Chapitre 10

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—     Oh le connard !! Dis Vittoria
—     Le connard ? Interroge Tom
—     Oh la mégère !! Rétorque Nathan à mon intention
—     Mégère ?! Dis-je en commençant à m'énerver
—     Attendez deux secondes, je ne comprends rien, dit Tom, vous vous connaissez tous les trois ?
—     C'est cette mégère qui m'a renversé mon café sur moi, car elle ne sait pas regarder devant elle !
—     Je comprends mieux pourquoi tu es de si bonne humeur depuis ce matin !
—     Assez ! Commençais-je à crier. J'ai la main en feu avec ce plat donc si ton connard de meilleur ami pouvait bouger son putain de cul de devant le passage ça serait cool.
—     Bouger mon putain de cul ?!
—     Ce n'est pas ce que tu m'as dit ce matin ?
—     Si
—     Alors, quel est le problème ? Tu crois être le seul à être autorisé à mal parler au gens ?
— Da che pulpito viene la predica ! Rétorque Vi

Il resta muet, je sais qu'à première vus je peux paraître timide et tout. Mais c'est mal me connaître. C'est vrai que ce matin je me suis laissé faire mais faut dire qu'après avoir heurté cette beauté je ne pouvais plus sortir une fraise correctement.
Cette beauté ? Calme tes ardeurs Catalina .
En réalité, je suis une bête, franche et sans gêne, je ne prends jamais de gants pour dire ce que je pense. Être de sang-mêlé espagnol et italien donne quelques choses de fort.
Moi.

—     Je crois que je vais bien me marrer.

Tom commence à se frotter les mains en clouant sur son visage un petit sourire salace.

—     Je rencontre enfin quelqu'un qui va réussir à te tenir tête mon vieux.
–     Ferme-la !
—     Du calme mon pote, commence-t-il à dire mort de rire.
Il s'approcha de moi et me prit le plat des mains.
—     Que nous as-tu prépares de bon ?
—     Des Chiacchiere .
—     C'est quoi ça ? Me questionna-t-il
—     Des bugnes.
—     Ouiiiiiiii.

Tom commença à sauter de joie

—     J'adore les bugnes !
—     Catalina prépare les meilleures Chiacchere !

Pendant que Tom et Vittoria commencent à parler de mon talent à faire les Chiacchere, Nathan ne m'a pas lâché du regard. Je lui lance un regarde noir. Que croit-il ? Que parce que je n'ai rien dit au Starbucks, il peut se permettre de me marcher dessus ?

T'as rêvé mon pote

—     Pardon qu'est-ce que tu as dit ?

Je ne mettais pas rendu compte que j'avais parlé à voix haute. C'est la première fois que j'entends sa voix douce. La première fois que je l'ai rencontré il ma verbalement agresser avec sa voix rauque, mais aujourd'hui, je rencontre enfin sa voix de personne calme
Elle est tout aussi belle, elle reste rauque, grave, comme un homme viril.

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