Indifférence

-10-

Helloooo, je tenais à sincèrement m'excuser pour cette absence prolongée. Il était compliqué pour moi d'écrire ce dernier mois. Je travaillais et ensuite je suis partit en vacances. Impossible pour moi d'écrire comme je le souhaitais. Ce chapitre est donc médiocre mais les prochains seront mieux.

Merci de comprendre.

Bonne lecture <3

---------------------------------------------------------------

PDV MEÏA

La télé est allumée pour personne, une assiette à moitié pleine reste sur la table basse du salon. Les heures s'écoulent, les minutes passent lentement, mon téléphone reste silencieux, malgré ça, je regarde l'écran régulièrement, guettant si je n'ai pas un message de sa part. Aucune notification depuis que je suis rentrée, cela fait deux heures qu'elle aurait dû m'envoyer un message.

Je les déteste tous, autant les uns que les autres. Il faut que j'installe un lien de confiance entre eux et moi, puis, après, ce sera plus simple pour moi, pour fuir avec mon père. Tout changer, déménager. Recommencer une vie stable, comme avant.

Mes yeux se ferment tout seul, ils luttent aussi pour rester ouverts. La lumière blanche de la télé tandis que le reste de la pièce est dans le noir, m'éblouit. La fatigue accumulée depuis plusieurs jours se fait ressentir, mon corps s'alourdit ainsi que mes paupières qui se ferment me plongeant dans un sommeil profond.

"...MeÏa..."

La dernière fois qu'elle prononce mon prénom...

"A ce soir ma chérie."

La dernière phrase qu'elle m'a dite...

"C'est ta maman..."

La dernière fois que l'on m'a parlé d'elle au présent...

"Ne sors pas !"

Je n'aurais pas dû sortir de ma chambre...

"Meïa..."

La seule fois, que j'ai vu mon père dans cet état...

"Je t'avais dit de ne pas sortir..."

J'aurais dû l'écouter...

"Maman..."

La dernière fois que j'ai prononcé ce mot...

Des bruits résonnent dans mes oreilles, dans ma tête. Des souvenirs reviennent à la surface, ceux que je pensais avoir noyé depuis des années. L'angoisse monte, ma gorge se serre. Soudainement, j'ai froid. Mes yeux s'ouvrent d'un coup, respirer devient compliqué.

La télé tourne toujours dans le vide, Winter est au-dessus de mon assiette à manger ce qu'il reste dedans. Je m'assois sur le bord de mon canapé où je me suis endormi un peu plus tôt. Mes mains passent sur mes yeux, mon regard est posé sur le sol, ma respiration se calme et revient petit à petit, à la normale.

Un cauchemar, ce n'était qu'un mauvais rêve. Je prends plusieurs grandes inspirations avant de me lever afin de monter dans ma chambre. Au passage, je débarrasse ce qu'il y a sur la table, mon chat montre son mécontentement quand je retire le plat. Il me suit tout de même partout dans la maison et se glisse à côté de moi quand je me couche dans mon lit. Le sommeil me gagne en seulement quelques minutes, me plongeant dans les bras de Morphée.