"Je veux une meuf qui puisse prendre soin de moi "«Gyal me wan fi hold you
Put mi arms right around you
Gyal you give me di tightest hold me eva get inna my life»________________________________
Je fixe l'écran de mon phone hésitante.
Je compose le numéro de la rédaction du Guardian .
Après quelques sonneries, une voix féminine répond à l'autre bout du fil.
Voix - Rédaction du Guardian, comment puis-je vous aider ?
- Bonjour, c'est Brooklyn. Brooklyn Brown. J'aimerais parler à la rédactrice en chef, s'il vous plaît.
Il y a un court silence, puis la voix reprend, cette fois teintée d'un peu d'irritation.
Mme.Carter - Brooklyn, vraiment ? Vous allez encore courir derrière le reportage de la forêt, hein ?
Mon cœur rate un battement.
Cette réaction, je ne l'avais pas prévue. Elle semble vraiment penser que je suis indécise, que je ne peux pas m'engager.
- Non, non, attendez. Je suis sérieuse cette fois. J'ai réfléchi et... je suis prête à faire ce reportage. J'ai... obtenu des informations intéressantes .Il est d'accord et ....
La voix de la rédactrice me coupe, toujours teintée de moquerie.
Mme.Carter - Des informations intéressantes, vraiment ? Vous êtes sûre que c'est pas juste une nouvelle lubie ? Vous savez combien de fois vous avez changé d'avis sur ce sujet ?
Je sens la frustration monter en moi. Je dois prouver que je suis sérieuse.
- Écoutez, je sais que j'ai hésité , mais cette fois, je vous assure que je suis prête. J'ai des idées, des sources, et je sais que ce reportage peut être incroyable. Donnez-moi une chance, juste deux semaines. Je vous promets que vous ne le regretterez pas.
Il y a un bref silence, et je peux presque imaginer Mme.Carter en train de peser le pour et le contre. Puis elle souffle.
Mme.Carter - Deux semaines, Brooklyn. C'est tout ce que vous aurez. Si vous ne me livrez pas un rapport solide d'ici là, ne pensez même pas à revenir.
Mon cœur bat la chamade. Deux semaines, c'est court, mais c'est mieux que rien.
- Merci, vraiment. Je ne vous décevrai pas.
Elle soupire.
Mme.Carter - Tu as intérêt à ne pas le faire. Bonne chance, Brooklyn. Ne gâches pas cette opportunité.
Elle passe toujours du vouvoiement au tutoiement
Elle raccroche, et je reste là, le téléphone toujours en main .
VOUS LISEZ
«Pour Toi , Pour nous »
Historia Corta«Les rues ont vu couler le sang, et parmi les ombres urbaines, la vérité reste le graffiti indélébile d'une tragédie impardonnable. Mais parfois, au milieu de la noirceur, l'amour trouve son chemin, éclairant les recoins les plus sombres de l'âme »...