J'étais Orphée aux Enfers : je m'étais retournée pour te voir, pour te dire mais, tu n'étais plus là, plus derrière moi. Je venais te délivrer de cet affre de souffre et de fumée mais, j'avais émergée des ténèbres sans toi. Je pleurais d'un éternel remords, d'un chagrin incurable, ta perte. Orphée n'avait connu personne après Eurydice : je ne connaitrais personnes après toi. Éternellement attachée à ton souvenir, pleurant une peine inconsolable, mouillant mes oreillers et déchirant le silence de la nuit de la pointe des mes hurlements. Je hurle des nuit entières, comme Atlas au dos brisé, comme Prométhée au flanc percé : un poids m'accable et une douleur me transperce. Pourquoi ne m'as-tu pas suivi ? Pourquoi es-tu resté aux Enfers ? Mes hurlements sont cette ode, sont cette mélodie, sont cette litanie. Je chanterais éternellement ta perte comme Orphée chante encore la mort d'Eurydice.
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Cœur brisé
PoetryRecueil de poèmes pour les cœurs brisés, brûlés, meurtris qui cherchent l'apaisement, la reconstruction et la guérison. Pour les cœurs malades qui cherchent un remède, pour les cœurs en détresses qui attendent un secours, pour les cœurs en feu qui e...