Chapitre 9

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Aylin était la fille d'une concubine

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Aylin était la fille d'une concubine.

Ça me semblait invraisemblable, mais honnêtement, ça expliquait le fait qu'elle soit la seule à avoir les cheveux argentés.

Et peut-être même le fait qu'elle ne puisse pas utiliser la magie était sûrement lié à ça.

Je pris une grande inspiration, avant de contempler les deux tableaux. Les deux femmes étaient magnifiques mais différentes en tout point : Amyllis, l'impératrice, avait une beauté se rapprochant du charisme et de l'élégance.

Quant à Grâce, la mère d'Aylin, sa beauté était tout simplement à couper le souffle. Ses longs cheveux blancs tombaient en cascade sur ses épaules, et ses yeux d'un saphir brillant ne donnaient qu'une envie ; les regarder encore et encore.

Elle possédait aussi un style d'habit différent. Elle portait une robe bleu foncé munie de différentes couches de soie blanc qui passaient à travers ses bras. Elle possédaient aussi de nombreux bracelets et accessoire, mais celui qui se différenciait le plus était le collier qui traversait son front, un diamant bleu pur posé sur ce-dernier.

Elle affichait un grand sourire sur son visage de poupée et honnêtement, elle ressemblait vraiment à un ange.

De base, le tableau de l'impératrice ne devrait pas avoir la même hauteur que celle d'une simple concubine. Mais Grâce étant une princesse d'un pays étranger, c'était sûrement pour conserver l'entente avec cet autre royaume.

Je présumais alors qu'elle aussi était morte. Je n'avais jamais lu dans le roman qu'Aylin était la fille d'une concubine, de même pour l'impératrice, qui n'a pas été mentionnée une seule fois dans ce que j'avais lu du roman.

C'était sûrement le genre de détail que l'auteur ne voyait pas l'intérêt de préciser. On dirait que celui-ci préférait se concentrer sur le développement de l'amour entre les deux personnages principaux...

Je détournais le regard pour continuer à m'avancer dans les couloirs interminables. Évidemment, comme j'étais une personne très futée et intelligente, je n'avais pas pensé à demander le chemin à Maya.

Je m'apprêtais à revenir sur mes pas lorsque deux domestiques apparurent dans le couloir, un panier de linge dans les mains.

- Excusez-moi... commençais-je avant de me rappeler que j'étais désormais une princesse et que je serais juste étrange si je témoignais du respect à de simples serviteurs. Vous deux, continuais-je, escortez moi à la salle à manger.

L'une des deux domestiques me lança un regard mauvais.

- Ha, votre altesse, vous ne voyez pas que nous sommes occupées ? Désolé, nous ne pouvons pas. Et puis, vous pouvez bien y aller toute seule, railla-t-elle avant de poursuivre son chemin.

Celle qui l'accompagnait, cependant, était apparement un peu plus saine d'esprit car elle hésita un moment devant moi, avant de déguerpir aux côtés de l'arrogante servante et de lui chuchoter à l'oreille.

- Tu es sûre que ça va aller..? Tu viens de manquer de respect à un membre de la famille impériale ! Chuchota-t-elle, paniquée.

- Tu t'inquiète trop, Marie, souffla la domestique en roulant des yeux. Tout le monde s'en fiche de cette princesse. C'est d'ailleurs pour ça qu'on l'appelle « le fantôme de la famille impériale ».

Je les regardais partir, mes poings se serrant peu à peu de la rage que je tentais de refoulais. Je n'aurais pas dû repousser les choses. J'allais à présent faire ce que j'aurais dû faire depuis le début.

Je rebroussais le chemin et arrivée à ma chambre, je me planta devant Maya qui nettoyait celle-ci.

- Maya, convoque toute les domestiques du palais, dis-je autoritairement en m'asseyant sur la chaise de ma coiffeuse, le dos droit et la tête haute.






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The Villainess Always DiesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant