Chapitre 3

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— Pour qui te prends-tu, petite peste ? Grinçais-je en luttant pour conserver mon sang-froid

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— Pour qui te prends-tu, petite peste ? Grinçais-je en luttant pour conserver mon sang-froid. Cette nourriture est peut-être ce que tu manges au quotidien, donc cela voudrait dire que tu penses que nous sommes au même niveau ?

Elle resta un petit moment les yeux écarquillés, puis lorsqu'elle reprit ses esprits, son visage devint rouge de honte.

Comment pouvait-on être sotte à ce point ? Il suffisait de la bousculer un peu pour qu'elle soit désorientée. On dirait que certaines qualités importantes lui avaient été épargnées. Avant qu'elle ne reprenne la parole, je la devança.

— Approche, ordonnais-je.

Elle me regarda avec méfiance, puis sa bouche se tordit en un sourire.

— Vous n'allez rien faire, ricanât-elle.

Puis, devant mes yeux mitrailleurs, elle s'avança tout de même, toujours un sourire insolent collé sur son visage.

Puis lorsqu'elle fut assez proche, je la saisit brusquement et lui enfonça le morceau de pain moisi dans la bouche.

— Puisque tu me sert ce genre de nourriture, tu n'y vois aucun inconvénients à la manger toi même, n'est-ce pas ?

En disant, je gardais un visage totalement stoïque. Ma voix était plus glaciale que le vent hivernal.

La servante émit des petits cris, ce qui ne me faisait que rentrer le pain plus profondément dans sa bouche. Pour ne pas s'étouffer, elle dut mâcher, malgré son dégoût évident.

— Hé bien, qu'y a t'il ? C'est pourtant la nourriture que tu as servi à moi, t'a maîtresse, n'est-elle pas à ton goût ? Un léger ton de sarcasme déchira ma voix glacée.

Estimant que j'en avais fais assez, je retira le morceau de pain de sa bouche, et elle pris de grandes inspirations, secouée de nausées.

Je lui saisis sans délicatesse ses joues a l'aide de mon index et de mon pouce. Lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, j'y voyais une légère lueur de peur, qui attira ma satisfaction.

— Premièrement, tu vas aller me chercher de l'eau, pour que je puisse me laver le visage, dis-je doucement. Puis je jetais un regard à mon armoire qui contenait des robes. Et ensuite, tu vas m'apportera des allumettes. C'est clair ?

Pour ponctuer mes propos, je referma ma prise sur ses joues. Elle hocha énergiquement la tête comme elle le pouvait. Je la relâchais alors.

— Va, et fais vite. Tu ne voudrais pas me faire attendre, n'est-ce pas ?

Tremblante, elle s'inclina, avant de dire une chose qui confirmait mes doutes. Quelque chose sur quoi j'aurais aimé me tromper.

— A vos ordres, Votre-altesse Aylin Von Elenmir.





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