Bêtisier Akatsuki [Tomes 1 à 3]

30) Confusion

Bonne lecture !

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Deux semaines plus tard...

Pdv Deidara :

Je me réveille en sursaut après un énième cauchemar. Instinctivement, je tâtonne la place d'à côté pour y trouver du réconfort avant de me souvenir qu'Obito n'est plus là. Ça a beau faire plus de deux semaines qu'on s'est disputés, je n'arrive toujours pas à m'y faire. Il a insulté mon art, mais ce n'est pas ça le pire... Ce que j'ai trouvé le plus blessant, c'est qu'il m'a comparé à Rin, comme si je n'étais qu'un remplaçant pour lui, quelqu'un qu'il avait choisi par défaut ! Depuis, je n'arrête pas de me demander comment ça se serait passé s'il elle n'avait pas été tuée. Est-ce que je serais toujours avec Obito ? Sûrement pas. Et puis je n'y peux rien moi, si elle est morte...

Je comprends qu'il soit blessé, mais il faut passer à autre chose. Il n'avait pas le droit de me comparer à elle ! IL N'AVAIT PAS LE DROIT ! D'accord, il la préfère, il aurait voulu qu'elle soit vivante à ma place. Mais ce n'est pas une raison pour me le dire comme ça ! Il ne sait pas à quel point j'ai souffert de cette remarque... Malgré toute ma colère, je n'arrive pas à lui en vouloir. En réalité, je suis plus triste qu'en colère. Il me manque terriblement... J'aimerais que tout redevienne comme avant, mais je ne sais pas si ça va être possible... Tout allait si bien, pourquoi a-t-il fallu qu'il joue les imbéciles encore une fois ?!

Je regarde par la fenêtre et vois qu'il fait encore nuit. Je sais que je n'arriverai pas à me rendormir, alors je me lève et me dirige vers le salon où je pourrai être tranquille pour une fois. Je suis surpris en voyant une silhouette sur le canapé et je reconnais Hidan, qui était en train de claquer des dents.

Deidara : Qu'est-ce que tu fais là ?

Il sursaute violemment en m'entendant et me lance un regard accusateur.

Hidan : Non mais ça va pas ?! J'ai eu la peur de ma vie !

Deidara : Désolé, je croyais que tu m'avais entendu arriver.

Hidan : Hm... Pour répondre à ta question, Kakuzu m'a viré de la chambre parce que je faisais trop de bruit. Mais le salon est la pièce la plus froide et j'ai même pas de couverture !

Deidara : T'as qu'à aller prendre la mienne, j'ai plus envie de dormir.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Il revient avec ma grosse couverture et s'enroule dedans avant de se tourner vers moi.

Hidan : Viens, tu vas avoir froid toi aussi.

Je suis surpris par sa gentillesse. D'habitude, nos échanges se résument à insulter Jashin ou mon art. Les seules fois où on s'entend bien c'est pour jouer des mauvais tours aux autres, tels la team Rocket. Je m'installe donc à côté de lui sous la couette et je soupire. Un grand silence s'installe, qu'il brise quelques minutes plus tard.

Hidan : Ça va ?

Deidara : À ton avis... J'ai l'air de respirer la bonne humeur ?

Hidan : Je suis content que tu n'aies pas rajouté le dernier mot... Mais c'est pour ça que je te demande. Quand vous êtes revenus, vous ne vous parliez même plus. Qu'est-ce qu'il s'est passé là-bas ?

Je n'ai pas trop envie d'en parler, pourtant une partie de moi veut se confier. J'en ai marre de tout garder pour moi, je sens que je vais exploser. Mais je ne peux quand même pas tout lui raconter, ça dévoilerait l'identité d'Obito et ça, il en est hors de question peu importe ce qu'il m'a fait. Même si Hidan sait déjà que Tobi joue un rôle, il ne connait pas son histoire ni son nom. Les larmes me montent aux yeux sans que je puisse m'en empêcher et je me maudis d'être si faible. Il faut dire que la fatigue n'arrange rien...