La méchante meurt toujours. C'est un fait connu de tous, non ?
Dans un monde où Injustice règne, je me suis réincarnée en tant qu'Aylin, une antagoniste secondaire condamnée à un destin funeste.
Aylin... les contours de sa vie sont pitoyablement t...
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Je me réveilla brusquement, en sueur. Mes yeux furent aveuglés le temps d'un instant, tellement la lumière était vive. Ma mémoire revint avec l'effet d'une claque.
J'étais morte.
J'ouvrais difficilement les yeux avant de me redresser, ignorant un mal le tête qui commençait à se pointer. Quelque chose de doux me couvrait, et lorsque ma vision devint plus nette, je vis un magnifique drap noir, brodé de magnifiques arabesques dorées et qui était probablement le drap le plus beau et soyeux que j'ai vu de toute ma vie. Je levais les yeux pour voir le magnifique lit à baldaquin également noir, mais ce qui m'étonna le plus, était la chambre dans laquelle je me trouvais. Les murs étaient dans des tons très sombres, mais il y avait cette touche de dorée qui donnait à la pièce une allure royale. Le tout apporté d'une cheminée ainsi que de meubles, me paraissant un peu trop luxueux.
Je sorti mon corps des luxueux draps. Une robe blanche, magnifique, soulignait une peau blanche, laiteuse. Je me savais naturellement pâle, mais ça me rendais tout de même confuse de l'être autant.
Mais bon, j'avais frôlé la mort après tout, non ? Je sortis de mes pensée lorsque qu'une jeune fille entra brutalement dans la pièce. Elle s'avança jusqu'à la petite table à côté de moi pour y balancer un plateau, et le contenu se renversa un peu partout sur le sol.
Ses cheveux bruns étaient relevés en un chignon bâclé, et elle portait une de ces fameuses longues robes noires et blanches de servante. En regardant de plus près, elle avait des taches de rousseurs sur son nez et ses pommettes, encadrés par des yeux de fouines. Remarquant que je la regardait, elle me dévisagea dédaigneusement, avant de quitter la pièce en faisant claquer la porte si fort qu'elle pourrait réveiller un mort.
Ignorant cette fille -servante- folle, je me leva d'un bon pour me diriger vers l'énorme miroir que j'avais aperçu pendant l'entrée en scène de cette fille, qui me permettait de me voir de la tête au pieds.
Mon souffle se coupa lorsque mon regard découvrais de longs cheveux blanc, m'arrivant aux cuisses, ainsi que de magnifiques yeux rouges, semblables à des rubis. Je plissa mes yeux et mis ma main sur le miroir.
