I N A Y AC'est impossible, je refuse d'y croire. Mon père est mort ? Non.
Mon père a toujours été là, dans mes problèmes, dans mes réussîtes, pour me conseiller. C'était mon pilier et imaginer juste une seule seconde qu'il n'est plus là m'est impossible. Je les regarde alors avec de l'espoir que ce soit une très mauvaise blague mais ça n'avais pas lieu d'être. C'est alors que je sentis ce sentiment, celui qu'on ressent quand on a l'impression que tout s'écroule autour de nous, et que la seule chose qui reste, c'est nous.
Mes larmes montèrent aussi vite que jamais et un torrent de larmes se fit voir sur mes joues, mes jambes ne tenais plus, elles tremblaient. Ma respiration s'accélérait et se mélangeait à mes pleurs, ma tête tournait, j'étais en train de faire une crise d'angoisse. Wassim qui était toujours assis se leva pour me prendre dans ses bras. Un câlin qui pour moi était en réalité un refuge.Wassim a toujours été mon seul frère a réellement sentir toutes mes émotions et mes craintes. Une fois dans ses bras tout mes larmes se lâchent sans aucune retenue.
Je sortit de ses bras pour aller faire un câlin à ma maman, ça a du être encore plus rude que nous pour elle.
Moi : que c'est il passer ?
Ma mère : ce matin...il ne se réveillais pas...j'ai donc appeler les pompiers.....et ils m'ont dit qu'il.....qu'il était mort dans son sommeil.
Une mort comme ça pour moi est l'une des pires, comme quoi, le réveil n'est jamais assuré. Je la serra très fort dans mes bras, la pauvre. Avec cet événement nous arrivons dans une période où nous devons se soutenir mutuellement tous ensemble, être là les uns pour les autres.
J'ai passée l'après midi avec ma famille, le moral dans les chaussettes. Tout le monde essayais de mettre un peu de bonne humeur, de rigolade, mais ça ne fonctionnais pas. Tout simplement parce que la seule personne qui répandais de la joie et de la bonne humeur n'était pas là.
En fin de soirée, vers 23h je décida de rentrer chez moi. Pratiquement tout le monde était parti et il fallait que je me repose après toute cette journée et ce bouleversement. J'enlaça ma toute famille une dernière fois et quitta la maison avec quand même la boule au ventre, je crois que je n'ai pas encore réaliser.
Je monta dans ma voiture et pris la route vers mon quartier. Arriver là bas, je n'avais même pas la force de monter, je décida donc d'aller m'assoir sur les bancs du petit air de jeu de ma cité, ou je vit Yanis avec une cigarette aux lèvres.
Yanis : wsh sa dit quoi ça a pas l'air d'aller ?
Je m'affala a ses côtés sur le banc et mis ma tête dans mes mains, mes pleurs commença à se faire entendre.
Yanis : oh Inaya ? Qu'es qu'il t'arrive ?
Il écrasa sa cigarette puis me pris dans ses bras. Mes pleurs ne se retenais plus, tout partait. Je pense que je rentre dans une des périodes les plus difficiles de ma vie. Yanis est quelqu'un d'adorable ça se voit, il parvînt à me calmer en quelques minutes.
Yanis : tu veux une clope ?
J'hocha la tête, il m'en donna une et me l'alluma.
Moi : désolé
Yanis : pourquoi tu t'excuse ?