Salam al3ykhoum 💕
Ziad : comment ça tu ne m'as pas tout dit ?
Moi : je vais partir.
Ziad : partir où ?
Moi : à *****, finir mes études là-bas.
Ziad : tout ça pour ça ?
Moi : c'est-à-dire ?
Ziad : bah, je m'en tape, tu fais ce que tu veux.
Moi : tu t'en fous de moi enfaite ?
Ziad : non, mais j'accepte ton choix, je sais que c'est une bonne école, et je sais pourquoi tu fais ce choix.
Moi : merci.
Ziad : mais par contre.
Moi : quoi ?
Ziad : parle à un garçon, je t'arrache ta tête, ce n'est pas parce que je ne suis plus là que je ne sais rien.
Moi : mdr ne t'inquiète pas.
Ziad : je ne rigole pas avec ça.
Moi : mais oui, c'est bon, j'ai compris.
Ziad : ça va alors.
Je me suis endormi dans le salon, le lendemain, je me suis retrouvé dans mon lit, il a sûrement dû me porter pour que je dorme bien.
J'ai été rejoindre Selim, car on n'avait pas beaucoup parlé de l'autre jour.
Je l'ai vu arriver au loin avec un grand sourire, j'étais tellement rassuré.
Selim : selem
Moi : selem, tu sais pour l'autre jour...
Il ne m'a pas laissée terminer.
Selim : oui, je sais ne t'inquiète pas, aller, on parle plus de ça.
Moi : d'accord, mais tu sais Abdel, c'est le shab à mon frère.
Selim : on peut arrêter de parler de ça ?
Moi : mais pourquoi ?
Selim : parce qu'on s'en fout, c'est fait, c'est fait, on oublie maintenant.
Moi : il veut plus que je t'adresse la parole.
Selim : c'est pour ça que tu veux absolument me parler de ça, tu veux plus me parler ? C'est ça que tu veux ?
Moi : je n'ai jamais dit ça, mais tu te rends bien compte que c'est impossible, Bilel n'est pas d'accord, Abdel n'est pas d'accord, le prochain ça sera qui, mon frère ? Je ne peux pas faire ça à mon frère, je suis désolé Selim.
Je voulais partir, mais il m'a attrapé par le bras.
Selim : Alors quoi, on arrête ? ON ARRÊTE, C'EST ÇA QUE TU VEUX ?
Moi : Selim, tu me fais peur.
Selim : TA PAS LE DROIT DE ME LAISSER COMME CA , JAURAIS TOUT FAIT POUR TOI, TU ME DÉÇOIS LEILA, TU PEUX MÊME PAS T'IMAGINER, MOI JE ME SERAIS MIS TOUT LE MONDE A DOS POUR TOI, MAIS A CE QUE JE VOIS ON N'A PAS LES MÊMES PRINCIPES.
Moi : PARCE QUE NE PAS VOULOIR ME METTRE MA FAMILLE À DOS, C'EST ÊTRE LÂCHE ? TU N'AS PAS DE CHOIX À FAIRE TOI, C'EST TELLEMENT FACILE POUR TOI.
Selim : arrête de crier.
Moi : C'EST TOI QUI AS CRIÉ COMME UN FOU JE TE RAPPELLE, MAIS TU SAIS QUOI, OUI JE TE LAISSE TOMBER.
Je voyais son petit sourire de coin, c'était le truc de trop.
