J'ai l'impression que rien n'a d'importance, que rien ne me touche, que je me fous de tout, que je ne m'attriste de rien et ne me réjoui de rien. J'écrase ma hauteur, j'éteins ma flamme. Je ne ressens rien. L'étroitesse de mon cœur m'effraie.
Je préfère le dégoût de moi-même, je préfère la douleur, le malheur, je préfère le malaise de mon propre être, à rien, au néant, au gouffre qui se creuse en moi-même et dans lequel tombe tout ce que je suis. Parce que je finis par ne plus être, ne plus être du tout.
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Cœur brisé
PoetryRecueil de poèmes pour les cœurs brisés, brûlés, meurtris qui cherchent l'apaisement, la reconstruction et la guérison. Pour les cœurs malades qui cherchent un remède, pour les cœurs en détresses qui attendent un secours, pour les cœurs en feu qui e...