Chapitre 9

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Nathan

Ma journée n'aurait pas pu être pire. Je suis déjà en retard pour le boulot et voilà qu'une petite mégère qui ne regarde pas devant elle me renverse mon café sur moi.

—     Putain mais vous ne pouvez pas faire attention Merde !

Elle avait un petit corps fragile, je pourrais la briser rien qu'avec une main.

—     Hey connard, la politesse existe, elle n'a pas fait exprès ! Rétorque la fille à côté.

Elle ne va pas commencer à m'énerver celle la non plus !

—     Elle n'avait cas regarder devant elle merde !

Je vois la fille devant moi commencer tout doucement à lever les yeux sur moi. Je sais très bien qu'elle effet j'ai sûr les femmes, je suis dominant, avec ma carrure aucunes femmes ne me résiste. Alors croyez-vous qu'une petite fragile comme elle pourrait me résister ? Bien sûr que non. Et j'en joue, j'aime leur faire peur, j'aime voir leurs visages changer d'expression lorsqu'elles voient mon visage. Mon masque me protège de tout. Des femmes, des ennuis, de tout.
Comment croyez-vous que je suive devenu patron de ma boite ? Croyez-vous qu'un petit gamin de bas quartier puisse créer son entreprise s'il ne se durcit pas ?

—     Pardon, excusez-moi je n'ai pas regardé avant d'entrer.

J'en avais complètement oublié sa présence. Je me suis laissé distraire par mes pensées ! J'avais pendant deux secondes oubliées où je me trouvais. Je commence à grogner d'exaspération

—     Ce n'est pas tout mais vous venez de foutre ma journée en l'air donc si vous pouviez bouger votre putain de cul de l'entrée j'aimerais partir me changer avant d'aller au bureau !

Énervé je la bouscule pour sortir de ce foutu Starbucks, Qu'elle idée de venir acheter un café ici, ce n'est pas dans mes habitudes Peut-être parce que tu étais en retard et que tu avais complètement la flemme de faire ton café. Ou peut-être parce que tu l explosé dans un excès de colère hier quand elle est tombée en panne
Foutue journée.

Ce qui est clair en tout cas, c'est qu'après cette scène, je ne remettrais plus jamais les pieds dans un Starbucks ou magasin de café à emporter.
J'étais déjà assez en retard pour le boulot et il a fallu que ça m'arrive à moi, surtout que j'ai une réunion dans peu de temps Je sors mon téléphone et compose le numéro de mon meilleur ami.

—     Putain mais tu es où mec ?
—     Salut à toi aussi Tommy, Je viens sortir du Starbucks où une mégère vient de me rentrer dedans en ma renversé mon café dessus !
—     Toi dans un Starbucks ?! Fais-moi rire.
—     Ferme la avant que je t'en retourne une.
—     Encore faut -il que tu arrives au boulot crétin.

Tom et moi sommes meilleur ami depuis notre plus jeune âgé, nous avons fait les quatre cent coups ensemble et nous sommes maintenant associés dans notre boite JosMauro. Je raccroche sans prévenir, ce n'est pas dans mes habitudes de dire au revoir, si nous n'avons plus rien à nous dire à quoi bon continue à faire durer l'appel pour rien.

Je me dirige tout droit sur ma voiture, ça va que j'ai toujours une chemise de rechange dedans, j'aurais été beau tiens, arriver au boulot avec une grosse tache de café, surtout lors d'une réunion. Je me change à la vas vite et fonce direction les bureaux.

Quand j'arrive, il a fait commencer la réunion en prévenant que je risquais d'arriver légèrement en retard, ce qui n'ai pas dans mes habitudes étant donné que je suis un homme des plus ponctuel.

—     Ce n'est pas trop tôt ! Me dit-il.

Quand la réunion touche enfin à sa fin, je me dirige à la hâte dans mon bureau, malgré que Tommy soit mon meilleur ami j'aime avoir mon moment de solitude, j'aime être tranquille sans un bruit dans mon bureau, pour pouvoir me concentrer. Quelqu'un toque à ma porte de bureau

—     Entrer ! dis-je en grognant
—     Tu es d'une humeur exécrable aujourd'hui, j'espère que ce soir tu seras d'une bien meilleure humeur car tu vas faire la connaissance de mes deux nouvelles voisines !!!

Je grogne pour toutes réponses

—     Elles sont super belles, tu les verrais, ce sont des milanaises toutes bronzées, elles sont à couper le souffle, mais surtout il y a une blonde Vittoria ... Si tu la verrais ...
—     C'est bon j'en ai assez entendu ! sors de mon bureau !
—     Bon Bon, vient ce soir à vingt heures, elles arrivent à vingt heures trente.
—     Ouai Ouai allez ouste.

La journée se passa sans aucune autre embûche. Je regard l'horloge du bureau qui m'indique 17H30. J'ai le temps de faire un saut chez moi et d'ensuite aller chez lui. J'ai une envie d'y allez tiens. Tom et ses conquêtes ... Une grande histoire tout ça. Je commence à ranger les papiers qui sont disposés sur mon bureau, met ma veste et sort. Il fait une de ces chaleurs, qui en devient insupportable, je fonce à ma voiture et monte dedans.

Une fois arrivé chez moi, je prends une douche et me rhabille d'une chemise blanche et d'un costard gris. Je me sèche les cheveux à l'aide de ma serviette et les coiffent avec mes mains, ils sont indomptables, ils sont bouclés comme jamais. Cela me donne un style. Je regarde L'heure 19H30. Faut que j'y aille autrement je sens qu'il va encore m'engueuler. Une fois arrivé devant la porte de Tommy, je rentre comme toujours sans toquer.

—     C'est moi !
—     Ah bah ce n'est pas trop tôt !
—     Roh, c'est bon c'est vingt heures quinze, tu m'as dit qu'elle n'arrivait pas avant vingt heure trente.

Il s'est habillé à la cool, un jean qui lui tombe sur les hanches avec une chemise blanche qui sort de son jean.

—     Bon aller sers toi un verre elles ne vont pas tarder à arriver.

Je me dirige dans sa cuisine pour me servir une bière.

Comment sont-elles ?

J'essaie de m'imaginer ces deux femmes qui dans quelques minutes vont sonner à la porte. Je vais encore passer une bonne soirée moi... Je souffle, j'aurais pu rester tranquillement devant ma télé sur mon canapé avec une bière à la main sans avoir à tenir la chandelle pour Tom et ses nouvelles voisines qui ont l'air de bien lui plaire...
Tout d'un coup, quelqu'un toque à la porte, nous nous dirigeons tous les deux vers. A ma grande surprise, nous tombons faces à deux très jolies femmes. Et c'est là que je la reconnais, la mégère de ce matin.

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