La Breve Vita

Chapitre 20

Je suis réveillé par des bras qui commence à m'enlacer. Je reconnais tout de suite le parfum de Vittoria.
Je me réveille en douceur comme protéger de tous les démons lorsqu'elle m'enlace.

—     Aller la marmotte, il faut se lever, nous avons de la visite.

Je grogne, je n'ai pas envie de quitter mon lit tout chaud et tout doux, je suis bien dans mon lit, coucher.
J'ai envie de fainéanter aujourd'hui, mais je pense qu'elle ne va pas me lâcher de sitôt.

—     Tu ressembles à un panda avec ton maquillage qui à couler. Commence à rigoler Vittoria.

Je cache alors ma tête sous mon oreiller et me rappelle les évènements d'hier. Je me rappelle que je suis habillée de seulement ma chemise et encore maquiller de la veille car j'étais trop fatiguer pour me mettre en pyjama et me démaquiller.

—     Aller levés toi, il nous a apporté des Starbucks.

Je lève la tête et la voit sortir de ma chambre. Mais qui est là ? Qui nous apporte des cafés ?
Je me lève avec beaucoup de difficulté de mon lit, mes membres sont lourds et douloureux. J'ai des courbatures de partout. Dans la salle de bain, je rigole en voyant ma tête, mes cheveux sont tout en bataille, mon maquillage fait de moi un petit panda. Je suis toujours autant fatigué, comme si cette nuit n'avait servi à rien, comme si elle n'avait pas été réparatrice du tout.
Je fais couler l'eau de la douche, en attendant d'avoir de l'eau chaude, je commence à me démaquiller. Une fois que de la vapeur commence à se faire ressentir, je quitte ma chemise et la fait glisser par terre et m'engouffre sous le jet d'eau chaude.

Ça fait tellement du bien, l'eau chaude détend tous mes muscles douloureux. L'eau chaude me réveille, je pourrais y rester des heures et des heures.

Après mettre lavée les cheveux et le corps, je m'entoure d'une serviette et sors de la douche. De la buée c'est accumulé sur les miroirs, je passe un petit coup de serviette dessus afin de pouvoir regarder ma tête. J'ai la tête d'une fatiguée. Qui n'a pas réussi à dormir depuis des jours et des jours.

Après mettre sécher le corps, et mit une serviette sur mes cheveux, je me dirige dans mon dressing à la recherche de vêtements. J'opte pour une petite robe d'été, du style patineuse assez légère. Il fait encore très chaud à Paris.
Je ne supporte pas bien la chaleur, j'ai vite très chaud et j'en deviens insupportable. Une fois habillé, je sèche vite fait mes cheveux avec ma serviette et les laisse ensuite tomber sur mes épaules. Qu'ils soient encore humides me rafraîchie la nuque et me fais du bien.
Je ne sais toujours pas qui est ici, lorsque je commence à me dirige vers le salon, j'entends Vittoria rigoler. Juste en entendant son rire, je sais tout de suite que l'invité surprise n'est personne d'autre que Tom. Elle ne rigole comme cela que lorsqu'elle est sou le charme de quelqu'un, ce qui vous pouvez me croire n'arrive que très rarement.

Je ne suis donc pas surpris de retrouver Tommy aux côtés de Stéphanie, avec un café bien chaud dans la main assis sur notre canapé.

—     Ah te voilà enfin ! lance-t-elle.
—     Salut Cat !
—     Salut !

Je m'assoie dans le fauteuil en face du canapé où ils sont assis tous les deux.

—     Tiens, je t'ai apporté un café.
—     Cool merci ! tu es adorable.

Je prends le café qu'il me désigne sur la table, malgré ma douche et mon long réveil, le café est resté bien chaud.
Rien que l'odeur me régale.

—     Tommy m'a raconté ce qu'il s'est passé hier soir ! Me dit-elle

Je bois une gorgés bien chaudes de mon café tout en la regardant parler.

—     Je suis désolé pour son comportement, cela fait quelque temps qu'il est aigri et toujours en colère. S'excusa Tom.
—     Je t'arrête tout de suite, rien n'est de ta fautes, tu n'y es pour rien. Oui il m'a manqué de respect au bar, mais après il est venu me demander pardon pour son attitude et commençais à me parler de ce qui s'est passé entre Nolann et lui. Il était très gentil après. Il était aussi assez stressé et triste mais tout a changé quand tu es arrivé. Comme si tout ce qui s'était passé avant ton arrivé n'avais jamais eu lieu et que cela n'était que le fruit de mon imagination.

Tommy me lance un regard dépité comme s'il n'arrivait pas à croire ce que j'étais en train de lui raconter.

—     Attend, tu es en train de me dire qu'il te parlait d'Annalia ?
—     Annalia ? C'est comme ça qu'elle s'appelle ?
—     Oui.
—     Il ne m'a pas dit grand-chose tu sais, il était assez agité. Il m'a juste dit que c'était des souvenirs assez douloureux qui le blessais encore beaucoup. Qu'il ne voudrait plus y penser mais que ça revenait toujours le hanter. Après tu es arrivée et tu connais la suite.
—     Mais qui est cette Annalia ? Demande alors Valentina.
—     Même moi je ne sais pas... Je sais juste qu'elle s'appelle Annalia et qu'elle était très importante pour Nathan et Nolan. C'est pour cela que je suis aussi surpris qu'il est voulu en parler avec toi.
—     Je comprends mieux son attitude... Lorsque tu es arrivé, il a littéralement changé de comportement, comme s'il ne voulait pas que tu le voies aussi vulnérable qu'il l'était. Puis il est parti pour que tu ne lui pose aucune question sur ce qu'il faisait ici.
—     Nathan est mon meilleur ami. Je n'ai peut-être pas connu personnellement Annalia, je ne la connais pas c'est vrai mais ça ne se fait pas. Ça ne se fait pas de ne pas vouloir en parler avec son meilleur ami, meilleure amie qui la retrouvé en morceau dehors, qui la ramassé à la petite cuillère. Mais vouloir en parler à une femme qui vient tout juste d'arriver dans sa vie et qui n'a aucune affinité avec lui. Sans vouloir t'offenser bien-sûr.
—     Je ne sais pas quoi te dire Tom ! Je n'ai rien demande et moi-même je ne comprends pas toute cette situation. Je ne comprends rien je suis complètement perdu...
—     Oui moi aussi. Répond-t-il peiné.

Je la vois dans ses yeux. Il est vraiment triste de ne pas savoir ce qui c'est passe à ce moment-là de la vie de son meilleur ami. Il est triste du fait qu'il essaye de parler de parler avec une femme qu'il ne connaît même pas et qui vient d'arriver dans sa vus plutôt qu'en parler avec Tom.
Je comprends sa peine et compatis car ce n'est pas une situation très agréable à vivre.