«Les rues ont vu couler le sang, et parmi les ombres urbaines, la vérité reste le graffiti indélébile d'une tragédie impardonnable. Mais parfois, au milieu de la noirceur, l'amour trouve son chemin, éclairant les recoins les plus sombres de l'âme »...
"Tu sais que je ressens une ambiance, tu ressens une ambiance, alors bébé pleure sur moi "
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«Kpokpotikpo kpo kpo kpo Baby your love dey high me like choko baby, I'm riding Kpokpotikpo kpo kpo kpo Angeli,Angelina, you dey cool my temperature»
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Je frappe doucement à la porte de la baraque, une putain d'appréhension qui monte en moi.
Jordan ouvre la porte, sa gueule à la fois surprise et énervée.
Jordan - Quoi, t'as oublié un truc ?
J'essaie de pas me laisser démonter par son ton sarcastique.
- Non, en fait... cette nouvelle piaule safari c'est de la grosse merde. Pas d'électricité, pas d'eau qui coule, c'est l'enfer là-bas.
Il me regarde d'un air soupçonneux, comme s'il attendait que je lui balance une blague pourrie.
Jordan - Tu déconnes, là ?
Je hoche la tête, la mine désolée.
- J'aimerais bien, mais ouais, c'est la vérité. Y'a pas d'autre solution pour le moment.
Il pousse un soupir, comme s'il hésitait.
Y'a une tension de merde entre nous, mais ça va pas me freiner.
Après un silence qui s'étire, il se bouge pour me laisser entrer.
Jordan - Mais bon, c'est bien clair, juste pour cette nuit.
J'opine du chef pour confirmer, puis je rentre dans la baraque.
Jordan - Et si t'as pas envie que je te jette dehors, tu ferais mieux de cracher le morceau à ma mère.
Mes sourcils se froncent pendant que j'essaie de piger où il veut en venir.
Avant que je puisse dire un truc, il ouvre la porte et me balance dehors.
Mais il est grave, ce mec.
J'hoche la tête et me tire dehors.
Qu'est-ce qu'il espère que je fasse ?
Je reste plantée là un moment, à essayer de démêler tout ce bordel dans ma tête.
Puis je souffle un grand coup, genre je respire, et je commence à réfléchir à tout ça.
Putain il fait froid
BonDye
Je retourne dans la baraque.
Jordan est assis sur le canapé, son ordi allumé .
Je m'installe à côté de lui, nos épaules qui se frôlent un peu.
