comme ça ?

Abdel : tu n'as pas une petite idée dans ta tête ?

Moi : ce n'est pas ce que tu crois, calme-toi.

Abdel : donc toi, tu vas voir des gars comme si tout était normal et tu me demandes de me calmer ?

Moi : mais c'est mon cousin, je l'ai croisé, c'est tout.

Abdel : à qui tu veux Leïla, mais pas à moi.

Moi : ne dis rien à Ziad s'il te plaît.

Abdel : a une condition, tu vas tout me raconter.

Je ne savais plus que faire, soit je dis tout à Abdel, sois mon frère aller tout savoir.

Le choix à était vite fait.

Moi : d'accord, je vais tout t'expliquer, mais avant ça on peut rentrer ?

Abdel : dit w'Allah, tu vas tout me dire.

Moi : w'Allah

Abdel : façon, tu n'as plus le choix.

Est-ce qu'on est aigri comme ça ?

Moi : ouais.

Je ne savais pas, mais il nous avait pris un taxi, car on était venu avec la voiture de Ziad.

Moi : rayayaaa, tu vis hein, tu as l'argent hein.

Apprenez-moi à fermer ma bouche.

Abdel : continue à rire, tu vas finir à pied.

Moi : non, c'est bon, je me tais.

Abdel : aller monte.

Moi : merci ma star.

On est monté dans le taxi.

Abdel : tu ne comprends pas quoi ?

Moi : c'est bon, j'arrête, promis, craché.

Abdel : ose cracher, je te jette dehors.

Le conducteur : c'est l'amour fou.

Il était mort de rire.

Moi : non, je vous rassure, c'est mon frère, il l'a payé comme baby-sitter.

lui ou la famille Où les histoires vivent. Découvrez maintenant