Etape 4

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Je sursaute en relevant la tête subitement. Je pose ma main sur ma poitrine. Si avant je ressentais une douleur qui s'intensifiait, désormais je peux espérer qu'elle a atteint son pic maximal face à l'arrivé surprise de mon ami.

-Tu m'as fait peur idiot !

-Bonjour à toi aussi.

-Qu'est-ce que l'on fait ici ?

-Oh mais oui j'ai passé une très bonne journée, parfaite même surtout depuis que tu en fais partie, c'est très gentil de me le demander mademoiselle Maylon. Je suis ravie de voir que mon invitation te rend si heureuse et enthousiaste à l'idée d'écrire ton histoire. C'est une chapitre important de notre histoire tu sais. « Chapitre deux, comment Owen va ? Hope aimerait beaucoup le découvrir mais elle ne le saura jamais car cette dernière se ne décida jamais à lui poser cette question, bien trop occupée à l'insulter dès la vision de son cher et tendre ami.

-C'est bon tu as fini ?

-Je pense oui.

-Bien.

- « Chapitre 3, l'ignorance de Hope créa la pertes des deux êtres. Ils s'éloignent. Hope ne se retournera point. Owen ne pourra lui tourner le dos plus longtemps et décida tout de même de rester à ses côtés, bien décidé à finir leur histoire. Nous pouvons affirmer que cet homme est un parfait exemple de gentillesse, beauté, bienveillance, intelli...

-Bonjour à toi aussi Owen. Je suis contente que tu as passé une bonne journée. La mienne est meilleure également depuis que tu es là. Mais je t'en supplie, arrête de commenter notre histoire comme on peut commenter un match de foot. Surtout que je soupçonne ton commentateur d'être en faveur de ton équipe.

-Il l'est voyons !

-Je vois. Maintenant tu vas vraiment me dire ce que l'on fait ici ?

-Je te l'ai déjà expliqué Hope. On retrace tes lieux. Il est nécessaire d'avoir tous les endroits mentionnés dans ton livre en tête. On peut décrire l'imaginaire, mais on peut raconter la réalité. Tu es déjà revenu ici depuis ta naissance ?

-Non, je n'en ai jamais vu l'utilité. Tu y es déjà retourné toi, là où tu es né ?

-Quand j'étais petit, je passais souvent devant une librairie. Aussi étonnant soit-il, je suis né là-bas. Ma mère était au huitième mois, elle allait chercher un livre pour s'occuper durant sa grossesse quand elle a eu des contractions. Les pompiers sont arrivés une dizaine de minute plus tard mais le travail avait déjà commencé alors ils ne pouvaient pas la déplacer.

-Et donc ? Tu as eu comme dans les compagnies aériennes, des livres gratuits à vie ?

-J'ai surtout gagné une marraine. La bibliothécaire était une amie de lycée de ma mère. Elles ne s'étaient plus parlé depuis leur diplôme post-universitaire. Pourtant ce jour-là, elle a été plus présente pour ma mère que n'importe laquelle de ses amies. Elle a aidé ma mère a accouché. Puis elle lui a rendu visite tous les jours par la suite. Elles ont gardé contact, elle m'a vu grandir. Un jour, j'ai demandé à ma mère si elle pouvait faire partie de notre famille car je l'aimais beaucoup. Elle m'a répondu qu'elle faisait déjà parti de notre famille. Mais que si je le voulais, et qu'elle aussi, désormais je pouvais l'appeler « marraine ». Je ne savais pas ce que ce mot signifiait, mais je l'aimais.

-C'est une très belle histoire. Elles sont toujours en contact ?

-Oui. Elle vient nous voir une fois par semaine pour prendre le thé avec ma maman. A dix-sept ans je l'appelle encore « marraine », et elle m'appelle encore « mon chou à la crème » mais ça c'est une autre histoire.

Mon histoire mal écriteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant